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dans Politique

Olivier Marleix : « Si nous voulons être une alternative pour 2027, nous devons être unis et parler d’une seule voix »

ParOlivier Marleix
25 mai 2023
Olivier Marleix : « Si nous voulons être une alternative pour 2027, nous devons être unis et parler d’une seule voix »

Olivier Marleix  est député d’Eure-et-Loir. Il préside le groupe Les Républicains depuis  le 28 juin 2022. Durant  cet  entretien  accordé conjointement à la Revue Politique  et Parlementaire et la radio Fréquence Protestante, il  revient sur les deux propositions de lois de sa famille politique visant à « reprendre la main sur l’immigration ». Olivier Marleix dresse également un premier bilan en tant que patron  des députés républicains.

Lors de la présentation de sa feuille de route des 100 jours, la Première ministre pointait des divergences au sein de votre famille politique pour justifier le report de l’examen du projet de loi immigration. Pour vous, elle a clairement dépassé les bornes ?

Olivier Marleix – (Rire). Très sincèrement, je n’ai pas compris. Il n’existe aucune divergence chez Les Républicains. L’interview dans le JDD avec Bruno Retailleau et Éric Ciotti montrait qu’il y avait une totale unité de notre famille politique. En revanche, ce n’est pas le cas de la majorité qui est très clairement divisé. Il suffit d’écouter les discours publics de Monsieur Darmanin qui dit un jour « on a un texte pour durcir » et le lendemain, le porte-parole du gouvernement qui va au Danemark pour dire « regardez comment c’est catastrophique quand un gouvernement social-démocrate décide de mettre des mesures trop à droite sur  l’immigration ». Ce gouvernement découvre les limites du « en même temps ». En matière d’immigration, un choix s’impose !  La majorité est clairement divisée. C’est la septième fois qu’il change de position sur leur texte. On ne comprend plus rien. Il y a dans la macronie, une aile gauche qui refuse un texte qui durcit les conditions d’accueil des étrangers.

Vous avez présenté au côté d’Éric Ciotti et Bruno Retailleau  dans les colonnes du JDD, deux propositions de lois pour  « reprendre la main sur l’immigration ». Que répondez-vous à ceux qui verront dans votre initiative parlementaire un moyen de réaffirmer votre opposition à Emmanuel Macron après l’épisode de la réforme des retraites ?

Olivier Marleix – Dans cette Assemblée nationale où il n’y a pas de majorité, chaque groupe est placé devant ses responsabilités. Pour les retraites, nous avons fait le choix de voter ce texte parce que nous assumons que la France ne devait pas être le pays où on travaille le moins dans l’année et le moins dans une vie. Ce n’est pas possible ! Pour créer de la richesse, nous devons travailler un peu plus. Cependant, il y a des sujets sur lesquels, nous avons clairement exprimé nos désaccords au président de la République. C’est le cas du projet de loi sur l’immigration qui était un texte très confus dans ses objectifs. La volonté de créer un nouveau titre de séjour nous paraissait inacceptable. Ce titre allait créer un nouvel appel d’air, ce dont nous n’avons pas besoin.

Aujourd’hui on explose les compteurs ! La France a accueilli en 2022, 500.000 étrangers, l’équivalent de la ville de Toulouse.

Si on veut le comparer à un chiffre, prenons le cas de la crise du logement,  on construit  350.000 logements par an, si vous mettez ces deux chiffres ensemble, vous voyez qu’il y a un problème de capacité d’accueil, d’assimilation à un moment. C’est le double de ce qui se passait sous Nicolas Sarkozy ! En 2007, il y avait 2,9 millions d’étrangers autorisé à séjourner en France. A la fin de son quinquennat, il n’y avait que 2,6 millions. On a inversé la courbe. A la fin du mandat de François Hollande,  nous sommes remontés à 2,9 millions, aujourd’hui nous sommes à 3,7 millions.  Il y a vraiment un laisser-aller qui nous dépasse totalement.

Le primat que vous préconisez sur ce sujet migratoire tout au moins, de la loi fondamentale sur les traités de l’UE constituerait-il une rupture avec les engagements européens  de LR ? D’aucuns déjà dans la majorité présidentielle paraissent vous le reprochez.

Olivier Marleix – Non pas du tout !  Nous avons proposé deux textes. D’abord,  un projet de loi ordinaire qui permet d’aller dans le sens de nos traités. Avec ce texte, on peut déjà faire pas mal de choses. Sur le regroupement familial, Emmanuel Macron a assoupli les conditions, en permettant sous son premier quinquennat l’accueil des fratries. C’est possible aujourd’hui de le réduire. Nos voisins européens ont des conditions plus dures.

Nous avons une particularité en  France qui est l’absence de la notion d’immigration dans notre loi fondamentale.

On laisse donc rentrer dans notre droit national, la jurisprudence internationale sans aucun filtre. En France, le juge peut ne pas appliquer la loi, s’Il  estime qu’elle est contraire à une jurisprudence internationale. Cette situation est incompréhensible dans un pays qui semble organiser l’impuissance du politique, de la  loi votée, promulguée et déclarée conforme par le Conseil constitutionnel. Il faut remettre de l’ordre dans tout ça ! Chez les Allemands par exemple, membre également de la CEDH, la Cour constitutionnelle sert de filtre en interprétant à sa manière les différentes jurisprudences des cours européennes. Nous voulons donner le dernier mot sur les questions migratoires au législateur français.

Une meilleur assimilation des étrangers passe-t-elle forcément par une sanctuarisation dans la constitution ?

