GE se félicite de son implantation forte en France : avec 12 500 employés, 17 sites industriels majeurs, des investissements continus, des partenariats de recherche publics et privés, GE est un acteur industriel de premier plan dans le pays, pleinement orienté vers la transition énergétique et l’innovation.
Voilà plus d’un siècle que de grands groupes étrangers comme GE ont une présence ininterrompue en France. Plus encore que certains autres pays d’Europe, la France présente des avantages intrinsèques qui l’ont rendue, dès la fin des années 1900, particulièrement attractive. À l’heure de la transition énergétique, certains de ces atouts trouvent une nouvelle actualité : une situation centrale en Europe, ouverte sur le monde, une ZEE étendue, trois façades maritimes… Au-delà de sa géographie, le pays a fait des choix qui le placent dans une situation de résilience particulière face aux crises actuelles : stabilité relative des prix malgré la forte inflation européenne et mondiale, sécurité de l’approvisionnement en électricité grâce au parc nucléaire. L’actualité confirme l’attractivité du modèle français qui, dans le contexte de crise, trouve les ressources pour atténuer les impacts.
GE se positionne en France tant sur des activités historiques comme l’hydroélectricité et les réseaux électriques que sur des filières nouvellement créées comme l’éolien en mer et les solutions de décarbonation des centrales à gaz.
Si la France est une destination de nos nouveaux investissements – à titre d’exemple, le nouveau site de fabrication de pales d’éoliennes en mer de Cherbourg, qui a récemment commencé ses premières productions en série, emploie plus de 700 personnes et continue de recruter – c’est notamment parce que les possibilités d’export depuis la France sont importantes. 90 % du chiffre d’affaires des sites de GE en France est réalisé à l’export : c’est un chiffre très positif du point de vue de la balance commerciale française, qui place le pays à la pointe technologique de certaines filières sur le marché mondial. C’est aussi un chiffre qui représente un défi important : en matière industrielle, l’attractivité française doit également pouvoir reposer sur le marché français, ceci d’autant plus que la référence française est un levier fort pour la projection de nos technologies à l’export.
L’Agence Internationale de l’Énergie a confirmé dans son dernier rapport annuel que la conjoncture actuelle, avec des événements géopolitiques graves menant à des crises multiples – prix de l’énergie, rupture des chaînes d’approvisionnement – a un effet catalyseur sur la transition énergétique.
De nouvelles logiques accompagnent désormais, voire précèdent, la dimension d’urgence climatique de la transition, notamment la sécurité d’approvisionnement.
Ces nouvelles logiques sont le terreau d’un renforcement des moyens mis en œuvre pour accompagner et accélérer la transition énergétique, avec des effets positifs sur l’industrie, l’innovation, les territoires et l’emploi.
À l’heure de la COP27, les décisions des États en matière environnementale sont regardées avec la plus grande attention par les citoyens.
La France en a pris la mesure et s’affiche en leader européen sur le climat.
Les entreprises regardent aussi de près ces décisions, et répondent présentes, réactives ou proactives, pour accompagner les politiques en faveur du climat. À cet égard, la demande et l’investissement publics français restent une opportunité importante pour accroître encore l’attractivité. Le premier parc éolien en mer, auquel GE a pris part en fournissant les 80 éoliennes de Saint-Nazaire désormais raccordées au réseau électrique, était une première étape importante. L’effort doit être poursuivi. La planification des projets permettra de structurer cet effort pour les industriels et leurs sous-traitants. Par ailleurs, l’hydrogène et le stockage de CO2, le rétro-pompage hydraulique, la décarbonation des réseaux électriques, sont autant de solutions pour lesquelles l’investissement public sera décisif pour que la France reste à la pointe de la technologie.
Enfin, l’attractivité de la France ne peut se concevoir en dehors de l’Europe.
Alors que les logiques de réseau et de solidarité trouvent une place croissante au sein de l’Union, mises en exergue par la crise sanitaire puis l’invasion russe en Ukraine, l’engagement politique fort de la France semble indispensable. « L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions », disait Jean Monnet. De nouveaux défis majeurs se posent aujourd’hui à l’Union, à commencer par le prix de l’énergie. Plusieurs réponses peuvent y être apportées, et toutes nécessitent une action coordonnée entre les États membres : la transition vers une énergie renouvelable ou décarbonée, tout comme le renforcement industriel de l’Europe, et l’anticipation des futures chaînes d’approvisionnement mondiales. Sur l’ensemble de ces sujets, l’investissement des entreprises étrangères reste un outil et un atout pour la France
Hugh Bailey
Directeur Général de GE France