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dans N°1115, Société

Le « nouveau révisionnisme » relativise la réalité du crime perpétré par Vichy

Laurent JolyParLaurent Joly
9 décembre 2025
Le « nouveau révisionnisme » relativise la réalité du crime perpétré par Vichy
Interview

Le livre que Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS et grand spécialiste de la persécution des juifs sous le régime de Vichy, vient de publier chez Grasset, Le savoir des victimes. Comment on a écrit l’histoire de Vichy et du génocide des juifs de 1945 à nos jours, est un livre important et dont le thème résonne dans notre actualité politique et médiatique. La RPP l’a questionné.

Revue Politique et Parlementaire – Nous avons l’habitude de demander aux chercheurs que nous interrogeons les raisons qui les ont conduits à choisir tel champ de recherche et à publier tel livre. Qu’est-ce qui vous a donc amené à vous spécialiser sur ce sujet depuis votre thèse consacrée au Commissariat aux questions juives de Vichy jusqu’à aujourd’hui ?

Laurent Joly – Étudiant en histoire à l’Université de Strasbourg, j’ai été marqué par le discours du président Chirac du 16 juillet 1995 reconnaissant le rôle de l’État français dans la déportation des juifs voulue par les nazis puis, plus encore, par le procès de Maurice Papon, secrétaire général à la préfecture de la Gironde sous l’Occupation ayant contribué de 1942 à 1944 à la déportation de 1 600 juifs vers les camps de la mort. Au moment de choisir mon sujet de Master (on disait maîtrise encore à l’époque), j’ai donc regardé du côté de Vichy et de la Shoah. J’ai alors opté pour une tentative d’essai biographique sous l’angle de l’antisémitisme consacrée au premier Commissaire général aux questions juives de Vichy Xavier Vallat (1891-1972). J’ai eu la chance du débutant en découvrant un fonds exceptionnel et inédit : les archives privées de Vallat, très riches et merveilleusement bien classées par un archiviste lyonnais, Henri Hours (1926-2017). J’avais là la matière d’une biographie que j’ai faite en parallèle de ma thèse sur le Commissariat général aux questions juives. Là encore j’ai bénéficié d’un coup de chance formidable : en 1998, Serge Klarsfeld avait exhumé dans les caves de la Direction des Domaines les dossiers individuels de carrière des quelque 2 500 agents du Commissariat général aux questions juives entre 1941 et 1944. Un fonds unique – pour aucune autre administration de Vichy on a conservé l’intégralité des dossiers, de la dactylo au directeur – qui permettait d’écrire une histoire par le « bas », à travers ses agents, du ministère de l’antisémitisme d’État. C’est ainsi que j’ai commencé à me spécialiser dans l’étude du régime de Vichy, de sa politique anti-juive et des fondements idéologiques de celle-ci.

RPP – Votre nouvel ouvrage porte sur la manière dont on a écrit l’histoire de la politique anti-juive de Vichy et de la Shoah depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi vous être attelé à ce sujet et l’avoir fait maintenant ?