Olivier Marleix – Nous proposons juste une modification dans la Constitution. C’est une proposition faite par le sénateur Phillipe Bas qui dispose que «  Nul ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune ». Il s’agit de mettre un terme de recours, de conflit devant les tribunaux après l’affaire Baby Loup. En inscrivant cette disposition, les entreprises pourraient facilement faire respecter l’interdiction du port du voile dans l’entreprise.

Le sénateur centriste Philippe Bonnecarrère, qui fût rapporteur du projet de loi immigration, a annoncé  que son groupe déposera dans les quinze jours deux propositions de loi sur l’immigration « avec trois lignes directrices : l’efficacité, la faisabilité et le respect tant de la Constitution que des traités européens. Finalement, vous ne vous sentez pas un peu isolés ?

Olivier Marleix – Non ! Cela montre plutôt que nous n’étions pas les seuls à penser que le projet du gouvernement n’était pas le bon. C’est tout simplement le droit d’initiative des parlementaires.

Participerez-vous aux prochaines consultations qui auront lieu du coté de la place Beauvau ?

Olivier Marleix – Je ne sais  pas si le ministre de l’Intérieur a l’intention de reconsulter. S’il nous invite, on lui ramènera les textes que nous avons rédigés.

Pour vous, aucun compromis n’est possible sur le titre de séjour « métier en tension » ?

Olivier Marleix – Il ne peut pas avoir d’ambiguïté sur un tel sujet. C’est une question assez essentielle pour la nation. Gérard Collomb, premier ministre de l’Intérieur sous Emmanuel Macron disait « Aujourd’hui nous vivons côte à côte, demain nous vivrons face à face ».

Il y a une reprise en main de notre destin à opérer.

Les Français ont un  véritable doute sur la politique aujourd’hui. Je crois que c’est un sujet essentiel pour l’avenir de la nation, pour la paix, pour la confiance dans la vie politique. On n’a pas le droit de faire semblant sur un sujet aussi important. Nous ne nous prêterons pas à un petit compromis ambiguë du « en même temps » de Monsieur Macron.

Si aucun accord n’est trouvé irez-vous jusqu’à déposer une motion de censure ?

Olivier Marleix – Non , j’ai dit que je déposerai une motion de censure si le gouvernement avait la tentation de faire voter par 49.3 un texte qui ne nous conviendrait pas.

Est-ce une position qui vous paraît partagée par l’ensemble de votre groupe ?

Olivier Marleix – Oui, Clairement.

Existe-t-il à vos yeux une majorité alternative si le gouvernement de Madame Borne était mis en minorité ?

Olivier Marleix – La motion de censure fait tomber un gouvernement,  la suite dépend du président de la République qui peut en nommer un autre.

Pensez-vous que la France traverse une crise démocratique ? 

Olivier Marleix – Non,  je ne crois  pas. Il y a certes des circonstances particulières, une vie politique très éclatée avec une majorité relative à l’Assemblée nationale qui est un choix des Français. Emmanuel Macron face à Marine Le Pen a été réélu par défaut.

Les Français ont fait en sorte qu’il n’ait pas les pleins pouvoirs. Sans majorité absolue, le gouvernement est obligé d’être à l’écoute.

J’observe également une Assemblée qui est loin d’être ingouvernable. Quand on arrive sur des textes de bon sens, comme le projet sur le nucléaire par exemple, une majorité s’est dégagée pour voter le texte.

Vous venez de vous prononcer en faveur de la candidature présidentielle de Laurent Wauquiez. N’est-ce pas un peu prématuré ?

Olivier Marleix – Non ! Dans la Ve République, il faut connaitre le président de la République qu’on élit. On ne peut pas élire un chef d’Etat sur une impulsion, derrière le marketing comme Emmanuel Macron où on se rend compte à l’arrivée qu’il n’existe pas de projet. Il n’est jamais trop tôt pour construire un projet, pour dire aux Français ce qu’on veut faire.

Le vrai problème, avant l’élection de 2027, n’est-il pas d’abord celui de l’absence de majorité à l’Assemblée ? Cette législature est-elle viable ?

Olivier Marleix – Cette législature est viable, à condition que l’exécutif renonce à une forme d’arrogance.

Il faut que le président rompre avec la stratégie de fracturation du pays.

Pour être réélu, Emmanuel Macron a radicalisé les électeurs de droite et de gauche, pour se positionner comme le défenseur contre les extrêmes. Ce jeu est totalement délétère ! Emmanuel Macron doit apprendre à gouverner différemment.

Bientôt un an à la tête du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, quel bilan tirez-vous ?

Olivier Marleix – Nous étions un peu sonnés après l’élection présidentielle avec le score de Valérie Pécresse. Nous nous sommes reconstruits progressivement. On a créé à l’Assemblée nationale un collectif mis à l’épreuve par cette reforme impopulaire des retraites. C’était en dépit de tout, une question d’honnêteté politique. Il y a eu pleins de défauts dans la méthode du gouvernement. Nous avons évité les 65 ans qui était très brutal. J’ai la conviction que le Rassemblement national ne reviendra pas sur la retraite à 64 ans comme Marine Le Pen le promet. En politique, même si c’est difficile et impopulaire, il faut avoir le courage de dire la vérité.

Comment vit le groupe après cette séquence retraite ?

Olivier Marleix – C’était un moment de tension qui a eu son utilité. Les députés de mon groupe ont compris que la division rendait illisible notre position et que si voulions être une alternative pour 2027, nous devons être unis et parler d’une seule voix.

Olivier Marleix
Député d’Eure-et-Loir
Président du groupe Les Républicains
Propos recueillis par Carlyle Gbei

Olivier Marleix

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