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dans N°1113

Patrick Leigh Fermor « Entre Indiana Jones, James Bond et Graham Greene »

ParAlain Meininger
16 juillet 2025
Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire
Analyse

Écrivains espions ou espions écrivains ? Difficile de tracer une ligne de partage. Des écrivains de renom donnèrent, accessoirement mais avec talent, dans le renseignement. De grands espions, nourris de culture, d’expérience et peut- être de sagesse, se vouèrent, en cours d’activité ou sur le tard, à leur vocation littéraire. Certains sont célèbres, d’autres beaucoup moins ou pas du tout. Cet article consacré à Patrick Leigh Fermor, figure héroïque du Special Operations Executive, est l’occasion de découvrir cet univers fascinant qui fait se côtoyer le secret le mieux protégé et l’extrême exposition à la lumière.

Ainsi fut il présenté, par la B.B.C., en 2004, à l’occasion de son anoblissement par Elizabeth II pour services rendus à la littérature et aux relations entre le Royaume-Uni et la Grèce, honneur qu’il avait refusé quelques années auparavant. Parfois identifié comme un des modèles de Ian Flemming – qui le cite dans le chapitre 2 de son livre Vivre et laisser mourir – Patrick Leigh Fermor (1915-2011) est une légende de l’autre côté de la Manche. Il n’est besoin que de peu de distance pour que les imaginaires européens diffèrent. Il demeure peu connu sur le continent, exception faite de la Grèce qui fut le théâtre de ses faits d’armes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Mais il restera comme l’un des deux ou trois maîtres de la prose anglaise de son siècle, tant il a sublimé ce genre qu’il est convenu d’appeler la littérature de voyage.

Paddy – de son petit nom – de lignée anglo- irlandaise voit le jour en pleine guerre. Son père, Lewis Leigh Fermor, géologue et chimiste réputé, esprit scientifique et rigide avec lequel il ne s’entend pas, dirige le Geological Survey of India. Sa mère, littéraire, pianiste, edwardienne est plus artiste dans l’âme. Le jeune garçon, fantaisiste, se fait renvoyer de plusieurs écoles et échoue à l’examen d’entrée au collège militaire royal de Sandhurst. Il décide en décembre 1933 de traverser l’Europe à pied, à la façon des clercs médiévaux, des Pays-Bas à Constantinople. De ce périple initiatique naîtront, au fil des décennies, trois de ses livres les plus passionnants : Le temps des offrandes, son chef d’œuvre de 1977, Entre fleuve et forêt, 1992 et La route interrompue, posthume, 2013.

DE LA PASSION DANUBIENNE À LA FASCINATION GRECQUE

Le premier tome de ces années de pèlerinage étonne par les descriptions érudites qu’il fait de la civilisation danubienne et de son envoutante école de peinture qui s’épanouit au sein de la Renaissance allemande. S’il n’apprécie guère les friponnes blondes et équivoques de Cranach l’ancien, Paddy découvre avec enthousiasme Mathias Grünewald, Dürer, Wolf Huber, Hans Holbein le vieux et celui qu’avec un goût très affirmé il place au sommet, Altdorfer, dont le grand retable de Saint- Florian l’hypnotise. Les pages qu’il consacre aux qualités comparées de ces artistes dans son livre sont admirables tant par la grâce de l’écriture que par la sûreté du jugement esthétique. Mais en 1934, l’Europe danubienne intrigue pour d’autres raisons que ses richesses artistiques. Il traverse sans s’en douter un monde à l’agonie. Dans une taverne bavaroise, un garçon de son âge lui demande s’il a entendu parler de ce monsieur Hitler qui va tout changer. Il ne s’en émeut guère. Son sens britannique des convenances lui dicte de tenir à distance les passions tristes dont il a pu mesurer la réversibilité.

Il ne peut imaginer de quels drames cette phrase est le signe annonciateur.

Le 31 décembre 1935, il arrive à Constantinople, qu’il s’est toujours refusé à nommer Istanbul, sur laquelle, déçu, il a laissé peu de notes. Au mois de mai, le colonel Lawrence, revenu de tout et d’Arabie en particulier, avait effectué sur une route du Dorset une ultime embardée avec sa moto – une Brough Superior que lui avait offerte George Bernard Shaw – entrant définitivement dans la légende d’Akaba et du Néfoud qu’en fait il ne traversa jamais. En 1962, Omar Sharif, la flamboyance symphonique de Maurice Jarre et le regard bleu magnétique de Peter O’Toole installeront le mythe. Les faits d’armes du major Leigh Fermor furent relatés dans un film de 1957 I’ll met by Moonlight – référence shakespearienne à une réplique d’Obéron dans Le Songe d’une nuit d’été – curieuse- ment traduit par « Intelligence Service ». Dirk Bogarde y tenait le rôle-titre. Le succès fut plus modeste que pour la super- production de David Lean. On lui connait peu de rencontres, à cette époque, avec de futures pointures de l’espionnage si ce n’est un entretien avec Kim Philby – déjà hameçonné par l’OGPU – dans l’immédiat avant-guerre.