Laurent Joly – En dépit des travaux pionniers d’Henry Rousso sur la mémoire de Vichy, il n’existait pas vraiment, sur l’histoire de l’histoire de Vichy et du génocide des juifs, d’équivalent de ce que l’on peut trouver sur l’histoire de la Résistance (Laurent Douzou) ou celle de la guerre d’Algérie (Raphaëlle Branche). Cette lacune m’est apparue particulièrement évidente au moment où, à la faveur d’un essai tapageur sur l’histoire de France (Destin français, 2018), le polémiste Éric Zemmour est venu ressusciter les vieilles justifications pétainistes sur Vichy protecteur des juifs français. Quelques années avant, en 2013, j’avais rendu compte dans Yad Vashem Studies d’un très mauvais livre d’histoire, d’Alain Michel, inspiré par le gendre de Pierre Laval, qui tentait de démontrer, sans le moindre support d’archives et contre toute l’historiographie, que l’action du gouvernement de Vichy était le principal facteur expliquant le taux de survie élevé des juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale ! Ce livre avait suscité la consternation parmi les spécialistes. Mais, Zemmour, avec son instinct, avait fondu sur l’occasion… Bref, en 2013, comme en 2018, je comprenais qu’on avait affaire à une reprise, mise au goût du jour, des arguments des défenseurs du maréchal Pétain et de Pierre Laval lors des grands procès de 1945. Mais ce qu’il y avait entre ces premières justifications et les années 2010, je l’ignorais très largement. Qu’avait-on écrit sur le sujet, hors du monde académique, dans les années 1950, 1960, 1970, 1980, etc. ? Tout cela, j’avais à l’apprendre. À partir de 2019, je me suis lancé pleinement dans mon projet, multipliant les lectures et pistant des fonds d’archives inédits, de journalistes, d’historiens, d’acteurs politiques ou mémoriels.

RPP – Pouvez-vous présenter à nos lecteurs, en quelques mots, les grandes étapes de cette écriture de la politique anti-juive de Vichy ?

Laurent Joly – La première étape est restée confidentielle pour le grand public alors qu’elle est fondamentale et de longue portée sur le plan scientifique. Fondé dans la clandestinité afin de documenter la persécution subie par les juifs sous l’Occupation, le CDJC, Centre de documentation juive contemporaine, d’Isaac Schneersohn, accède dès 1945-1946 à des sources exceptionnelles : il récupère les papiers du « service juif » de la Gestapo à Paris, laissés rue des Saussaies, et peut accéder aux fonds de l’ex-Commissariat général aux questions juives. Bref, il dispose d’un premier matériau, exceptionnel pour l’époque, permettant d’écrire une première histoire du sort des juifs sous Vichy et l’Occupation. Les chercheurs du CDJC se mettent au travail. Ils se forment sur le tas au métier d’historien. Les deux principaux sont Léon Poliakov et Joseph Billig. En une dizaine d’années, le CDJC publie une trentaine d’ouvrages, dont plusieurs recueils de sources. L’essentiel de ce qu’on sait aujourd’hui sur l’action de Vichy ou le rôle de l’opinion publique se trouve déjà dans ces livres. Sauf qu’à part le monde savant (Henri Michel et la Revue d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale) et le lectorat confidentiel des publications du Centre, presque exclusivement communautaire, personne ne connaît et ne s’intéresse aux travaux du CDJC. Le grand public cultivé et le public scolaire sont très largement tenus dans l’ignorance des crimes antisémites de Vichy. Les choses commencent à changer à partir de 1967. C’est une date charnière. Un an avant 68, une partie de plus en plus importante du public est désireuse d’une autre vision des années noires. Un livre fait alors sensation, c’est La Grande Rafle du Vel d’Hiv de Claude Lévy et Paul Tillard (Robert Laffont), deux militants de la mémoire. C’est le début d’un processus qui mène à la situation que nous connaissons depuis les années 1990 avec une reconnaissance par l’ensemble de la nation de la politique criminelle de Vichy.

RPP – Revenons sur le premier révisionnisme. Il commence donc très tôt après les faits alors que beaucoup d’acteurs sont encore en vie. Quels en ont été les auteurs et les vecteurs ? Quel écho a-t-il eu ?

Laurent Joly – J’identifie deux acteurs principaux que je suis sur plusieurs décennies : le gendre de Laval, René de Chambrun (1906-2002) et l’avocat vedette de Pétain Jacques Isorni (1911-1995). Le premier, avocat fortuné, tenant salon place du Palais Bourbon à Paris, trouve des relais au-près d’Historia ou de la maison Plon. Il a beaucoup d’entregent. Et c’est un infatigable épistolier et solliciteur. Bref, jusque dans les années 1970, il parvient à imposer, auprès d’un large

public, la vision certes peu reluisante d’un Laval « maquignon », adepte du « pacte avec le diable », qui a livré les juifs étrangers mais pour sauver les juifs français… Quant au maréchal Pétain, on lit couramment à l’époque qu’il a fait au mieux, qu’il s’est « indigné en vain », qu’il a « protesté », contre les demandes allemandes, etc.

