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dans Société

L’École, la République et la Nation

ParDidier Lemaire
8 juillet 2025
La politique des outils numériques à l'école

Les propositions de Terra Nova sur l'école et le numérique

Tribune

Depuis quelques décennies, notre École traverse une crise. Il ne s’agit ni d’une crise des moyens, ni d’une crise de la pédagogie mais d’une crise du sens. Alors que la scolarisation n’a jamais été aussi importante, l’institution a perdu toute autorité morale et politique. Elle n’est plus perçue que comme un prestataire de service devant répondre au mieux aux attentes des jeunes en leur proposant un « parcours scolaire » en adéquation avec leur demande. Il s’agit donc de repenser ce lien perdu entre l’École, la République et la Nation, de définir ce qu’est l’École, ce pour quoi elle a été inventée. Sans une idée claire de ce qu’est l’École, comment expliquer les différents aspects de son délitement, pour ne pas dire de sa déchéance, à commencer par l’inégalité scolaire ? Ne doit-on pas regarder l’abandon de la transmission de notre héritage humaniste comme le corrélat d’un phénomène de sécession des classes culturellement privilégiées, devenues aujourd’hui les seules bénéficiaires du « système scolaire » ?

1. La République, l’École et la Nation

Tout d’abord, qu’est-ce que la République ? Selon Montesquieu, c’est un régime qui s’oppose à la fois à la monarchie et au despotisme, puisque c’est une forme de gouvernement qui n’est pas absolu et qui repose sur plusieurs. Cependant, ce qui fait une République, ce ne sont pas seulement des institutions politiques qui confient à un ensemble de citoyens le contrôle du gouvernement, c’est aussi son école. Car la République ne peut fonctionner que si les citoyens sont suffisamment instruits pour débattre, élire leurs représentants et délibérer conformément à l’intérêt général. Une République sans École serait vouée à dépérir, à se muer en un régime autocratique, ploutocratique ou anarchique. C’est donc à son École qu’il faut juger une République.

La République est, en effet, un gouvernement dans lequel une partie du peuple ou le peuple est souverain. Dans une République, le chef de l’État est autorisé à exercer un pouvoir qui n’est pas absolu et qui est limité dans le temps. Pas de République donc sans une Nation instituée et pas de Nation instituée sans École pour la former. L’École est la condition de la liberté politique, « car même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave. Il faut qu’en aimant les lois on sache les juger », souligne Condorcet. Le philosophe propose ainsi à l’Assemblée nationale législative, en 1792, de réaliser le projet gravé dans la Constitution de 1791 de créer « une instruction publique commune à tous les citoyens ». Dans son Rapport sur l’instruction publique, il explique que « Tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à la raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées, en vain ces opinions de commande seraient d’utiles vérités ; le genre humain n’en resterait pas moins partagé en deux classes, celle des hommes qui raisonnent et celle des hommes qui croient, celle des maîtres et celle des esclaves. » Sous peine d’être vaine, l’égalité de principe, juridique et politique, doit être complétée par une égalité d’instruction qui permet à chaque homme de s’émanciper par le savoir.

L’instruction nationale a pour but d’établir entre les citoyens une égalité de fait, « de rendre réelle l’égalité politique reconnue par la loi », une égalité en liberté, donc, sans laquelle il n’est pas de Nation.

Mais qu’est-ce que la Nation ? On définit généralement la Nation d’une façon ethnique, sauf en France où prévaut une conception purement politique. Ces façons de penser reflètent la manière dont les peuples se réunissent. Pour la plupart, d’abord par des mœurs et une culture commune.

 

Pour nous Français, en transcendant la multiplicité des identités par la dispute politique. Ces conceptions s’affrontent dans le débat entre communautaristes et universalistes. Renan a tenté une de dépasser cette opposition en expliquant la Nation par le « sentiment national ». Mais comment expliquer le « sentiment national », cette communion de l’individu dans une communauté de destin, sans poser la Nation ? Il s’agit là d’un cercle.

Ces définitions, trop descriptives, ne nous avancent guère. En reprenant, à sa façon, la méthode de Montesquieu, qui consiste, en s’appuyant sur l’observation, à établir une corrélation entre les caractéristiques d’une société et ses différentes formes de régulation, l’anthropologue Marcel Mauss a élaboré une définition de la Nation qui explique sa formation. Ainsi, selon Mauss, existe-t-il au moins trois grands types de sociétés. 1° Des sociétés polysegmentées, présentant des groupes sociaux hétérogènes et hiérarchisés, où le pouvoir repose sur des traditions et sur un chef qui exerce par la parole la régulation sociale. 2° Des sociétés complexes, présentant des groupes sociaux et ethniques nombreux dans des ensembles vastes, aux frontières mouvantes et indéfinies, unifiées par un pouvoir central, l’empire, préfigurant l’État, avec levée d’impôts et constitution d’une force armée. 3° Des « société intégrées », c’est-à-dire dans lesquelles les groupes sociaux sont perméables les uns aux autres, où se sont des individus (et non des groupes) qui échangent. Dans ces sociétés l’organisation politique repose sur le peuple, qui est le souverain, et sur le droit, c’est-à-dire sur des obligations réciproques qui témoignent de la compréhension que la société a d’elle-même, d’un « sens du social » ou d’une conscience de ce qu’est la société pour chacun. « Nous entendons par nation, écrit Mauss, une société matériellement et moralement intégrée, à pouvoir stable, permanent, à frontières déterminées, à relative unité morale, mentale, culturelle des habitants qui adhèrent consciemment à l’État et à ses lois. » L’anthropologue souligne que dans des sociétés d’individus – où les êtres humains ne se réduisent pas à leur fonction sociale et symbolique mais sont des personnes qui ont droit au secret et à une vie personnelle libre – , ce sont les services publics qui constituent la forme de l’obligation sociale du don et du contre-don. Ainsi, chaque individu est à la fois bénéficiaire des services publics (à commencer par ceux qui assurent sa sécurité et ses libertés) et redevable à la Nation, ce qui l’oblige à respecter les lois et à contribuer au bien commun en tant que citoyen. Dans ces sociétés, la Nation se manifeste de trois grandes façons. D’une façon symbolique. Par exemple, à travers la figure du roi dans la monarchie parlementaire. D’une façon élective, dans la République. Et encore, par autorisation, comme lorsque la justice est rendue au nom du peuple.

Il n’est pas de Nation sans un certain niveau d’instruction mais aussi l’acquisition d’une disposition à dépasser les différences sociales ou culturelles, à partager une culture commune.

A cet égard, dans ces sociétés, l’École est « le creuset de la nation ». C’est un lieu où se fondent les différences, les origines culturelles, sociales, les opinions et les croyances, où, grâce au développement de ses facultés – la sensibilité et la raison –, chacun accède à l’universalité. Cette capacité à se rapporter à ce qui vaut universellement prépare à l’exercice de la citoyenneté. C’est pourquoi l’École n’est pas destinée d’abord à l’individu mais à la société ; celle-ci a besoin non plus d’hommes qui croient, comme dans les sociétés polysegmentées, mais d’hommes qui raisonnent. Plus encore, l’École permet de surmonter la tension entre l’individu et la société ; elle permet à chacun de devenir soi autant qu’elle prépare à entrer dans la Nation en devenant citoyen.

Pour que l’École joue ce rôle de « creuset », il faut que chacun puisse y oublier ses origines. Si l’on autorisait les élèves à mettre en avant leurs appartenances, qu’elles soient régionales, sociales, religieuses ou culturelles, la formation de la Nation s’en trouverait amoindrie et, bientôt, l’accès au

savoir serait supplanté par les croyances de chaque groupe. La contestation des règles de neutralité, constitutives de l’École – que ces règles s’appliquent aux élèves, aux enseignants ou aux disciplines, au nom d’un prétendu « droit à la différence » ou de la tolérance –, met en cause le fondement démocratique de notre République. Il s’agit, en s’attaquant à ce cadre, de sortir de la Nation, voire de la détruire.

2. L’origine de l’École et ce qu’elle est devenue

À son origine, l’École est une création grecque qui découle de l’invention de la science au Ve siècle avant Jésus-Christ. En faisant de la démonstration un principe de connaissance mathématique, Pythagore a dû ouvrir des écoles pour former les esprits au savoir rationnel, un savoir qui ne se contente plus de l’efficace, du pratique ou de ce qui est socialement admis ou valorisé de croire. Au contraire, ce que l’on apprend à l’École, c’est d’abord l’estime du savoir, la philo-sophia (mot inventé par Pythagore).

Les Grecs ont pris très tôt conscience de la spécificité de leur culture par rapport à celles de tous les autres peuples, qualifiés de « barbares », non pas tant en raison de l’étrangeté de leurs langues et de leurs mœurs, mais en raison de leur ignorance de la paidéià. La paidéià est le fait de recevoir une instruction et une formation, conditions pour atteindre l’excellence, que ce soit dans le domaine du savoir ou dans les différentes activités humaines : la parole, le jeu, l’activité physique, l’activité artistique, l’activité sociale, l’activité politique, l’activité guerrière. D’une manière plus large, cette notion correspond à ce que nous entendons par « culture générale ». Celle-ci s’acquiert dans un lieu exclusivement consacré à la culture de soi, qui requiert un temps libéré de toute contrainte, ce que les Grecs nomment « loisir », ou scolè, qui a donné le mot « école ». L’unité du monde grec tient moins à l’uniformité de sa langue, voire à la nécessité des alliances entre cités pour résister aux invasions perses, qu’à cette paidéia.

Jamais, en effet, aucune autre société n’a développé une culture du savoir rationnel et des facultés humaines pour elle-même.

L’institution de l’École de la République, lors de la Révolution Française, repose entièrement sur cet héritage grec, propre à la conscience européenne. Elle tient également aux apports du monde romain et, peut-être plus encore chrétien qui, donnant à Dieu une figure humaine, celle d’un homme singulier, fini, voué aux vicissitudes de l’existence et à l’injustice, mortel, valorisa plus qu’aucune autre civilisation la figure de l’individu. À l’origine du monde grec, cette valorisation de l’individu commence avec Homère et ce qui pourrait être considéré comme l’un des premiers romans, L’Odyssée. Quoi qu’il en soit, il revient à l’humanisme d’avoir synthétisé ces apports civilisationnels en érigeant l’humanité en idéal.

Que reste-t-il de cet héritage aujourd’hui ? Plus grand-chose, il est vrai.

D’une part, l’École est devenue l’antichambre du marché du travail et de la réussite sociale. Elle a perdu sa vocation première d’instruire pour former la Nation. C’est la raison pour laquelle a fait place à l’idéologie des « compétences ». Pour preuve, la disparition du latin et du grec, dont le mérite principal était d’ouvrir à la connaissance de notre héritage culturel, au profit de langues dont la valeur est plus rentable. De même, la maîtrise de notre langue – aussi bien de la lecture que de l’expression – a-t-elle été reléguée derrière des approches instrumentales des textes, traités comme de simples matériaux. La fonction réelle de l’École consiste à présent à ouvrir ou fermer les portes à différents niveaux de salaire. Son principal enjeu, l’orientation. C’est ainsi qu’en quelques décennies, s’est mise en place la subordination de la fonction politique de l’École à la sphère économique et sociale.

D’autre part, et parallèlement à cette perte de mission de service public au profit d’une mission de service privé, l’École est devenue une sorte de garderie sociale, les mutations de la famille et la désintégration du tissu social n’assurant plus, par imprégnation, l’éducation des plus jeunes.

Or, il est impossible de s’instruire et vouloir se perfectionner sans un minimum d’éducation.

En effet, il faut avoir intériorisé les interdits, accepté de se soumettre à des règles sociales, développé la capacité à nouer des relations et à dialoguer pour pouvoir apprendre. Et plus encore, il est impossible de goûter la joie de s’ouvrir à la connaissance sans avoir construit un rapport à soi-même particulier, qui rend possible l’attention, la capacité à attendre volontairement, la patience, le sens de l’effort et la réflexion. Si ces aptitudes ne sont pas acquises, on peut seulement essayer d’occuper des sauvageons. Mais comment tenir une classe quand trois, quatre ou dix élèves, ne désirent rien apprendre et n’acceptent pas l’autorité du maître ? Telle la situation d’une très grande partie des enseignants, confrontés, dans la plus grande solitude, à des élèves incapables d’apprendre. Leur tâche se réduit alors à éviter que ces derniers ne donnent libre cours à leurs pulsions.

Sauf dans les États totalitaires, l’École n’a jamais été faite pour éduquer. Le rôle de l’enseignant n’est ni de domestiquer et ni de modeler ses élèves selon une doctrine étatique, car alors il s’immiscerait dans leur vie privée et ne lui permettrait pas de devenir des personnes à part entière et singulières. De plus, la classe n’est pas un lieu propice à l’éducation car la relation de l’enseignant à ses élèves n’est pas une relation personnelle. Sa position le place trop à distance de la vie affective et sociale de l’élève pour pouvoir l’éduquer. Son rôle doit se limiter à instruire et il ne le peut qu’en restant neutre. Dans ces conditions, une École qui accueille tout le monde, y compris les enfants livrés à eux-mêmes, est vouée à devenir une sorte de garderie d’État, où la plupart ne pourront accéder aux connaissances élémentaires.

3. Le délitement de l’École et le phénomène de sécession culturelle

C’est dans ce contexte, celui d’une perte du sens du service public et celui d’une impuissance à éduquer, qu’il faut comprendre les symptômes du délitement de notre « système scolaire » :

– L’inégalité scolaire.

– L’effondrement des performances.

– La diminution de l’élite scolaire.

– La progression du mal-être et de la mésestime de soi.

– La mainmise de l’administration et de l’État sur le corps enseignant.

– La manifestation de comportement asociaux et violents dans les établissements.

– La substitution des discours moralisateurs et des idéologies du Bien à la place du savoir.

– La contestation des règles scolaires qui garantissent la paix et la liberté.

– La contestation du cadre de neutralité et des enseignements.

– Les attaques des islamistes (et de leurs alliés politiques) qui recourent à la pression, à l’intimidation ou à la terreur pour détruire l’École.

C’est d’abord parce que l’École a renoncé à transmettre notre héritage humaniste et que l’enseignant n’est plus investi par ce don du savoir que l’École a perdu tout prestige et toute autorité. Ne donnant plus rien, elle n’oblige plus en retour. Plutôt qu’un service public, elle s’est transformée en une sorte de service à la consommation pour des usagers qui ne se sentent redevables de rien. Elle n’est plus qu’un rouage d’une machinerie sociale aveugle.

Que vaut la «promesse républicaine» quand l’institution s’avère incapable d’instruire et d’émanciper ? Ne bénéficiant, en réalité, qu’aux jeunes issus des milieux culturellement privilégiés, qui sont davantage et mieux éduqués que les autres, l’École participe dorénavant à la déconstruction de la cohésion nationale.

La proclamation de « l’égalité des chances » est un mensonge qui couvre la reproduction de ces classes culturellement privilégiées. Ni les « établissements de zone prioritaire », ni le nivellement des indices de position de social, ni la pitoyable « discrimination positive », ni la distribution à tous de « bonnes notes » ou de diplômes sans valeur ne freinent le mécanisme implacable qui écrase la majorité des 12 millions d’élèves et qui propulse une minorité d’entre eux vers des études qui leurs garantiront d’accéder aux meilleures places.

Toutes ces mesures ne visent qu’une égalité de façade et ne servent qu’à maquiller la réalité de l’inégalité scolaire.

De toute façon, les parents des enfants à l’indice de position sociale (IPS) supérieur ne se soucient guère de ce qu’est l’École. Ils sont surtout préoccupés par l’avenir de leurs enfants, qui ne dépend finalement que d’eux-mêmes. Pour leur reste, leur aspiration à « lutter contre les inégalités » ne constitue, en réalité, qu’une façon de se donner bonne conscience et de mettre en scène leur supériorité intellectuelle et morale. C’est que ce clergé intellectuel, élevé dans le culte des philosophes anti-humanistes – ces panégyristes des États totalitaires, avec leurs goulags, leurs génocides et leurs théocraties antisémites –, abhorrent plus que tout la Nation, une idée qu’ils croient d’extrême droite. Ce sont les tartuffes de notre époque.

Tout savoir enseigné revient à instituer l’humanité en chacun, c’est-à-dire à se penser soi-même comme un autre. L’altération de l’enseignement, l’abandon de la transmission de notre héritage grec et humaniste ouvre des abîmes quant à la cohésion nationale. Sous couvert d’un égalitarisme de façade, dans une société atomisée, alors que de moins en moins d’enfants accèdent à la maîtrise de la langue, du calcul et à un socle commun de connaissances, l’École accentue encore la sécession des classes culturellement privilégiées et l’émiettement de la Nation en identités opposées les unes aux autres, dans une surenchère de victimisation qui sert à fomenter la haine.

Parce qu’elle conditionne l’avenir de notre nation, il n’y a pas de tâche plus urgente que de refonder l’École de la République, la seule qui puisse redevenir un véritable creuset de la nation. Pour ce faire, il faudrait commencer par libérer l’École de sa tutelle étatique, pour qu’elle cesse d’être une garderie d’État, qu’elle redevienne un lieu préservé et neutre, où chacun, quelle que soit son origine, peut cultiver ses facultés. Elle sera alors en mesure de former une élite éclairée dont notre Nation a tant besoin. Refonder l’École est, aujourd’hui, selon les mots de Condorcet, « un devoir de justice », « imposé par l’intérêt commun de la société ».

Didier Lemaire

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