• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Société

Le progressisme est le pire des populismes

Alexis PoulinParAlexis Poulin
26 mars 2019
Le progressisme est le pire des populismes

Au moment où les ex-conseillers du Président Macron, Ismaël Emelien et David Amiel, publient leur ouvrage (« Le progrès ne tombe pas du ciel », Fayard), Alexis Poulin, fondateur du Monde Moderne, voit dans cet « hymne » macroniste au progrès un alibi des oligarchies pour maintenir un ordre social et écologique injuste. Une tribune décapante.

Le progressisme est un populisme de l’élite. En s’inventant un ennemi avec le populisme, il en utilise pourtant toutes les figures : culte du chef, confusion idéologique et radicalité.

Les deux plus proches conseillers d’Emmanuel Macron publient aujourd’hui un livre censé expliquer le progressisme aux masses laborieuses « Le progrès ne tombe pas du ciel » (Fayard).

Ce qui est d’abord le plus choquant dans le manifeste progressiste d’Ismaël Emelien et de David Amiel, c’est la certitude que seule la voie du progressisme est la bonne, sans en donner une définition satisfaisante. Selon les anciens conseillers d’Emmanuel Macron, c’est à chacun de « maximiser les possibles » pour être l’acteur de sa réussite par son engagement. Tout n’est que jeu de masques et pirouettes sémantiques dans une entreprise de sape de la pensée qui veut faire entrer la société française – jugée archaïque – dans le progrès.

Or le progrès est un mythe de la modernité.

C’est la religion de l’ère industrielle, qui promet à tous l’amélioration de la vie matérielle sans tenir compte des nécessités de chacun. Déjà en 1909, Karl Kraus dans un article intitulé « Le Progrès » résumait le progrès en un slogan, un cliché, mais non un contenu. C’est un point de vue sur l’ensemble des actions humaines qui donne l’illusion du mouvement. Le philosophe finlandais Georg Henrik von Wright définit ainsi le progrès en 1993 « une croissance économique continue est une condition de la résolution des problèmes qu’une production industrielle intensifiée et rationalisée crée elle-même. »

Le progressisme est l’incarnation nouvelle de la vieille croyance en le progrès, comme force irrésolue et sans alternative.

Il en devient l’ennemi des progrès réels, notamment sociaux, dans l’amélioration des conditions de vie ou la protection de l’environnement.

Pire encore, le progressisme dans son idéologie de la confusion est un puissant rouleau compresseur des élites dans leur volonté d’imposer leur vision du progrès et nier les réalités de la lutte des classes. C’est une traduction du TINA « There is no alternative », dont toute l’arnaque repose sur le fait de faire croire que les idéologies sont mortes emportant avec elles le clivage gauche-droite et niant l’asservissement d’une partie de la population mondiale par une autre à des fins de profits.

Dans sa façon même de construire son idéologie, le progressisme refuse toute remise en cause, il est par essence dogmatique et totalitaire dans sa pensée du changement sociétal.

Ainsi le grand débat proposé par Emmanuel Macron n’eut rien d’un débat mais fut présenté comme une série de prêches télévisuels sur les bienfaits du progressisme par son champion élu, mettant en scène ses capacités de surhomme.

Le progressisme a déjà démontré qu’il était le faux-nez du libéralisme industriel, ses priorités étant la dérégulation sociale, la financiarisation de toutes les sphères de l’existence et la croissance à tout prix. Dans son sillage, l’idéologie nouvelle du progrès recycle tout : l’écologie devient le développement durable pour entrer dans les business plans et ne pas contrarier les industries pollueuses dans leur travail de sape climatique ; la protection sociale devient la responsabilité de chacun grâce à l’emploi et la formation ; le travail est devenu une « ressource humaine » exportable au même titre que les ressources naturelles, et le progressisme cultive un « impensé » fondateur, dans la défense systématique des intérêts de la caste financière.

L’ennemi du progressisme n’est pas le populisme, loin de là, mais bien le réveil écologique des consciences de millions de citoyens qui ont compris, cinquante ans après l’alerte climatique, que l’idéologie du progrès et les marqueurs de la croissance sont des leurres amenant à la catastrophe.

Le progrès est ailleurs.

Alexis Poulin
Fondateur du Monde Moderne

Alexis Poulin

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

L’éléphant dans la pièce

Terrorisme, après l’émotion, l’action indispensable

ParMarie-Eve Malouines

Dix ans après le 13 novembre 2015, la commémoration des attentats islamistes permet de se souvenir et de perpétuer une...

COP30 à Bélém : le silence médiatique qui menace la compétitivité de demain

COP30 à Bélém : le silence médiatique qui menace la compétitivité de demain

ParMyriam Ben Saad

Retrouvez l'analyse de Myriam Ben Saad sur le silence médiatique autour de la COP30

Quand le « cave » Lecornu se rebiffe…

Boualem Sansal enfin libre

ParCarole Barjon

La libération de l’écrivain franco-algérien, notamment obtenue grâce à l’activité diplomatique de l’Allemagne, augure-t-elle d’un dégel des relations franco-algériennes et...

Ultra-riches : un impôt qui respecte l’investissement ? C’est possible

Ultra-riches : un impôt qui respecte l’investissement ? C’est possible

ParChristophe Gaieet1 autre

Retrouvez Ultra-riches : un impôt qui respecte l’investissement ? C’est possible écrit par Jean Langlois-Berthelot et Christophe Gaie

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
89
Next
»
loading
play
La cité des débats - Quelle sécurité : l’OTAN est-elle l’Occident ?
play
La cité des débats - Conférence – L’Occident : ennemi n°1 ?
play
La cité des débats - Le retour des empires ?
«
Prev
1
/
89
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Nous ne sommes pas d’extrême droite,  nous sommes FÉMINISTES !
Société

Nous ne sommes pas d’extrême droite, nous sommes FÉMINISTES !

Lettre à la génération Z
Société

Lettre à la génération Z

Intelligence artificielle et démocratie : entre accélération et perte de légitimité
Société

Intelligence artificielle et démocratie : entre accélération et perte de légitimité

Mistinguett ? « Je voudrais qu’on salue aussi l’héroïne de la Grande Guerre » par Bruno Fuligni
Société

Mistinguett ? « Je voudrais qu’on salue aussi l’héroïne de la Grande Guerre » par Bruno Fuligni

« On bloque tout » ou la gravité perdue : quand l’imaginaire remplace le symbolique
Société

« On bloque tout » ou la gravité perdue : quand l’imaginaire remplace le symbolique

Pour une école publique clé de voûte de l’émancipation
Société

Pour une école publique clé de voûte de l’émancipation

Nos jeunes ruraux méritent mieux : l’urgence d’agir pour leur santé mentale
Société

Nos jeunes ruraux méritent mieux : l’urgence d’agir pour leur santé mentale

Je suis Iranien, j’ai 22 ans et je vais mourir
Société

Iran : entre répression et espoir de changement

Article suivant
La collectivité européenne d’Alsace : Demain la République divisible et des collectivités extraterritoriales ?

La collectivité européenne d’Alsace : Demain la République divisible et des collectivités extraterritoriales ?

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025

Revue Politique et Parlementaire