« Janusz Korczac ne s’attarda pas en vaine explication pour ceux qui étaient venus avec sa grâce.
Comment faire comprendre à ces cranes sans âme ce que laisser un enfant seul signifie ? »
Wladyslaw Szlengel [1]
Le Premier ministre François Bayrou a désigné Elisabeth Borne, elle-même ancienne Première ministre, comme ministre d’État, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’enseignement supérieur et la recherche bénéficient en sus d’un ministre délégué en la personne de l’ancien président du CNES Philippe Baptiste. Le Premier ministre a notamment affirmé qu’il considérait ce domaine comme essentiel pour la nation en le plaçant en premier dans l’ordre protocolaire. Parallèlement le président de la République a annoncé la mise en place d’un haut-commissariat à l’Enfance. Quels sont en effet les enjeux ?
D’abord quelques principes fondateurs à rappeler, principes eux-mêmes ouverts à la discussion
- Le livre et la lecture devraient être à la base du système d’enseignement de l’enfance à la vie adulte ce qui signifie de trouver sa juste place au numérique prenant en compte ses opportunités et ses dangers ;
- L’objectif de l’accomplissement de soi est primordial pour tout individu et le développement de l’esprit de critique pour tout citoyen impliquant une pédagogie accessible à tous, ce qui ne signifie en rien l’abandon des savoirs techniques : « Étudier sans réfléchir est vain, mais réfléchir sans étudier est dangereux » disait Confucius.
- L’enseignement des sciences, des arts et des lettres doit se faire dans un cadre transdisciplinaire, ce qui ne doit pas abaisser la capacité à comprendre les caractéristiques relatives à chaque discipline.
- S’impose un apprentissage de la connaissance de soi et de la vie avec les autres qui sont par nature différents du fait du sexe, des origines sociales ou de la personnalité ; un véritable défi dans une époque qui recherche à mieux transmettre ses valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité et – comme l’a rappelé François Bayrou – de laïcité.
Donc un effort d’exigences, une série de défis dans le temps qui expliquent une action publique de longue durée et ardue.
A ces principes il est n’est pas fortuit de suggérer des principes structurants d’ordre organisationnel, par exemple :
- L’éducation tout au long de la vie y compris la culture scientifique (pas le scientisme) tel que le préconisait Gaston Bachelard. La formation professionnelle est fondamentale[2].
- La liberté de l’enseignement et par conséquent le libre accès à l’école et à l’université à tout âge pour se cultiver. La question de la gratuité n’est pas innocente alors que le coût de l’enseignement va croissant et que la paupérisation des étudiants s’aggrave.
- Une orientation professionnelle adroite qui canalise les étudiants vers des formations correspondant aux besoins du pays, ce qui suppose une bonne connaissance de ces métiers et besoins, actualisés, présents et anticipés, de formation professionnelle, en quantité, en qualité et territorialisés.
- Une pédagogie active et participative qui redonne de la flexibilité et adapte l’enseignement aux besoins d’une société moderne.
Ces principes organisationnels entraînent le fait d’établir une réelle distinction entre le droit à la culture et le devoir de formation. Le premier étant d’ordre de la liberté et le second de l’ordre de la nécessité.
Naturellement l’application de tels principes ne peut qu’avoir un impact conséquent dans l’organisation de la société et de l’école. Une série d’enchaînements qui ne se manifesteront que dans le temps. Soulignons déjà que ce serait le résultat d’une profonde mobilisation des acteurs et en particulier des professeurs et des enseignants. Cette distinction demeure importante car elle discrimine la fonction de création de savoirs de celle de diffusion de ces savoirs.
Si nous souhaitons nous diriger vers une véritable société de la connaissance il paraît indispensable de créer un ensemble d’organisations et de pratiques qui permettent de favoriser effectivement son développement [3]. Instaurer une formation continue tout au long de la vie, et inscrite dans notre organisation sociale, s’impose.
Qui ne voit les obstacles à la réalisation d’un tel programme en sus des conservatismes de toute nature !
Mais a contrario qui peut ne pas déceler l’immense enthousiasme que peut susciter une telle démarche auprès de tous les acteurs de l’éducation et de leurs bénéficiaires !
