Conséquence de la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle et de la perte d’autonomie des élections législatives vis-à-vis du scrutin présidentiel depuis l’inversion du calendrier électoral et la mise en place du quinquennat, La République en marche a remporté une large majorité à l’Assemblée, infligeant ainsi à ses adversaires un véritable camouflet, notamment à la droite, qui subit l’une des pires défaites de son histoire.
Une stabilité inhabituelle du score de la droite au premier tour par rapport à la présidentielle
Il s’agit en effet pour la droite et le centre de leur plus cuisante défaite aux législatives depuis 1958. Le total des résultats des candidats LR-UDI recule de 1,2 point sur celui de François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle avec 18,8 % des suffrages pour l’ensemble des candidats LR-UDI contre 20 % à F. Fillon alors que la droite enregistrait systématiquement un regain lors des séquences électorales présidentielle-législatives précédentes (et ce, qu’elle ait connu la victoire ou la défaite lors de l’élection présidentielle). En 2002, suite à la réélection de Jacques Chirac, la droite et le centre passaient ainsi de 26,7 % à 38,2 % des suffrages exprimés au premier tour des législatives en progression de 11,5 points1. Dans la foulée de la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007, la progression est comparable (+ 10,7 points), ce dernier obtenait 31,2 % des suffrages contre 41,9 % à son camp lors des législatives. Même la défaite présidentielle de 2012 a été partiellement compensée par un « bonus » électoral permettant de concurrencer le PS et ses alliés2, les candidats LR-UDI obtenaient 29,9 % des suffrages contre 27,2 % à Nicolas Sarkozy, soit une progression de 2,7 points.
Bien que deuxième force politique au soir du premier tour des législatives en juin dernier, la droite se trouva reléguée à 14 points de la République en marche et du MoDem (qui totalisent 32,8 % des suffrages) en recul de 1,2 point sur le score, déjà historiquement faible, de François Fillon. Plus éclairante encore est la comparaison avec la situation du PS lors des scrutins de 2002 et 2007. Défait et absent du second tour de la présidentielle de 2002, le Parti socialiste (avec 16,2 % pour Lionel Jospin) et le PRG (avec 2,3 % pour Christiane Taubira) passaient de 18,5 % cumulés à 25,3 % au premier tour des législatives, soit un rebond de 6,8 points. En 2007, malgré la défaite de Ségolène Royal, le PS progressait de 0,5 point, tandis que les Verts passaient de 1,6 % à 3,3 % des suffrages et les communistes de 1,9 % à 4,3 %. Si certains à droite ont présenté cette stabilité du socle électoral de la droite entre le premier tour de la présidentielle et celui des législatives comme un indice encourageant témoignant de la solidité de cet électorat, ces chiffres sont objectivement mauvais pour la droite, qui en s’appuyant sur l’ancrage local de ses candidats performe habituellement plus aux législatives par rapport à la présidentielle.
Toutefois, si le score global des candidats LR-UDI semble aligné, bien que légèrement inférieur, sur celui de François Fillon, il nous semble que cette défaite aux législatives n’est pas uniquement une réplique de la présidentielle. Elle a aussi ses logiques propres.
En métropole, les 485 candidats uniques LR-UDI (hors « primaires ») recueillaient en moyenne 19,2 % des suffrages contre 20 % à François Fillon sur le périmètre de ces circonscriptions. Les 403 candidats LR et 82 candidats UDI obtenaient respectivement 19,6 % (contre 20,4 % à F. Fillon) et 17,0 % (contre 18,1 % à F. Fillon). Bien que meilleurs que ceux de leurs camarades de l’UDI, les scores des candidats LR restent proches de ceux de François Fillon et l’on notera que les candidats LR avaient été investis dans des circonscriptions un peu plus « fillonistes » que celles dévolues à leurs collègues UDI (écart de + 2,3 points pour le score de F. Fillon). Par ailleurs, dans 48 circonscriptions métropolitaines se déroulaient au premier tour des affrontements entre candidats LR et UDI. En moyenne, dans ces 48 circonscriptions « test », les candidats désignés par LR ont obtenu 12,9 % des suffrages contre 5,1 % à ceux de l’UDI, qui ont donc été très nettement surclassés. On notera d’ailleurs que, dans cette configuration de primaire à droite, le score cumulé des candidats (18,0 %) était très proche de celui obtenu par F. Fillon dans ce périmètre (18,4 %). Lors de ces affrontements, les candidats LR ont donc nettement eu la faveur des électeurs alors que dans le cas des candidatures uniques, la différence de performance entre LR et UDI était beaucoup plus faible (avec toutefois une avance moyenne de 2,6 points pour LR).