Ni l’un ni l’autre ne semblent en avoir été durablement marqués.

Avec le Danube, son obsession reste la Grèce. Il parcourt le Péloponnèse et fête son vingt et unième anniversaire au Mont Athos, surpris que toute créature femelle y soit proscrite. Le retour passera par la Bessarabie roumaine où il vécut dit-on les plus belles années de sa vie avant que Guderian ne lâche ses panzers sur l’Europe. Grâce à des recommandations aristocratiques qui lui permettent d’aller de palais en châteaux, il a fait la connaissance d’une princesse moldave de 16 ans son aînée. Elle est issue d’une des plus anciennes et prestigieuses lignées du Phanar, ayant donné depuis le onzième siècle, à l’Europe des Empires, nombre de ses élites. Les photos de l’époque en témoignent, Balasha Cantacuzène est belle ; elle est de plus élégante, intelligente, cultivée. Ils s’installeront chez elle, à Baleni, et formeront pendant ces deux années consacrées à peindre, monter à cheval, écrire et voyager, le couple le plus glamour de la Mitteleuropa. Bucarest n’a pas encore été défigurée par Ceausescu, Paul Morand est déjà pressé, Valéry Larbaud se cache derrière Barnabooth, et les sleepings de Georges Nagelmackers, avec ou sans madones, déposent au Péra Palace d’Istanbul leur clientèle de diplomates, d’aventuriers, de marchands d’armes et d’espions, déjà écrivains ou qui le deviendront. Non relatée dans ses livres, cette période de leur vie n’appartient qu’à eux seuls. Lorsqu’en 1939 résonne la déclaration de guerre, Balasha comprend que l’enchantement a pris fin. Lui, rejoint l’Angleterre par devoir où l’attend un régiment des Irish Guards.

Ils ne savent pas encore qu’ils ne se reverront qu’une seule fois, en 1965, dans des circonstances d’une infinie tristesse.

LE SONGE D’UNE NUIT D’AVRIL

Paddy n’étant ni d’extraction aristocratique ni issu des écoles prestigieuses, l’Intelligence Service hésite. Pour Churchill, l’urgence est au pragmatisme. Le « vieux lion » crée dès juillet 1940 son propre service de renseignement et d’action. En 1941, le Special Operations Executive repère l’instinct baroudeur, les dons linguistiques et la connaissance de l’Europe centrale de Paddy. Les Allemands viennent d’occuper la Crète. Il faudra les en chasser. Après une instruction militaire accélérée et une année d’opérations dans les Balkans, le lieutenant Leigh Fermor est parachuté sur l’île en 1942. Habillé à la crétoise mais avec des gilets brodés, il organisera avec son adjoint, Stanley Moss, la résistance armée, réussissant à fixer une division allemande sur place jusqu’en 1944. Mais il manque une action d’éclat de nature à déstabiliser l’ennemi. Paddy l’accomplira avec un groupe de maquisards en enlevant, dans la nuit du 26 avril 1944, le général Karl Kreipe commandant la 22e division d’infanterie de la Wehrmacht. Une ombre au tableau l’affectera durablement ; était-ce la bonne cible ? le véritable bourreau de l’île se révèlera être le général Müller, devenu hors de portée car muté peu de temps auparavant, mais dont les représailles contre les civils avaient été terribles. Poursuivi par les Allemands, le commando réussit à traverser l’île en trois semaines avec l’otage – juché sur une mule mais traité avec égards – et à embarquer pour Alexandrie. Une anecdote, véridique mais presque trop belle, donne son sens à la légende. Parvenus sur les pentes enneigées du mont Ida où Zeus est censé être né, Kreipe – lettré, fils d’un pasteur de Hanovre – commence à réciter en latin des Odes d’Horace ; Paddy enchaîne en déclamant la suite. Ils réalisent « qu’ils ont bu autrefois à la même fontaine ». C’est comme si la guerre était finie.

Pas tout à fait, certes, mais ils se retrouveront en 1972 pour en parler sur les plateaux de la télévision grecque.

