• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

L’affront populaire !

Michel MonierParMichel Monier
29 juillet 2024
L’affront populaire !

Faire référence à l’Histoire ne suffit pas. Le Nouveau Front Populaire l’illustre. En criant au déni de démocratie, en revendiquant « tout, tout de suite » le NFP n’a rien du Front populaire, c’est un affront populaire.

En appeler à l’Histoire pour se légitimer tout en la travestissant confine à l’imposture. La démonstration en est faite quand l’ignorance de l’Histoire nous est servie sur un plateau (télé) par l’un des plus médiatiques leader de ce Nouveau Front… la démonstration en est faite, aussi, quand on se dit prêt à gouverner et incapable de s’accorder sur un nom. En appeler à l’Histoire pour légitimer la « destruction créatrice » n’est pas une pratique de la seule LFI : souvenons-nous du Conseil national de la refondation qui s’habillait de l’acronyme du CNR[1], le Conseil national de la résistance.

Le NFP se présente comme un curieux assemblage opportun, nécessité d’une échéance électorale non prévue faisant loi. Le NFP rebaptise une Nupes effritée et la consolide le temps de réunir un barrage républicain. Belle affaire que de proposer un programme qui est, simplement, électoral. Belle affaire que de s’afficher républicain pour un deuxième tour qu’il fallait, évidemment gagner. Mais aussi belle opportunité que de trouver le soutien des partis de gouvernements qui, pour combattre le RN/FN, se devaient abandonner là ce qu’ils ont de… gouvernement.

C’est ensuite que la chose se complique. L’arithmétique intervient, et complique la définition d’un programme qui n’est plus simplement électoral mais qui doit être de gouvernement !

Comment l’assemblage peut-il gouverner ? Il ne le peut pas seul, et quand bien même il le pourrait laquelle des chapelles qu’il regroupe devrait emporter le morceau ?

Ils nous ont dit, dès les résultats connus « le pouvoir quitte l’Élysée, il est à l’Assemblée ! »  et ceux-là même qui veulent une VIème République réinventent une IVème mais sans les talents d’alors.

Des chamailleries de cour d’école aux dénis de démocratie par refus – « on est des insoumis » – des règles de l’Institution qui les abrite, le spectacle est lamentable ! Faut-il voir là une méconnaissance totale de ce qu’est un mandat de député ou la volonté de continuer à « zadéifier » l’Assemblée nationale ? Chacun y verra ce qu’il veut …

Comment cet assemblage NFP peut-il revendiquer Matignon et demander, »en même temps », conscient de sa minorité, que ceux qui peuvent (pourraient) organiser une majorité de « raison », s’abstiennent de toute motion de censure ?

Oui, c’est d’une IVème République sans talents dont ils rêvent ! C’est une assemblée soumise aux insoumis qu’ils réclament.

Comment peuvent-ils se prévaloir de l’intérêt général des Français en restant accrochés au programme (rien que le programme mais tout le programme) de LFI qui ne réunit qu’un électorat limité, plus limité que celui de l’autre extrême ?

Comment peuvent-ils se prévaloir d’avoir barré la route au RN, oubliant qu’ils ne l’ont pas fait seuls, et nous offrir maintenant comme un Rocky horror picture show à la sauce démocrature ?

Comment veulent-ils sortir de l’austérité salariale (ce qu’il faut, effectivement) avec un  SMIG – je dis bien SMIG avec le G de garanti) dont la charge pour les PTE et PME serait financée par un fonds de compensation alimenté par les grandes entreprises ? N’y a -il pas une économiste, universitaire, dans cette équipe-là ? Cette députée qui veut capter les économies des Français pour refinancer la dette publique a-t-elle réfléchi à ce que ces économies sont celles du Français-moyen, le même qui est de plus en plus tenté de voter à l’extrême droite.

