• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Economie

Numérique : un agenda pour construire et non subir l’avenir

Bruno SportisseParBruno Sportisse
9 novembre 2021
Numérique : un agenda pour construire et non subir l’avenir

Il y a peu, un hebdomadaire faisait sa Une sur la question suivante : comment Amazon, Google et les autres achètent la France. Le constat vaut-il pour l’avenir ? Il est de bon ton de déplorer un retard français (et européen) qui serait impossible à combler. C’est précisément contre ce fatalisme que j’ai pris la direction d’Inria1  car il justifie les lâchetés d’hier et les tentations de renoncement. En appui d’une politique volontariste pour le numérique et l’innovation (du Plan de relance à France 2030, du lancement du Conseil Européen de l’Innovation à Scale-up Europe), j’ai la conviction qu’on peut inventer un futur numérique à visage humain, en se dotant d’un agenda d’actions pour ne pas laisser à d’autres le soin de réinventer le monde.

Le potentiel de transformations du et par le numérique est (presque) illimité : IA, jumeaux numériques, Internet des objets, sans parler du renversement de table qu’occasionnerait l’ordinateur quantique. Il touche tous les domaines (santé, industrie, administration, éducation, etc.). Cette révolution s’accompagne de menaces : pour les États, celle de perdre la maitrise de leurs domaines régaliens, pour le corps social, celle de subir les transformations sans débat public. Le risque est en effet grand de concentrer le gouvernail dans les mains de quelques groupes affranchis de tout cadre et auxquels le lapidaire « the winner takes all » s’applique. 

Pour conjurer ce double risque de vassalité et de vulnérabilité, il faut retrouver une souveraineté technologique, garantie de l’autonomie des politiques publiques et réponse à nos concitoyens qui enragent contre l’impuissance des Etats.

Pour ce faire, l’agenda d’actions repose sur des ingrédients éprouvés.

Investir encore et encore dans l’innovation. Et d’abord dans une recherche publique d’excellence qui doit savoir évoluer pour nous préparer aux fronts de demain. C’est toute l’ambition de France 2030 de donner une ambition, un cadre et des moyens, en plaçant le numérique comme un socle transverse. L’audace de France 2030 est aussi d’assumer qu’il faut risquer la fausse piste, sans s’y enferrer pour justifier son existence ou préserver des financements et des positions acquises. Encourager la prise de risque, dans le privé et, surtout, dans le public, n’est pas un vain mot. Cela signifie ne pas décourager les parcours qui ne satisfont pas aux critères usuels de la consécration académique et cela vaut pour la prise de risque tant scientifique qu’entrepreneuriale. Ce point est crucial pour répondre aux enjeux devant nous.

Réguler, en se donnant les moyens opérationnels de mettre en œuvre le droit: il faut du numérique pour réguler le numérique ! L’élaboration des bons cadres juridiques est clé mais, pour veiller au respect des règles, il faut disposer d’outils technologiques à l’état de l’art. C’est ce que nous faisons avec le projet-pilote régalIA, en appui du régulateur numérique.

Proposer des alternatives, au sein de coalitions d’acteurs : il faut être alignés pour construire des alternatives aux solutions non souveraines. Cela ne peut se faire qu’avec des partenaires, au sein de coalitions souveraines : c’est ce qu’Inria fait, en appui de la Direction générale de la Santé, avec le consortium TousAntiCovid. C’est le sens de notre partenariat avec La Poste, engagée dans une transformation numérique structurante, ou encore avec l’ANSSI, pour construire le cadre scientifique et technologique d’une société numérique de confiance.

Former plus et plus vite : le numérique exige des compétences, qui se renouvellent vite. La bataille pour les talents fait rage et il faut continuer à augmenter l’attractivité du numérique français. Une politique de formation robuste commence par l’amont – faire en sorte que nos jeunes choisissent beaucoup plus les sciences et technologies – et se poursuit par la formation continue. C’est pourquoi nous avons lancé l’opération de sensibilisation en milieu scolaire « Chiche ! » et conçu Inria Academy pour des publics déjà en activité.

Inventer un futur numérique souhaitable, c’est d’abord s’assurer qu’il est conforme avec le socle de valeurs de nos sociétés.

La France a été à l’initiative avec le Canada du partenariat mondial sur l’intelligence artificielle qui rassemble 18 pays et dont le sommet se tient les 11 et 12 novembre à Paris. Les experts internationaux qui y contribuent construisent un consensus sur les bonnes pratiques et les règles d’une IA éthique, responsable et durable. Il faut œuvrer et veiller à garantir un tel cadre multilatéral dans tous les domaines du numérique, de l’IA au web, par exemple avec le W3C, la communauté de standardisation du Web, dont j’ai l’honneur de présider le pilier européen.

Bruno Sportisse
PDG d’Inria

  1. Inria est le seul organisme national de recherche totalement dédié au numérique, né en pleine guerre froide de la volonté du général de Gaulle d’assurer une autonomie stratégique à la France. ↩
Bruno Sportisse

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Laïcité : défense et illustrations

« La laïcité n’est pas en crise, elle est mise à l’épreuve chaque jour »

ParFrédéric Masquelier

Frédéric Masquelier, maire de Saint-Raphaël, détaille les enjeux auxquels font face les élus locaux pour garantir la laïcité. Il revient...

Laïcité : défense et illustrations

Décrypter le projet Trump 2.0

ParAdrian Pabstet1 autre

La tentation européenne est de réduire Donald Trump à un style et une expression outranciers, vulgaires et désordonnés. Sans percevoir...

Laïcité : défense et illustrations

La laïcité à la française, une exception transposable ?

ParValentine Zuber

La laïcité à la française est régulièrement invoquée comme un modèle de référence dans les rapports entretenus entre l’État et...

Laïcité : défense et illustrations

La revue des influences

ParMathilde Aubinaudet1 autre

Qu’il s’agisse des défis rencontrés par les aidants dans l’entreprise, des tensions autour du voile dans l’espace public ou des...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
89
Next
»
loading
play
La cité des débats - Quelle sécurité : l’OTAN est-elle l’Occident ?
play
La cité des débats - Conférence – L’Occident : ennemi n°1 ?
play
La cité des débats - Le retour des empires ?
«
Prev
1
/
89
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Le Made in France : d’un réflexe culturel à un levier de structuration économique
Economie

Le Made in France : d’un réflexe culturel à un levier de structuration économique

Dette française : la digue a cédé à cause de la démission du Premier Ministre
Economie

Dette française : la digue a cédé à cause de la démission du Premier Ministre

L’idéologie tue l’emploi : la gauche se trompe de combat !
Economie

L’idéologie tue l’emploi : la gauche se trompe de combat !

Fiscalité, taxes et Cie : arrêtons de jouer aux apprentis sorciers !!
Economie

Fiscalité, taxes et Cie : arrêtons de jouer aux apprentis sorciers !!

Patrimoine : le mot qui séduit et qui piège
Economie

Patrimoine : le mot qui séduit et qui piège

Taxe Zucman : souvenons-nous du calvaire de Denis Payre
Economie

Taxe Zucman : souvenons-nous du calvaire de Denis Payre

Les marchés financiers face à l’épreuve  de l’intelligence artificielle
Economie

Les marchés financiers face à l’épreuve de l’intelligence artificielle

Dépense publique : en finir avec cinquante ans de dérapage incontrôlé !
Economie

Dépense publique : en finir avec cinquante ans de dérapage incontrôlé !

Article suivant
Charles de Gaulle

Un sentiment de perte

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire