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dans Economie

Budget 2025 : protégeons l’avenir, préservons l’apprentissage !

Alexandre DufossetParAlexandre Dufosset
28 octobre 2024
Budget 2025 : protégeons l’avenir, préservons l’apprentissage !

« L’apprentissage mène à tout ! » C’est un slogan du ministère du Travail qu’on entendait il y a quelques années. A tout, oui – même à l’Assemblée nationale. J’en suis la preuve, puisque c’est comme apprenti que j’ai suivi, il n’y a pas si longtemps, toutes mes études secondaires et supérieures.

Les apprentis et leurs employeurs dans le collimateur du budget

C’est donc à la fois le député et l’ancien apprenti qui, aujourd’hui, s’inquiètent des dispositions relatives à l’apprentissage contenues dans les projets de Loi de finances et Loi de finances de la sécurité sociale 2025.

Pour les employeurs d’apprentis, elles annoncent une diminution de la prime à l’embauche, laquelle passerait de 6 000 à 4 500 euros, et un rabotage des exonérations de cotisations sociales.

Quant aux apprentis eux-mêmes, ils pourraient se voir soumis à de nouvelles charges sociales et fiscales, de sorte que leur pouvoir d’achat en serait considérablement amoindri.

Une aberration économique

C’est une aberration économique. Dans son discours de présentation du PLF 2025, Antoine Armand, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, proclamait que « sans un investissement massif, public comme privé, dans l’industrie et les transitions écologique et numérique, les économies européennes sont condamnées à l’affaissement productif qui guette aujourd’hui notre continent. »

Mais, alors, si l’investissement est la meilleure réponse à l’affaissement productif, pourquoi sacrifier l’apprentissage ? Dans les domaines cités, quel meilleur investissement que l’acquisition des savoirs et des savoir-faire permise par l’apprentissage ?

Un exemple parmi d’autres : les bureaux d’études, activité cruciale pour les secteurs si prometteurs du numérique, de l’ingénierie et du conseil, et indispensable pour réussir la réindustrialisation de notre pays. Aujourd’hui, ils forment plus de 65 000 apprentis par an ; qu’en sera-t-il demain, avec les mesures envisagées par le gouvernement ? Comment resteront-ils à la pointe de l’innovation ? Comment soutiendront-ils l’attractivité et la compétitivité de notre pays ? Comment continueront-ils à générer, pour nos territoires, des retombées économiques, fiscales et sociales significatives ?

Une aberration sociale

Mais le sacrifice de l’apprentissage est aussi une aberration sociale. Outre le fait que l’apprentissage permet de trouver du travail plus facilement et plus rapidement, il occasionne un plus grand « brassage social ».

Sur ce sujet, la Fédération Syntec a récemment publié des chiffres éloquents : sans l’apprentissage, 30 % des étudiants du supérieur long n’auraient pas continué leurs études, faute de moyens ; les écoles d’ingénieurs pratiquant l’apprentissage sont deux fois plus ouvertes que les autres aux étudiants venus de familles d’employés ou d’ouvriers ; 20 % des apprentis sont issus de Quartiers Prioritaires de la Ville – inutile de dire que, sur les dizaines de milliards consacrés à la politique de la Ville depuis quinze ans, il n’aurait pas été inutile d’en réserver une partie à l’apprentissage…

L’apprentissage est en effet l’un des derniers bastions de la méritocratie. Pourquoi ? Parce qu’il est fondé sur le contact avec le réel – contact parfois rugueux, toujours formateur. Et, dans le réel, pas de subterfuge : ce qui compte, c’est le mérite, autrement dit l’engagement, la persévérance, l’humilité, l’esprit d’initiative, l’attention.

« Il n’est de richesse que d’hommes »

Gouverner, c’est arbitrer. La nécessité de réduire les dépenses de l’Etat est une évidence – chacun peut le constater. Mais chacun peut également constater qu’à la chasse aux dépenses, l’apprenti est un gibier facile, plus facile que le gaspillage bureaucratique, l’immigration, la fraude massive ou l’indigeste millefeuille territorial. La France ne peut plus se payer le luxe d’une telle facilité.

« Il n’est de richesse que d’hommes » disait Jean Bodin au XVIe siècle. Notre gouvernement doit maintenant faire preuve de discernement et « couper » dans les fausses richesses pour ne pas sacrifier les vraies, c’est-à-dire notre capital humain en formation.

Alexandre Dufosset
Député Rassemblement National du Nord

Alexandre Dufosset

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