RPP – De la fin des années 1960 au début des années 1980, un consensus historique semble se dégager en France. Qu’est-ce qui l’explique ? Et pourquoi ne dure-t-il pas ?

Laurent Joly – Une nouvelle génération est prête à entendre la vérité sur la période de Vichy, quitte parfois à en redemander, à verser dans une sorte de masochisme. Cela permet aux travaux scientifiques d’obtenir un rayonnement sans précédent. C’est le cas du livre de Robert Paxton La France de Vichy (Seuil, 1973), que l’on présente souvent comme « révolutionnaire » en oubliant que, dans les faits, il s’inscrivait dans le sillage des travaux de Joseph Billig ou d’Henri Michel. Le consensus vers 1981 est quasi total et sur tous les plans, des universitaires aux journalistes grand public (Henri Amouroux ou Raymond Tournoux) en passant par les auteurs de manuels scolaires (les programmes changent en 1983 et on parle enfin clairement de la collaboration ou de la rafle du Vel d’Hiv). Le consensus est malmené quand, à cette victoire historiographique et mémorielle, des militants de la mémoire – Serge Klarsfeld principalement – réclament aussi justice : le procès de la politique anti-juive de Vichy. Ils se heurtent pendant 14 ans à un président de la République, François Mitterrand (1916-1996), qui entretient un rapport compliqué avec le passé de Vichy (qui est aussi son passé personnel) et bloque les procédures judiciaires visant d’anciens hauts fonctionnaires de Vichy (Leguay, Papon, Bousquet…). Les méthodes de Klarsfeld, son intransigeance heurtent la plupart des universitaires spécialistes. L’harmonie grandissante entre le monde des historiens et le CDJC qu’on peut observer des années 1940 aux années 1970 est soudain rompue. J’en ai vraiment pris conscience en observant les controverses mémorielles à travers les fonds et correspondances privés.

RPP – Il y a vraiment un « moment Klarsfeld » auquel vous consacrez d’ailleurs tout un chapitre et Serge Klarsfeld figure d’ailleurs en couverture de votre livre, pouvez-vous nous rappeler son importance ?

Laurent Joly – Klarsfeld donne vraiment le la aux années 1980-1990, sur les plans historiographique (avec Vichy-Auschwitz), mémoriel (son récit inspire les discours commémoratifs de Jacques Chirac en 1986 et 1995) et judiciaire (il parvient à imposer le verdict de son choix au procès Papon, pliant la décision judiciaire à la vérité historique)… C’est la thèse que je défends. Certains m’ont reproché d’invisibiliser d’autres acteurs, mais le rôle central de Klarsfeld ne peut être contesté.

RPP – Aujourd’hui nous assistons à un nouveau révisionnisme qui présente des similitudes mais aussi des différences avec l’ancien. Qui en sont les promoteurs et comment le caractériser ?

Laurent Joly – À l’origine, le terme de « révisionnistes » désigne ceux qui militent pour « la révision du procès du maréchal Pétain ». En 1957, dans son livre Les Accords secrets franco britanniques de novembre-décembre 1940. Histoire ou mystification (PUF), l’ancien général gaulliste devenu historien Gaston Schmitt propose également de qualifier de révisionnistes « toutes les tentatives pour réhabiliter la politique de Vichy et ses auteurs ». Le terme s’impose alors. En 1971, présentant une bibliographie sur la France de 1934 à 1958 en vue du programme du CAPES et de l’agrégation d’histoire, Jean-Baptiste Duroselle consacre ainsi une rubrique à l’ « école « révisionniste » », qui poursuit, note-t-il, la réhabilitation de Pétain et de Laval. Jusque dans les années 1960, les livres favorables à Vichy étaient bien représentés dans les librairies. À partir des années 1970, face au courant « paxtonien », le révisionnisme devient peu à peu marginal. Le « nouveau révisionnisme » se camoufle davantage. Il utilise des arguments plus modernes et consensuels. Il va admettre l’antisémitisme de Vichy, voire dénoncer le caractère « inique » du statut d’octobre 1940, pour souligner qu’en 1942 Vichy a réussi à sauver les juifs français de la déportation en sacrifiant les étrangers aux nazis. De Claude Gounelle ou Alfred Fabre-Luce dans les années 1970 à Alain Michel ou Jean-Marc Berlière de nos jours, ce « nouveau révisionnisme » joue sur les mêmes ressorts, présente d’étonnantes similitudes : la disqualification systématique de toute la recherche académique (une « doxa », un « lobby »), la mise en avant stratégique d’auteurs « juifs » (Robert Aron, Léon Poliakov ou Annie Kriegel) dont on cite pieusement des arguments d’autorité sans portée ou tirés de leur contexte ; l’invocation de statistiques fantaisistes destinées à frapper les esprits (90 ou 95 % de juifs français rescapés), etc. Le tout forme un tissu mensonger destiné à relativiser la réalité du crime perpétré par le régime de Vichy à l’été 1942, établie par l’historiographie, sanctionnée par les tribunaux, du procès Pétain (1945) au procès Papon (1998), et officiellement reconnue par les plus hautes autorités de l’État depuis le discours présidentiel du 16 juillet 1995.

RPP – Cette histoire tourmentée montre que rien n’est acquis et que les faits historiques pourtant les plus manifestement avérés peuvent être remis en cause. Quelles leçons peut-on en tirer ?

Laurent Joly – Tout simplement que le travail historique exige parfois une grande ténacité, que certains sujets sont plus particulièrement chargés sur le plan politique, mémoriel, et qu’il faut sans cesse rappeler les faits, les faits, et encore les faits…

RPP – Aujourd’hui, nous assistons aussi à un resurgissement de l’antisémitisme d’une ampleur inédite depuis la Deuxième Guerre mondiale. Là encore, que peut en dire le spécialiste à ses concitoyens ?

Laurent Joly – Aujourd’hui, en France, l’antisémitisme est interdit. Un mouvement politique ou un journal qui proposeraient de restreindre les droits des citoyens juifs, comme il en existait dans la France des années 1930 et sous l’Occupation, ne sont même plus imaginables. C’est l’une des conséquences positives des drames de la Seconde Guerre mondiale et de la collaboration. L’antisémitisme, c’est le mal absolu. Être accusé d’être antisémite, c’est l’assurance de la marginalité et de la diabolisation. On l’a vu avec Jean-Marie Le Pen dans les années 1980-1990 et aujourd’hui avec Jean-Luc Mélenchon, dont il faut le plus souvent se livrer à l’exégèse des propos visant les juifs pour y déceler de l’antisémitisme – preuve que l’antisémitisme ouvert n’est plus audible : il doit passer par un langage contourné, s’abriter derrière une dénonciation des « sionistes ». Totalement délégitimé sur le plan politique et dans les médias, l’antisémitisme sévit pourtant dans certains secteurs de la société française depuis plusieurs décennies. Dans certaines villes, certains quartiers populaires, les juifs sont partis, partent, en raison de l’hostilité environnante. Même dans la France de 1938, une telle situation n’existait pas, ou de manière très marginale. Ce basculement, du politique au social en quelque sorte, ressortirait peut-être d’une comparaison entre la période que j’étudie et la période actuelle.

Laurent JOLY
Directeur de recherche au CNRS

Propos recueillis par Éric Anceau

Laurent Joly

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