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dans N°1113

Les années 1980 marquent une bascule du socialisme européen qui n’a jamais retrouvé depuis ni son originalité programmatique ni sa force d’attraction antérieure

ParGilles VergnonetOlivier Dard
30 juin 2025
Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire
Interview

« Changer la vie ?» Ce programme en forme de slogan qui fut celui du Parti socialiste des années 1970 permet à Gilles Vergnon de brosser, bien au-delà du cas français, un panorama du socialisme européen et de ses évolutions tout au long du XXe siècle et de questionner ses perspectives actuelles.

Revue Politique et Parlementaire – Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans cette ample synthèse qui couvre un siècle et demi d’histoire du socialisme ?

Gilles Vergnon – Cet ouvrage procède d’abord d’un cours professé pendant plus de quinze ans à des générations d’étudiants français et étrangers de Sciences-Po Lyon. Cet enseignement a permis de suivre dans la durée les évolutions de l’objet étudié, et sa mise à jour régulière a fourni le socle de connaissances indispensable à l’écriture. Au-delà, l’histoire du socialisme est, depuis longtemps, un de mes centres d’intérêt et il me semblait indispensable de proposer au public français et francophone et, je l’espère, au-delà, une synthèse manquant de puis longtemps : celle de Donald Sassoon (One Hundred Years of European Socialism), d’ailleurs non traduite, date de 1996 tandis que d’autres titres n’abordaient que de manière partielle ou monothématique mon sujet. Évidemment, le livre est écrit de France, et j’ai essayé de surmonter ce biais « national » en n’accordant pas plus de place que nécessaire au socialisme autochtone qui n’occupe pas toujours – c’est un euphémisme… – une place centrale en Europe, et en restituant toute leur importance aux social-démocraties germaniques, scandinaves, au Labour britannique, ou aux partis d’Europe du sud, grec, italien et ibériques. Au lecteur de dire si le pari est tenu.

RPP – Les scansions chronologiques qui rythment votre ouvrage correspondent pour une part à des césures d’histoire générale mais vous arrêtez « l’âge d’or » en 1980, une date moins évidente, pour lui faire succéder « le temps des doutes ». Pourquoi un tel choix ?

Gilles Vergnon – L’année 1980, ou plutôt la séquence qui couvre les années 1976 (défaite historique de la social-démocratie suédoise, au pouvoir depuis 1932) à 1982 (chute du gouvernement de Helmut Schmidt en Allemagne) ou 1983 (retrait de Bruno Kreisky en Autriche) marque effectivement un tournant historique avec les défaites en chaîne des puissantes social- démocraties d’Europe centrale et septentrionale. Ces partis cumulaient, surtout en Autriche et en Scandinavie, de longues plages de gouvernement depuis 1945 au moins, et ils semblaient être devenus dans ces pays les « vrais partis nationaux », au sens du réformiste Albert Thomas avant 1914 : des partis en position hégémonique autour desquels pivote l’ensemble de la vie politique et sociale. De plus, ils avaient construit, sous des formes et des noms différents d’un pays à l’autre, des dispositifs pérennes de compromis social associant patronat et syndicat, « capital » et « travail » régulant des marchés et des cadres de production restés largement nationaux. Parfois même, surtout en Suède et en Autriche, ils se posaient la question d’un « au-delà de l’État providence », ne se contentant pas de la gestion a minima d’un « capitalisme socialisé » gelé pour l’éternité. En Suède, le gouvernement d’Olof Palme envisageait, avec ses « fonds salariaux » de donner un poids déterminant aux salariés dans le contrôle de la production tandis qu’en Allemagne, sous une forme plus édulcorée, la loi de 1976 sur la Mitbestimmung (codécision) permettait la participation paritaire des salariés à l’administration des entreprises de plus de 2 000 salariés. Les défaites électorales, dont l’acmé survient en mai 1979 au Royaume-Uni avec l’arrivée de Margaret Thatcher aux affaires, balayent les perspectives les plus ambitieuses. Au-delà des variantes nationales (usure gouvernementale, contestation fiscale en Suède et au Danemark, incapacité des travaillistes britanniques à imposer le compromis social à un mouvement syndical décentralisé et peu « discipliné »…), l’enchaînement des revers procède bien de l’épuisement d’un agencement installé en 1945, voire auparavant en Scandinavie, dans un contexte de récession économique (les deux « chocs pétroliers » de 1973 et 1979) et d’absence de majorité pour aller au-delà. L’arrivée concomitante au pouvoir des partis socialistes d’Europe « du sud » (1981 en France et en Grèce, 1982 en Espagne, 1983 en Italie…) ne permet pas un « passage de relais ». Plus faibles, agissant dans un paysage politique morcelé, avant tout soucieux de transition démocratique et de modernisation économique et sociale pour les pays sortant de dictatures, ou échouant dans leur « relance » comme en France en 1981-1982, ils ne créèrent jamais de nouveau « modèle », comme la Grande-Bretagne de Clement Attlee en 1945-1950 ou la Suède d’Olof Palme dans les années 1970 : le « mitterrandisme » français ou le « felipisme » espagnol sont restés des produits d’usage interne.

À cet égard, les années 1980 marquent une bascule du socialisme européen qui n’a jamais retrouvé depuis ni son originalité programmatique ni (ceci expliquant cela…) sa force d’attraction antérieure.

RPP – Un des intérêts majeurs de votre livre tient à sa perspective comparatiste et européenne. Sur quels critères pourrait-on définir une européanité du socialisme ?

Gilles Vergnon – Trivialement, le socialisme est européen, car il n’est jamais vraiment parvenu à s’implanter durablement hors de son berceau géographique d’origine,
contrairement à son « frère ennemi » communiste qui « règne » encore de la Chine à Cuba. La rétraction du socialisme en Israël ou sa quasi-disparition au Japon et en Argentine, renforce encore ce trait originel, même si subsistent d’importants partis travaillistes dans les anciens dominions britanniques d’Australie et de Nouvelle- Zélande, voire au Canada. Plus sérieusement, l’ « européanité » du socialisme pose la double question de son rapport à l’Europe comme espace historique et civilisationnel, et celle de son rapport à la construction européenne engagée depuis les années 1950. Sur le premier aspect, le socialisme s’inscrit dans l’histoire longue du continent, dans ses rapports complexes mais évidents avec la philosophie des Lumières du XVIIIe siècle, avec le libéralisme politique du XIXe siècle et même avec le christianisme, spécialement dans les pays protestants où il s’intrique avec les églises luthériennes en Scandinavie et le pullulement des églises du « dissent » (baptistes, méthodistes, presbytériens…) en Grande-Bretagne. Nombre de parlementaires sociaux-démocrates ou travaillistes ont une formation et un engagement religieux, d’Archibald Fenner Brockway, premier trésorier du Labour et prédicateur baptiste, jusqu’au successeur de Tony Blair, l’ancien Premier ministre Gordon Brown, fils de pasteur et croyant affirmé. À ce titre, même s’il s’en distingue fortement au départ, le socialisme s’insère dès la fin du XIXe siècle dans la nébuleuse des « gauches » européennes dont il constitue l’aile radicale avant de céder cette place à d’autres (communistes puis « Insoumis » en France…). Reste qu’il y affirmait une incontestable originalité, en affirmant longtemps le primat de la question sociale et d’une solution « organisationniste » (Émile Durkheim) dans un cadre démocratique passant par le contrôle ou la régulation de la production, par des nationalisations, des politiques contracycliques, des institutions de compromis social, plus rarement par la promotion de l’économie mutualiste et coopérative, pourtant très populaire aux débuts du mouvement.

L’abandon de fait de cette perspective, sans vraiment l’avoir remplacée, les dissout dans une gauche ou un « centre gauche » où leur existence propre n’apparaît plus comme indispensable…

Sur le deuxième aspect, le socialisme a initialement,contrairement à ce que beaucoup croient, entretenu un rapport compliqué, méfiant même, envers la construction européenne qui est bien un projet d’inspiration démocrate-chrétienne, le « triomphe idéologique » de ce courant selon le politiste allemand Jan-Werner Müller. Si les socialistes français, belges et néerlandais sont d’emblée enthousiastes (surtout les dirigeants…), la majorité des grands partis d’Europe centrale et du nord restent longtemps plus réticents jusqu’aux années 1970 pour les Danois et les Britanniques, aux années 1990 pour les Autrichiens et les Suédois, au nom de la préservation de leur liberté d’action ou de leur neutralité. Reste que même devenus « tous européens » et désormais tous affiliés au PSE (Parti socialiste européen), les socialistes butent aujourd’hui sur une contradiction majeure. L’Union européenne multiplie les centres de pouvoir (conseil, commission, parlement…), difficiles à conquérir à la différence du cadre national : même en se contentant des pays-clefs, il faudrait une majorité simultanée dans au moins cinq États pour peser réellement, une situation qui ne s’est produite qu’à la fin des années 1990, sans que les socialistes fussent aptes à s’en saisir. Et le PSE achoppe aussi sur l’absence de « peuple européen », l’Europe étant (encore ?) constituée de nations non interchangeables qui conservent leur légitimité comme cadre de l’action politique. L’européanité  du socialisme s’identifie aujourd’hui, pour ses adhérents comme pour nombre de ses électeurs à l’adhésion à l’Union européenne, à son projet et à ses institutions.

Si l’on doit admettre que l’espace européen donne l’échelle et la masse critique indispensables à la nécessaire réorientation des économies du continent (décarbonation, réindustrialisation…), force est de constater que le cadre institutionnel l’entrave souvent plus qu’il ne la facilite.

RPP – Votre livre s’intitule « Changer la vie », un titre de programme célèbre que vous faites suivre d’un point d’interroga- tion. Quel bilan et quelles perspectives peut-on tirer de l’examen de ce « temps du socialisme » ?

Gilles Vergnon-«Changer la vie»désigne aussi l’hymne écrit en 1977 pour le Parti socialiste par Herbert Pagani (paroles) et Mikis Theodorakis (musique) dont le refrain « Changeons la vie ici et maintenant » incarnait une immense ambition, supérieure encore à celle qui figurait dans le programme éponyme de 1972 qui se proposait néanmoins de parachever la démocratie par la conquête de la « démocratie économique ». Pour autant, on ne peut étudier le socialisme européen à l’aune de son incarnation française. Si l’on examine ce courant à l’échelle de son histoire, il est juste de constater qu’il a beaucoup changé dans la durée, avec deux étapes majeures : l’acceptation explicite en 1918-1920 des règles de la démocratie, actée dans le refus du bolchevisme, et la banalisation de sa participation gouvernementale, initiée avant 1939, surtout en Scandinavie, généralisée après 1945. Quel bilan esquisser de ses actions ? S’il n’a pas « changé la vie » au sens espéré par nombre de militants, il a beaucoup contribué, avec d’autres (communistes et démocrates-chrétiens français, belges et italiens, agrariens scandinaves, voire ce conservateur très particulier qu’était Charles de Gaulle…) à l’installation en Europe occidentale, des « États sociaux », et à façonner ce que le travailliste anglais Richard Crossman appelait un « Welfare capitalism », un « capitalisme providentiel » incontestablement adouci par rapport à sa contre- partie états-unienne. C’est la plus grande réussite du socialisme comme courant que d’avoir incorporé à l’existence quotidienne ce « morceau de révolution » – selon l’expression de Victor Griffuelhes ce syndicaliste révolutionnaire de la « Belle époque » qui en niait la possibilité en l’absence de bouleversement d’ensemble – qu’est la sécurité sociale qui, elle, a incontestablement changé la vie de dizaines de millions de personnes. Les perspectives d’avenir sont plus sombres ou, au minimum, plus nébuleuses…

Le courant socialiste a été pris à contrepied par l’effondrement du bloc soviétique qui l’a privé d’un adversaire qui incarnait aussi une « alter- économie » qui l’inspirait parfois.

Par l’accélération de l’intégration européenne qui n’est pas pour autant une voie royale vers « l’Europe sociale » présentée comme le nouvel horizon, et surtout par la mondialisation de l’économie qui sape les possibilités de compromis à l’échelle nationale. L’effondrement de la culture de l’écrit (la « graphospère » chère à Régis Debray) affaiblit aussi un mouvement qui, sans doute plus que d’autres, sauf peut-être les communistes et les nationalistes, a constitué un véritable « peuple du livre ». Ajoutons que le surgissement à grande échelle en Europe des questions qui se nouent autour du couple insécurité/immigration, de ce que le regretté Laurent Bouvet appelait « l’insécurité culturelle », fragilise des socialistes qui pourtant avaient quelques moyens, en retournant à leurs fondamentaux, de répondre à ces problèmes.

Les historiens ne sont pas doués du don de prophétie : impossible de savoir où en seront les socialistes dans quelques années, encore moins dans quelques décennies. Quelques partis ont fait preuve d’une incontestable capacité à rebondir, comme au Danemark ou au Portugal, en prenant à bras-le-corps des questions centrales, le retour à la croissance au Portugal ou la régulation de l’immigration au Danemark d’autres sont encalminés dans leurs pratiques gestionnaires comme en Allemagne ou, pire encore, dans le déni de réalité… Le minimum serait sans doute de partir du réel, de se demander pourquoi les électeurs font défaut ou, variante de la question, pourquoi ceux issus des couches populaires ont, le plus souvent, été perdus. Mais l’historien n’est pas non plus un conseilleur, et il ne peut guère aller plus loin. Pour reprendre la phrase de conclusion de mon livre, le reste est l’affaire du futur…

Gilles Vergnon

Maître de conférence HDR émérite en histoire contemporaine

Propos recueillis par Olivier Dard

Gilles Vergnon

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