Au premier tour, une géographie du vote très différente de celle de François Fillon : le poids des sortants
Malgré cet apparent alignement à la baisse sur les scores du candidat malheureux de la droite et du centre à la présidentielle quelques semaines plus tôt, l’ampleur de la défaite aux législatives ne saurait lui être totalement imputée. La comparaison des deux cartes suivantes est révélatrice des très fortes différences dans la structure géographique des votes Fillon à la présidentielle et LR-UDI aux législatives à seulement quelques semaines d’écart.
Le vote en faveur de François Fillon se concentre dans la région Pays de la Loire dont il a été président du conseil régional de 1998 à 2002 et dans son département de la Sarthe. Il réalise également de bons voire très bons scores auprès de l’électorat conservateur aisé de l’ouest parisien et francilien et du littoral azuréen (figure 1).
Figure 1 – Le vote François Fillon au premier tour de
l’élection présidentielle 2017 (en % des exprimés)
La répartition du vote LR-UDI est assez différente et renvoie en particulier à l’implantation législative de la droite et notamment à celle des députés se représentant lors de ces législatives 2017. Ainsi, sur les 53 candidats d’union LR-UDI qui ont dépassé les 30 % des suffrages au premier tour des législatives, 41 sont des députés sortants soit plus des trois-quarts d’entre eux. Parmi les non-sortants dépassant les 30 %, on notera la présence de Vincent Descoeur et Jean-Yves Bony, tous deux anciens députés du Cantal3 mais aussi Brigitte Kuster, maire du 17e arrondissement de Paris, Isabelle Valentin dans l’ancienne circonscription de Laurent Wauquiez (1ère de la Haute-Loire) ou Béatrice Descamps (UDI) dans celle de Jean-Louis Borloo (21e du Nord). D’autres candidats enregistrent de bons scores car ils ont été « épargnés » par La République en marche, qui n’avait pas investi de candidat face à eux, comme Jérome Nury dans l’ancienne circonscription d’Édouard Philippe ou Pierre-Yves Bournazel, qui a bénéficié du fait que LREM n’avait pas investi de candidat face à Myriam El Khomri. On le voit, lors de ce premier tour des législatives, les députés sortants et les candidats puissamment implantés ont bénéficié, et c’est classique, d’une forte prime électorale (figure 2).
Figure 2 – Le score des candidats LR-UDI au premier tour
des législatives 2017 (en % des exprimés)
Globalement, les députés LR-UDI qui se représentaient ont ainsi recueilli 28,0 % des suffrages au premier tour des législatives contre 16,1 % à ceux qui n’étaient pas sortants et les sortants obtenaient 5 points de plus que François Fillon (23,0 % dans ces fiefs électoraux de la droite) alors que les candidats non-sortants cédaient en moyenne 2,8 points par rapport au score du candidat de la droite à la présidentielle (18,9 %) dans leurs circonscriptions, la cinglante déconvenue de la présidentielle se poursuivant aux législatives dans ces circonscriptions moins ancrées à droite. Si l’on affine en fonction de l’étiquette partisane, on notera également que les seize sortants UDI récoltèrent lors de ce premier tour, 11,2 points de plus que François Fillon (31,4 % contre 20,2 %) quand ceux de LR ne dépassaient leur leader que de 4,2 points (27,6 % contre 23,4 %). Ceci peut sans doute s’expliquer par le fait que ces notables UDI ont su sur leur nom et leur positionnement modéré récupérer une partie de l’électorat de centre-droit qui s’était sans doute détourné d’un François Fillon trop droitier (figure 3).
Figure 3 – Comparaison entre les scores de premier tour
de François Fillon et ceux des candidats LR-UDI
aux législatives en fonction de leur profil
À l’inverse, parmi les non-sortants, ce sont les candidats LR qui s’en sortent le mieux avec 16,6 % (en recul de 2,6 pts sur le score de F. Fillon) contre 13,8 % aux UDI (qui reculent de 3,9 pts par rapport à la présidentielle).
Ainsi, malgré la volonté manifeste de renouvellement du personnel politique, que symbolise partiellement la notion de « dégagisme » popularisée par Jean-Luc Mélenchon, les candidats LR-UDI sortants ont bénéficié d’un très net avantage sur leurs camarades novices. La notoriété et/ou la satisfaction d’une partie de l’électorat vis-à-vis d’un élu qui a déjà fait ses preuves restent des atouts électoraux majeurs, notamment pour résister à une vague électorale de grande ampleur comme celle qui a porté les candidats macronistes. À ce titre, la loi de non-cumul des mandats a joué un rôle important en défaveur des partis installés (PS-LR-UDI) dont de nombreux députés sortants ont fait le choix de privilégier leurs mandats exécutifs locaux. Cet instinct de préservation a sans doute privé la droite de nombreux candidats bien implantés et qui avaient réussi à se faire élire (ou réélire) en 2012 dans le contexte électoral difficile de la défaite de Nicolas Sarkozy.
Le forfait de ces candidats élus ou réélus en 2012 a donc amplifié la défaite de la droite lors de ces élections législatives 2017 puisqu’on le voit, les candidats sortants LR et UDI avaient respectivement 57 % et 69 % de chances de conserver leur siège quand seulement 15 % et 6 % des candidats LR et UDI non-sortants ont pu accéder au Palais-Bourbon (figure 4).
Figure 4 – Le taux de victoire des candidats LR-UDI
en fonction de leur profil
Au second tour, les candidats de droite ont bénéficié d’une remobilisation d’une partie de leur électorat et de reports frontistes
La très (trop ?) large performance au premier tour de la République en marche, qui a mordu sur l’électorat de la droite, a apparemment eu pour effet de remobiliser une partie de l’électorat de la droite. Assurés de voir le nouveau Président, auteur d’une stratégie de séduction en leur direction avec la nomination de plusieurs figures de la droite dans son gouvernement et par le lancement de la réforme du code du travail, disposer d’une confortable majorité, une partie des électeurs de droite qui s’étaient abstenus au premier tour ou avaient voté pour la majorité présidentielle ont fait le choix au second tour de « sauver » leurs candidats (dont de nombreux députés sortants) en se mobilisant pour leur camp. Cette remobilisation partielle a certes permis à certains candidats de droite de revenir au score, mais l’élan enregistré par les candidats macroniens au premier tour était tel que la droite n’a pu que limiter la casse au second tour.
Ainsi, dans les 254 duels opposant des candidats LR-UDI à des candidats LREM- Modem, les candidats de la droite ne l’ont emporté que dans 40 % des cas. Le rapport de force issu du premier tour a joué un rôle déterminant dans la décision finale puisque dans les 218 circonscriptions où le candidat LREM-MoDem était en tête au premier tour (et le candidat LR-UDI second), 152 circonscriptions sont remportées par la majorité présidentielle soit un taux de victoires de 70 %. À l’inverse, parmi les 36 circonscriptions où le candidat LR-UDI avait devancé au premier tour son adversaire LREM-MoDem, une seule circonscription, la 5e de la Moselle, sera conquise par le camp présidentiel, les 35 autres bastions restant acquis à la droite avec un taux de victoires pour LREM-MoDem de seulement 3 % (figure 5).
Figure 5 – Le taux de victoire des candidats LR-UDI dans les duels face à LREM-MoDem en fonction de l’ordre d’arrivée au premier tour
Ce spectaculaire écart entre ces deux taux de victoires démontre l’importance de la dynamique du premier tour, portée essentiellement à droite par les députés sortants.
L’ordre d’arrivée au premier tour et le rapport de force qu’il indique ont ainsi joué un rôle majeur dans l’issue des seconds tours droite/LREM-MoDem, et dans ce contexte, le degré d’implantation des candidats LR-UDI a donc également pesé significativement dans ce second tour. Sur les 254 représentants de la droite affrontant un candidat LREM-MoDem au second tour, 102 étaient sortants et 152 ne l’étaient pas. Parmi ces derniers, et quel que soit l’ordre d’arrivée, 113 ont été défaits, soit un taux de victoires de seulement 26 % pour les candidats de la droite et du centre. Leurs collègues qui se représentaient ont eu la tâche plus facile. Sur les 102 cas, 62 l’ont emporté soit un taux de victoires de 61 %, ratio deux fois plus élevé que celui concernant les duels menés par des non-sortants. Dans les circonscriptions où la droite pouvait aligner un sortant au second tour, elle a donc relativement bien résisté à la vague macronienne (figure 6).
Figure 6 – Le taux de victoires des candidats LR-UDI dans les duels face à LREM-MoDem en fonction du profil du candidat de droite
Cette capacité de résistance des sortants de droite n’a pas constitué une surprise dans les circonscriptions où ce sortant avait terminé en tête au premier tour, ceci traduisant la solidité d’une implantation qui s’est confirmée au second tour. On peut citer par exemple le cas de Bérengère Poletti dans la 1ère circonscription des Ardennes ayant atteint 37,7 % au premier tour contre seulement 23,2 % pour son rival LREM-MoDem. Même cas de figure pour Charles de Courson dans la 5e circonscription de la Marne : 42,9 % contre 21,5 % par le candidat macronien au premier tour.
Mais la résilience des sortants de droite a été plus inattendue et spectaculaire dans les circonscriptions, où bien que parfois largement devancés au premier tour, ils ont accompli une spectaculaire remontée au second tour pour coiffer au poteau les candidats LREM-MoDem. Sur 76 sortants LR devancés au premier tour et en duel au second tour, 37 ont conservé leur circonscription et 39 l’ont perdue soit un taux de victoires pour la droite et le centre de 49 %4.
Certaines circonscriptions sont symptomatiques de ce retournement de tendance et de la capacité du sortant de droite à revenir au score. C’est le cas par exemple dans la 14e circonscription de Paris, où Claude Goasguen voit son nombre de voix augmenter de 25 % entre les deux tours tandis que le stock de son adversaire baisse de 2 % par rapport au premier tour5. C’est le cas également de Gilles Carrez dans la 5e circonscription du Val-de-Marne qui accroît son nombre de voix de 44 % contre une hausse de seulement 5 % du nombre de voix macroniennes, ou bien encore de Michel Herbillon dans la 8e circonscription de ce même département : hausse de 35 % contre 6 % seulement pour les voix LREM-MoDem. Il y a donc eu une remobilisation partielle de l’électorat de droite dans ces circonscriptions qui ont voulu sauver leur candidat pendant que le camp présidentiel peinait à trouver des électeurs supplémentaires voire en perdait un peu d’un tour à l’autre.
Ce phénomène n’a pas concerné que des circonscriptions franciliennes aisées, puisque l’on retrouve le même type de mouvement dans d’autres régions et dans des circonscriptions offrant un profil sociologique très différent. Ce fut le cas par exemple dans la circonscription très ouvrière de Fougères en Ille-et-Vilaine, où le sortant Thierry Benoît de l’UDI capte 40 % d’électeurs en plus entre les deux tours alors que son rival de la majorité présidentielle n’en gagne que 4 %… Beaucoup plus à l’est, dans la 8e circonscription du Bas-Rhin (Wissembourg), le sortant Les Républicains, Frédéric Reiss, voit son nombre de voix gonfler spectaculairement de 70 % au second tour contre une hausse de seulement 9 % pour son adversaire LREM-MoDem. Même schéma dans la 2e circonscription de l’Ain, où le sortant de droite distancé au premier tour, Charles de la Verpillière, engrange 66 % de voix supplémentaires contre 6 % seulement pour le représentant du camp présidentiel.
Si les sortants de droite ont eu, dans certains cas, la capacité de remonter au score au second tour, des « remontada » ont également été observées pour des candidats de droite non-sortants, qui bien que très largement distancés au premier tour, ont gagné au second. Le cas le plus emblématique est celui de la circonscription de Neuilly-Puteaux où, au premier tour, le candidat LREM, Laurent Zameczlowski, débouche très largement en tête avec 41,9 % contre seulement 21,2 % pour la représentante des Républicains, Constance Le Grip, ancienne collaboratrice de Nicolas Sarkozy. Mais cette dernière voit son nombre de voix augmenter de 106 % au second tour quand son rival voyait le sien se tasser de 11 points ! Le résultat final s’établit à 53,8 % pour la droite contre 46,2 % pour la majorité présidentielle soit une inversion totale du rapport de force. Dans un autre terrain électoral, Laurence Trastour-Isnart, candidate LR non-sortante et devancée au premier tour dans la 6e circonscription des Alpes-Maritimes, a également remonté spectaculairement son retard avec une hausse de 70 % de son nombre de voix entre les deux tours contre une progression limitée à 5 % pour son adversaire du MoDem.
Ces mouvements électoraux assez impressionnants dans bon nombre de circonscriptions mettent en lumière une correction significative, dont les ressorts sont multiples. Manifestement dans ces circonscriptions, le bloc LREM-MoDem avait fait le plein au premier tour et, dans un contexte très abstentionniste, n’a pas été en capacité de mobiliser un nombre significatif d’électeurs supplémentaires au second tour, ces derniers estimant soit que la victoire était acquise soit, pour les moins convaincus d’entre eux, que la domination de la majorité présidentielle ne devait pas être trop écrasante. Face à cela, la droite a, quant à elle, bénéficié d’un sursaut de participation de ses électeurs au second tour mais aussi manifestement dans certaines régions d’un report d’une partie de l’électorat frontiste, soucieux de faire barrage aux candidats de La République en marche. La bascule vers la droite d’une frange significative de l’électorat frontiste a été particulièrement décisive en Paca, mais aussi dans d’autres régions comme le montre le tableau 1.
Tableau 1 – La progression entre les deux tours des deux finalistes et le score du FN au premier tour dans certaines circonscriptions
Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop
Et
Sylvain Manternach, géographe, formé à l’Institut Français de Géopolitique
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- Jacques Chirac recueillait 19,9 % des suffrages contre 33,4 % à l’UMP et François Bayrou récoltait 6,8 % contre 4,8 % à l’UDF. ↩
- Les socialistes obtenaient 30,9 % et les Verts 5,6 % des suffrages. À droite, l’UMP recueillait 27,8 % des suffrages et l’UDI 2,1 %. ↩
- Vincent Descoeur était député de la 1ère circonscription de 2007 à 2012 tandis que Jean-Yves Bony était député de la 2e circonscription de 2007 à 2010 en tant que suppléant d’Alain Marleix, nommé secrétaire d’État des gouvernements Fillon I et II. Il sera encore son suppléant de 2012 à 2017 avant de prendre sa place aux législatives 2017. ↩
- Quand les candidats de la droite arrivés second au premier tour n’étaient pas sortants, seuls 20 % d’entre eux ont pu inverser le rapport de force au second tour. Le différentiel entre ce taux de victoires et celui des sortants (49 % soit 29 points de plus) illustre de nouveau l’importance de l’ancrage local. ↩
- Il est assez exceptionnel que le représentant d’un parti de gouvernement arrivé en tête au premier tour perde des voix au second tour. ↩