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dans Politique

L’affront populaire !

Michel MonierParMichel Monier
29 juillet 2024
L’affront populaire !

Faire référence à l’Histoire ne suffit pas. Le Nouveau Front Populaire l’illustre. En criant au déni de démocratie, en revendiquant « tout, tout de suite » le NFP n’a rien du Front populaire, c’est un affront populaire.

En appeler à l’Histoire pour se légitimer tout en la travestissant confine à l’imposture. La démonstration en est faite quand l’ignorance de l’Histoire nous est servie sur un plateau (télé) par l’un des plus médiatiques leader de ce Nouveau Front… la démonstration en est faite, aussi, quand on se dit prêt à gouverner et incapable de s’accorder sur un nom. En appeler à l’Histoire pour légitimer la « destruction créatrice » n’est pas une pratique de la seule LFI : souvenons-nous du Conseil national de la refondation qui s’habillait de l’acronyme du CNR[1], le Conseil national de la résistance.

Le NFP se présente comme un curieux assemblage opportun, nécessité d’une échéance électorale non prévue faisant loi. Le NFP rebaptise une Nupes effritée et la consolide le temps de réunir un barrage républicain. Belle affaire que de proposer un programme qui est, simplement, électoral. Belle affaire que de s’afficher républicain pour un deuxième tour qu’il fallait, évidemment gagner. Mais aussi belle opportunité que de trouver le soutien des partis de gouvernements qui, pour combattre le RN/FN, se devaient abandonner là ce qu’ils ont de… gouvernement.

C’est ensuite que la chose se complique. L’arithmétique intervient, et complique la définition d’un programme qui n’est plus simplement électoral mais qui doit être de gouvernement !

Comment l’assemblage peut-il gouverner ? Il ne le peut pas seul, et quand bien même il le pourrait laquelle des chapelles qu’il regroupe devrait emporter le morceau ?

Ils nous ont dit, dès les résultats connus « le pouvoir quitte l’Élysée, il est à l’Assemblée ! »  et ceux-là même qui veulent une VIème République réinventent une IVème mais sans les talents d’alors.

Des chamailleries de cour d’école aux dénis de démocratie par refus – « on est des insoumis » – des règles de l’Institution qui les abrite, le spectacle est lamentable ! Faut-il voir là une méconnaissance totale de ce qu’est un mandat de député ou la volonté de continuer à « zadéifier » l’Assemblée nationale ? Chacun y verra ce qu’il veut …

Comment cet assemblage NFP peut-il revendiquer Matignon et demander, »en même temps », conscient de sa minorité, que ceux qui peuvent (pourraient) organiser une majorité de « raison », s’abstiennent de toute motion de censure ?

Oui, c’est d’une IVème République sans talents dont ils rêvent ! C’est une assemblée soumise aux insoumis qu’ils réclament.

Comment peuvent-ils se prévaloir de l’intérêt général des Français en restant accrochés au programme (rien que le programme mais tout le programme) de LFI qui ne réunit qu’un électorat limité, plus limité que celui de l’autre extrême ?

Comment peuvent-ils se prévaloir d’avoir barré la route au RN, oubliant qu’ils ne l’ont pas fait seuls, et nous offrir maintenant comme un Rocky horror picture show à la sauce démocrature ?

Comment veulent-ils sortir de l’austérité salariale (ce qu’il faut, effectivement) avec un  SMIG – je dis bien SMIG avec le G de garanti) dont la charge pour les PTE et PME serait financée par un fonds de compensation alimenté par les grandes entreprises ? N’y a -il pas une économiste, universitaire, dans cette équipe-là ? Cette députée qui veut capter les économies des Français pour refinancer la dette publique a-t-elle réfléchi à ce que ces économies sont celles du Français-moyen, le même qui est de plus en plus tenté de voter à l’extrême droite.

Ce Nouveau front populaire est, tout entier, un affront populaire ! Il faut le voir comme un bloc et aucun de ceux qui s’en sont prévalus, élection oblige, ne doit en être détaché. Ils ne pouvaient ignorer ce qu’ils faisaient en se rangeant sous cette étiquette.

Á l’autre extrême il faut voir aussi comme un tout indissociable l’attelage d’opportunité qui a fait joindre des Républicains au RN. Ils ont, à leur façon, fait eux aussi un affront à l’Histoire dont ils se disent les héritiers.

Il faudrait voir comme un tout ce qu’il y a entre ces deux extrêmes. Il faut que barrage républicain laisse place à un bloc républicain. Il faut pour cela que ces élus du centre laissent sur étagère le dogmatisme, et l’égo aussi, qui fait ne pas voir ce que sont les attentes immédiates du corps social. Un récent premier ministre ambitionnait un plan Marshall pour la classe moyenne … il n’est que temps de le ressortir … et de l’activer !  Face au progressisme trop souvent sociétal[2] c’est un radicalisme républicain qu’il faut retrouver.

Michel Monier,

Membre du Think tank CRAPS -Cercle de recherche et d’analyse de la protection sociale est ancien DGA de l’Unedic.

 

[1] « Le CNR est mort, vive le CNR ! N’insultons pas l’Histoire ! », Revue politique et parlementaire, 14 septembre 2022, Michel Monier.

[2] « Le Macronisme, Mélenchonisme de gouvernement. », Roger Scrutant, revue politique et parlementaire, 23 juillet 2024.

 

Michel Monier

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