Ce Nouveau front populaire est, tout entier, un affront populaire ! Il faut le voir comme un bloc et aucun de ceux qui s’en sont prévalus, élection oblige, ne doit en être détaché. Ils ne pouvaient ignorer ce qu’ils faisaient en se rangeant sous cette étiquette.

Á l’autre extrême il faut voir aussi comme un tout indissociable l’attelage d’opportunité qui a fait joindre des Républicains au RN. Ils ont, à leur façon, fait eux aussi un affront à l’Histoire dont ils se disent les héritiers.

Il faudrait voir comme un tout ce qu’il y a entre ces deux extrêmes. Il faut que barrage républicain laisse place à un bloc républicain. Il faut pour cela que ces élus du centre laissent sur étagère le dogmatisme, et l’égo aussi, qui fait ne pas voir ce que sont les attentes immédiates du corps social. Un récent premier ministre ambitionnait un plan Marshall pour la classe moyenne … il n’est que temps de le ressortir … et de l’activer !  Face au progressisme trop souvent sociétal[2] c’est un radicalisme républicain qu’il faut retrouver.

Michel Monier,

Membre du Think tank CRAPS -Cercle de recherche et d’analyse de la protection sociale est ancien DGA de l’Unedic.

 

[1] « Le CNR est mort, vive le CNR ! N’insultons pas l’Histoire ! », Revue politique et parlementaire, 14 septembre 2022, Michel Monier.

[2] « Le Macronisme, Mélenchonisme de gouvernement. », Roger Scrutant, revue politique et parlementaire, 23 juillet 2024.

 

Michel Monier

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Au bord du gouffre

Au bord du gouffre

ParHamid Enayatet1 autre

Le 23 juillet, Massoud Pezeshkian, actuel président iranien, a déclaré : « Nous ne pouvons plus fournir d’eau à la...

Trump et Poutine se rencontrent en Alaska : quels sont les scénarios ?

Trump et Poutine se rencontrent en Alaska : quels sont les scénarios ?

ParWilliam Thayet1 autre

La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska doit permettre de mettre fin à la guerre en Ukraine....

Nos jeunes ruraux méritent mieux : l’urgence d’agir pour leur santé mentale

Nos jeunes ruraux méritent mieux : l’urgence d’agir pour leur santé mentale

ParRosie Bordet

Dans nos campagnes, le silence est parfois plus assourdissant qu’en ville. Derrière les paysages apaisants et les liens de proximité...

Port de commerce en Mer Noire

Les PME entre soulagement et inquiétudes sur les droits de douane transatlantiques

ParBernard Cohen-Hadad

Si la stabilité et la prévisibilité sont les bienvenues, le Gouvernement doit (ré)agir pour défendre notre économie et nos emplois...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Et si le 8 mai et le lundi de Pâques devenaient les « Jours de la Défense » ?
Politique

Et si le 8 mai et le lundi de Pâques devenaient les « Jours de la Défense » ?

La Nouvelle Calédonie : premier essai pour la subsidiarité ascendante
Politique

La Nouvelle Calédonie : premier essai pour la subsidiarité ascendante

Le suicide politique programmé de François Bayrou : mourir debout pour que la France cesse de vivre à crédit 
Politique

Le suicide politique programmé de François Bayrou : mourir debout pour que la France cesse de vivre à crédit 

Le DOGE : une source d’inspiration pour la France ?
Politique

Le DOGE : une source d’inspiration pour la France ?

Le plan Bayrou entre risque politique et mesures paramétriques : une occasion manquée ?
Politique

Le plan Bayrou entre risque politique et mesures paramétriques : une occasion manquée ?

François Bayrou seul responsable ?
Politique

François Bayrou seul responsable ?

Communiqué du Comité de Soutien International à Boualem Sansal
Politique

Libération de Boualem Sansal : le comité de soutien hausse le ton

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique
Politique

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique

Article suivant
Jean Staune, La Grande mutation, Diateino, 304 p., 23,90 €.

Jean Staune, La Grande mutation, Diateino, 304 p., 23,90 €.

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire