Devoir rappeler que l’automobile a bien été un facteur de modernisation et de libération des sociétés dans lesquelles elle s’est implantée est étrange. Cela en dit surtout long sur la domination actuelle d’un récit orienté, négateur des libertés fondamentales que la motorisation de l’époque industrielle a pourtant contribué à édifier tous azimuts. Dans la phase de double crise, de production et d’usages, que connaît présentement l’automobile, reformuler l’essence même des principes constitutifs de l’automobilisme est donc plus que jamais nécessaire.