Trente ans pour parvenir à cette révolution culturelle et institutionnelle ne sont pas de trop. Ce qui suppose dans le temps un esprit de suite et une volonté trans-partisane. Est-ce vraiment impossible ? C’est en tout cas le destin de notre pays et de l’Europe qui est en jeu. Ne faut-il pas choisir en effet entre un avenir humaniste ou un futur transhumaniste porté par le monopole des GAFAM ou des BATX ? [4] Ne doit-on pas expliciter notre choix entre une technique maîtrisée par l’homme ou celle qui asservit l’humain ?
Un matérialisme étroit nous emmène à une impasse tandis que le refus du progrès est insensé. Ce choix sera le produit de lents processus concrets ; mais des orientations, des impulsions ne peuvent-elles pas déjà être affirmées ? Un tel effort, un tel dosage d’audaces et de prudence rappellent l’énergie dépensée en son temps par Jules Ferry. Car la singularité de Jules Ferry « c’est d’incarner – nous dit Mona Ozouf – tout à la fois l’autorité de l’État et l’autonomie de l’individu, l’accomplissement de la promesse républicaine et la critique du maximalisme républicain. Il veut faire vivre conjointement la nation comme héritage et la nation comme volonté – la tradition et la liberté »[5].
Car il ne faut pas l’oublier l’enseignement est d’abord une liberté et Georges Burdeau nous rappelle que derrière ce titre de liberté de l’enseignement trois notions cohabitent : celle du droit d’enseigner, ce qui qui concerne la liberté d’opinion, celle du droit d’apprendre qui impacte l’égalité des individus, et celle du droit de choisir son maître qui invoque la liberté de conscience. [6]
La richesse est dans nos talents et la seule façon de ne pas les gaspiller réside dans l’éducation qui est aussi une mesure de la puissance des États : si 254 millions d’étudiants sont inscrits dans les universités du monde entier, un chiffre qui a plus que doublé au cours des 20 dernières années, de grandes disparités existent selon les pays. Sans surprise ce sont l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest l’Asie de l’Est et le Pacifique qui consacrent le pourcentage le plus élevé de PIB à la R&D mais en ce qui concerne le taux brut de scolarisation, dans l’enseignement supérieur, l’Europe centrale et de l’Est ont surpassé l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest et l’expansion la plus marquante (2000-2020) a eu lieu en Asie du Sud et de l’Ouest et en Asie de l’Est et le Pacifique[7].
Le monde entier connaît une ardente obligation en ce siècle de planifier des actions intelligentes pour créer une dynamique de réussite. Assurément l’éducation doit être est au cœur de cette ambition nationale et européenne.
Prise de risque
Comme à l’époque de Jules Ferry, il s’agit aujourd’hui de refaire, de réparer, de réconcilier face à des idéologies rivales et revivifiées. « C’est aussi poursuivre un double but : l’unité du pays et l’avènement d’une conscience commune mais conjointement la formation d’un citoyen critique capable de se défendre contre les engouements irréfléchis, et de s’en déprendre au cas où il les aurait contactés »[8]. Dans notre pays divisé en querelle avec lui-même, l’école de 2055 que nous devrions édifier demande à chaque instant de l’audace et de la prudence, exige de ne pas heurter les consciences et de parier sur le temps long [9]. Ne jamais céder sur l’intolérance mais laisser advenir les débats et les controverses à partir d’une formation profondément rénovée des professeurs et enseignants. Mille questions surgiront sur lesquelles il ne faudra jamais rompre le dialogue. A rebours du passé mais sans le renier, créer un cadre mais un cadre souple sans oublier le levier que constituerait cette nouvelle école pour enfin trouver le génie français du 21ème siècle.
Les difficultés existant dans les années 1880 relatives aux débats confessionnels ou politiques sont, après un vingtième siècle cruel, amplifiées en ce début de 21è siècle.
En effet apparaît un nouvel âge des idéologies et très certainement un changement de degré importants de ces débats qui vont jusqu’à questionner la science et la métaphysique ainsi que le type même de civilisation que nous souhaiterions, ceci dans un contexte géopolitique en mutation exacerbée [10].
Nous sommes dans des temps d’incertitude et par conséquent un temps d’exigence, ce qui ne peut que rendre tout à la fois impérative et difficile la politique de l’éducation. Ce qui donne raison à Platon lorsqu’il écrivait que « le grand but de l’éducation est la recherche de la vérité ».
Des sujets majeurs
L’enseignement supérieur est la pointe extrême du diamant scolaire. Son coût est excessif et le financement inégalitaire. Jules Ferry avait insisté sur la notion de gratuité de l’enseignement primaire ; même si l’école primaire l’était déjà pour les deux tiers des écoliers grâce à Guizot, grâce à Duruy il souhaitait compléter le dispositif dans le droit fil du projet de refaire à la France une « âme nationale »[11]. Après la loi du 16 juin 1881, la loi du 31 mai 1933 étend la gratuité à tout l’enseignement secondaire. Enfin des bourses sont attribuées aux enfants dont les familles ne disposent pas de ressources suffisantes. L’ordonnance du 8 janvier 1945 étend cette gratuité à toutes les formes de l’enseignement ; Il y a là une logique démocratique ainsi qu’un lien évident avec le caractère obligatoire de l’enseignement.
D’une certaine manière c’est notre modèle social au sens large qui est ainsi concerné ; dans un contexte de refondation de notre économie et de notre société, du budget de l’État et de la crise des finances publiques, cette question du « qui paye ? » est naturellement au cœur du système éducatif notamment pour ce qui concerne l’enseignement supérieur, sans oublier l’amélioration à faire sur la complémentarité entre recherche publique et recherche privée.
Et en effet ce secteur est stratégique. La paupérisation des étudiants est réelle par exemple, aux USA le poids de la dette des étudiants s’élèverait à 1,6 trillion de dollars d’encours de prêts étudiants fédéraux au premier trimestre 2023 et 128,77 milliards de dollars supplémentaires de prêts étudiants privés au 31 mars 2023. Cet immense fardeau pèse lourdement sur les emprunteurs individuels et tire vers le bas l’ensemble de l’économie. Les emprunteurs lourdement endettés retardent souvent les grandes étapes de la vie telles que le mariage, la naissance d’enfants et l’achat d’une maison, ce qui a un impact significatif sur les dépenses de consommation et la croissance économique. Ce retard contribue à la baisse du taux de natalité en Amérique [12].
Tandis qu’en France 679 00 des 2,93 millions étudiants, soit 23,2 %, bénéficient d’une bourse d’un montant annuel entre 1 454 € et 7 602 € (année universitaire 2023-24). Des étudiants qui font face à une situation difficile entre petits boulots et sous-alimentation en passant par des questions mal résolues de logement. Le financement des études est un dossier certes complexe mais il est important de souligner que le dispositif français est injuste et régressif puisque paradoxalement la faiblesse des frais d’inscription est corrélée à ce que ce soit la totalité de la population qui, par l’impôt direct et indirect, contribue au budget des universités. Ceux qui contribuent proportionnellement moins par rapport à leurs revenus bénéficient du système : en effet 77 % des enfants de cadres de professions intermédiaires ou d’indépendants contre 52 % des enfants d’ouvriers ou d’employés (66 % des enfants de cadres et 35 % des enfants d’ouvriers ou d’employés sont diplômés du supérieur. En outre 39 % d’entre eux sont diplômés d’un master d’un doctorat ou d’une grande école contre 13 % des enfants d’ouvriers ou d’employés[13] .
Dans un chronique récente Philippe Bernard souligne que le populisme est aussi une crise de l’éducation [14]. Il cite notamment François Dubet et Marie Duru- Bellat qui dénoncent les déficiences du tri scolaire qui crée un fossé grandissant selon le niveau d’études qui génère un grave ressentiment. Ce qui n’est pas sans rappeler Ivan Illich dont son Pour une société sans école n’a pas perdu toute sa pertinence.
Bien d’autres domaines d’attention doivent nous être sensibles telles : la qualité même de l’enseignement, la validité de certains diplômes, leur pertinence même au regard des besoins des entreprises et de la société en général, l’absence de perspectives d’emploi à l’issue de longues études posent problème. Enfin et les raisons en sont à déceler et à apprécier, s’observent une politisation manifeste des campus et une intolérance croissante.
L’enseignement secondaire est sensé être la préparation à cet enseignement supérieur bien qu’il soit également – et cela est trop oublié d’où ma proposition initiale de séparer l’enseignement professionnalisant de l’accès à la culture générale – une phase préalable à l’enseignement dit professionnel.
L’enseignement primaire lui-même précédé de l’école dite maternelle est celui des premiers apprentissages, qui cohabite encore étroitement avec un accompagnement familial. C’est là qu’un effort particulier doit être effectué sur l’éducation aux relations humaines
A l’heure où Claude Allègre vient de nous quitter, cela supposera une vraie réflexion sur notre organisation scolaire, une introspection du Mammouth [15].
Décentraliser, déléguer, remettre du management stratégique (notion que je préfère à celle de leadership) dans les établissements scolaires autour et avec les équipes pédagogiques ne s’impose-t-il pas ?
De nouvelles compositions
Que faire aujourd’hui avec une vision de long terme sinon réfléchir ? Rechercher de grands souffles qui éclaireront l’avenir ? De grands penseurs de l’Éducation ont depuis toujours été inspirants[16], ce de Platon aux acquis des neurosciences. Ce qui est frappant c’est ce formidable intérêt qu’ont porté sur cette matière les meilleurs esprits dans le monde au cours des siècles, chacun insistant sur une facette particulière ; ils retentissent aujourd’hui encore comme d’une très grande actualité. Pratiquant moi-même depuis quelques années cet art d’enseigner, la description des réflexions de ces penseurs par d’éminents auteurs est rafraichissante. Elle montre que l’éducation est d’abord humaine ; ce qui explique qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil car les perceptions de la dimension éducatrice ont été percutantes dès l’origine. Par ailleurs il y a bien eu des percées, des évolutions dans certaines époques et des régressions dans d’autres. Ainsi la renaissance se caractérise par un retour aux auteurs grecs et latins. Pour Montaigne ce savoir ne vaut que s’il s’enracine dans la vie et aide à s’y orienter. Comme le souligne Héloïse Lhérété : « le savoir ne sert que s’il s’amalgame à la vie et aide à s’y orienter ; et réciproquement notre vie est la matière première de notre savoir. Apprendre à regarder le monde, à se regarder sans complaisance pour déterminer son action ou s’améliorer soi-même : telles sont les finalités de l’éducation selon Montaigne ».
Le théologien protestant Comenius a été un grand pédagogue qui aura inspiré l’Europe du 17è siècle ; il a créé un véritable système complet d’éducation [17]. Jean Piaget souligna qu’il soulevait une série de problèmes nouveaux pour son siècle : « le développement mental, les fondements psychologiques des méthodes didactiques, les relations entre l’école et la société, et la nécessité d’organiser ou de règlementer les programmes et les cadres administratifs de l’enseignement ». Il ne suffit pas de connaître, il faut agir afin de faire cette terre à l’image d’un paradis possible. C’est ainsi que tous apprendront un métier, car c’est bien l’homme entier qu’il faut former dans les écoles. A quoi s’ajoute une orientation pragmatique qui conduit à insister sur le respect et sur l’entretien du corps.
De son côté Christine de Pisan (1365-1430) s’était préoccupée comme Jules Ferry quelques siècles plus tard de l’éducation des filles. Elle élabore un ambitieux programme qui n’a aucun écho pendant une longue période : de Christine de Pisan à Fénelon, l’idéal éducatif des femmes a fait un grand pas en arrière ! Plus tard Locke se remarquera par son empirisme et son utilitarisme. Alors que Rousseau initie la révolution copernicienne qui a mis l’enfant au centre du processus éducatif.
Je citerai aussi parmi les nombreux et magnifiques exemples de la revue Sciences humaines, John Dewey (1859-1952) une figure de la philosophie pragmatiste ; c’est l’expérience qui est au cœur de sa philosophie dont l’éducation n’est en fait qu’un volet : la connaissance n’est pas un accès direct à des vérités immuables. Elle est d’abord la solution à un problème, solution que l’on construit pas à pas, avec méthode, à travers une enquête. C’est bien ce processus que l’école doit permettre aux enfants d’acquérir. Pour Dewey il faut penser dans la continuité entre la société et l’éducation. Maria Montessori (1870-1952) fut elle aussi une grande pédagogue en avance sur son temps. Pour elle l’enfant est animé d’un élan vital, d’une dynamique psychique qui le pousse à explorer son environnement et à acquérir ses connaissances. Elle fit surtout sensation dans sa manière d’amener des enfants de trois ans à la maîtrise de l’écriture et de la lecture. Tandis que Célestin Freinet fit de « « Faire pour apprendre » son slogan. Gaston Bachelard estima quant à lui qu’on ne peut connaître sans passer par l’erreur. Il faut s’y confronter pour la dépasser, disait-il.
Lev Vygotski est aujourd’hui considéré comme l’un des plus influents penseurs du développement de l’enfant. Ce psychologue soviétique a introduit la notion centrale en pédagogie de zone proximale de développement permettant de situer l’enfant non seulement en fonction de ses acquis mais encore en termes de capacité de progression. Selon lui la pensée se construit en interaction avec les autres.
Edgar Morin insiste sur les savoirs pour apprendre à vivre : l’éducation devrait enseigner la complexité et les contradictions de la connaissance permettant une meilleure compréhension d’autrui et du monde. Nous conclurons cet examen avec François Taddéï qui considère que notre modèle scolaire élitiste actuel ne prépare ni à l’université, ni au monde du travail ni à la vie adulte.
C’est tout l’ensemble du système qui, dans le cadre d’une politique éducative revisitée, doit être revu dans ses principes, son organisation et ses finalités [18]. 2055 c’est demain !
Francis Massé
Président de MDN Consultants
[1] Janusz Korczak juif polonais et l’inventeur des droits de l’enfant décida d’accompagner les 192 enfants juifs dont il avait la charge jusqu’aux wagons qui les emmenaient à Treblinka où ils furet tous exterminés, ceci alors même que sa grâce avait été obtenue. Pour lui l’enfant est un être à la fois complet et inachevé. En 1919, il publie Comment aimer un enfant. 5 ans plus tard la Société des nations adopte la première Déclaration des droits de l’enfant qui sera suivie en 1989 par la convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’ONU.
[2] Francis Massé, La LOGOTIQUE une formation inédite pour décupler la créativité des écosystèmes, L’Harmattan, 2023. J’y recommande de mettre l‘accent sur la formation professionnelle au sein des filières professionnelles plus que des branches.
[3] Francis Massé, La LOGOTIQUE, une formation inédite pour décupler la créativité des écosystèmes. Préface Yannick Assouad, l’Harmattan, 2023
[4] Olivier Lascar, Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science ; Alisio Sciences, 2022.
[5] Mona Ozouf, Jules Ferry la liberté et la tradition, Gallimard,2014
[6] Georges Burdeau, Les libertés publiques, LGDJ, 1972
[7] Source UNESCO, 2022.
[8] Mona Ozouf, opus cité
[9] Francis Massé, Urgences et lenteur, Préface Anne-Marie Idrac, Fauves éditions, 2020
[10] Cf. Le nouvel âge des idéologies, Les Grands dossiers Sciences Humaines, Décembre 2024.
[11] Mona Ozouf, opus cité
[12]Selon John Delf d’EuroStrategy in eurostratgy.sustack.com
[13] https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/T448/le_niveau_d_etudes_selon_le_milieu_social/
[14] Philippe Bernard, Trop d’école, moins de démocratie. Le Monde du 5 /6 Janvier 2025. Qui se réfère à L’emprise scolaire, Les Presses de Sciences Po 2024. Il cite également Clivages politiques et inégalités sociales, codirigé par Thomas Piketty 202 EHESS-Gallimard-Le Seuil
[15] Cf. Le leadership pour l’éducation au XXI siècle Romuald Normand, 2025 ; voir du même auteur https://www.ih2ef.gouv.fr/le-leadership-du-chef-detablissement-anti-manuel-de-pilotage-pedagogique
[16] Voir à cet égard Les grands penseurs de l’Éducation dans l’excellent Hors-Série Les ESSENTIELS de la revue Sciences Humaines, Octobre-Novembre 2024 dont ces lignes s’inspirent.
[17] Coménius, de son vrai nom Jan Komensky tchèque était un pédagogue dont nous avons un musée dans une petite ville des Tatras; il avait par exemple conçu un tableau comparatif des équivalents des mots et locutions verbales pour à la fois faire apprendre les langues et aussi laisser percevoir que les découpes linguistiques de sens n’étaient et ne pouvaient êre parfaitement équivalentes.
[18] Francis Massé, Urgences et lenteur, préface Anne-Marie Idrac, Fauves Éditions, 2020