« UN TEMPS POUR SE TAIRE » (L’ECCLÉSIASTE 3, 1-12)

Tel est le titre, issu de la Bible hébraïque, de ce qui est considéré comme son plus beau livre. Lui-même nourrissait une tendresse particulière pour ce petit ouvrage, sans équivalent, paru en 1957, plusieurs fois réédité et considéré comme étant à l’origine de nombreuses vocations religieuses. Nous sommes en 1948. Le retour à la vie civile, sevré d’action mais pas d’alcool, devient, comme souvent – un héros dans le Paris d’après-guerre n’y fait pas exception – un chemin semé d’embûches. Sa future femme, Joan, voyage avec le journaliste Cyril Connolly, Juliette Greco rôde alentour, la dépression guette. Il faut oublier les sentiers rocailleux des montagnes crétoises, les fraternités d’armes des nuits de pleine lune, les morts inutiles. Peut-être aussi composer avec un remords diffus : est-ce seulement par attachement à sa Bessarabie natale que Balasha est restée à Baleni ?

Un rideau de fer vient de s’abattre sur l’Europe ; elle est du mauvais côté.

C’est alors qu’un ami lui conseille d’aller frapper à la porte de l’abbaye de Saint Wandrille. « J’arrivais inconnu et à l’improviste originaire de l’île hérétique située outre-Manche, sans même l’excuse de vouloir faire retraite : j’étais en fait à la recherche d’un endroit tranquille et bon marché où séjourner tandis que je continuerais à travailler sur le livre que j’écrivais ». Paddy s’était intéressé aux monastères rupestres de Cappadoce ; il ne connaissait du monachisme que la version truculente et joviale de ses compagnons d’armes orthodoxes se gorgeant de raki et ronflant sous les oliviers. Mais Saint Benoît n’est pas Saint Basile. Silence, nuits écourtées, prières répétitives, nourriture et boissons frugales font de ses premières soirées, après complies, une forme de mise au tombeau. Puis peu à peu, à l’écart du tumulte de la civilisation, son métabolisme s’adapte et se purifie ; mieux, il se régénère. Il décèle autour de lui des êtres bienveillants, allégés des pesanteurs inutiles, exempts de toute forme d’obscurantisme et s’interroge. Pourquoi ce mode de vie si décalé peut-il produire du bien-être et même du bonheur alors qu’il ne devrait générer que frustrations et névroses ?

Il finit par percer le secret le mieux gardé des monastères, à savoir qu’il n’y en a pas.

Facétieux, les moines sourient sous leur capuchon de bure, eux « dont l’existence se passe à fabriquer dans des usines silencieuses des bienfaits impondérables ». Ils vivent une vie d’avant et savent de toute éternité qu’ils n’ont rien inventé. Ils sont, selon l’une des plus belles phrases sur le monachisme chrétien que l’on doit à François Sureau « les amis inconnus qui réduisent le déficit moral de l’humanité ». Peut-être – ajoute ce dernier dans son livre S’en aller – auront-ils « comme les sages de la légende juive, empêché que le monde ne s’effondre sous le poids des fautes et de l’oubli ». Paddy séjournera ensuite dans d’autres maisons avec moins de bonheur. Mais ni le prestige de l’abbaye de Quarr, sur l’île de Wight, qui accueillit autrefois les moines chassés de Kergonan, ni la magnificence cristalline du chant grégorien de Solesmes, ni même la Grande Trappe, toute auréolée soit-elle de l’hagiographie de Rancé écrite sur le tard par l’enchanteur de Combourg, ne le feront dévier. Agnostique il était, agnostique il restera.

LA PAIX DU PÉLOPONNÈSE

Les années de la sérénité s’écoulèrent dans le Magne occidental au pied des
montagnes du Taygète. Paddy s’installa à Kardamyli avec sa femme, Joan, dans une grande maison près de la mer. Ce fut, après le temps d’Hollywood – il y fut scénariste pour Les racines du ciel aux côtés de John Huston – celui de l’écriture, des colloques, conférences et festivals, des honneurs et décorations prestigieuses de l’Empire britannique. Celui aussi de la reconnaissance sans failles d’une Grèce qui ne l’a jamais oublié. On le vit même en 1992 au festival « Étonnant voyageur » de Saint-Malo. Joan disparut en 2003. Paddy resta à Kardamyli jusqu’à la fin. Il rentra à Dumbleton, dans sa résidence anglaise, en 2011 et y mourut le 10 juin, le lendemain de son arrivée. Il y avait longtemps que Balasha – elle avait refusé qu’il vînt la rejoindre – avait disparu. Réduite à l’ombre d’elle-même par les privations, la prison et un cancer qui ne lui avait laissé aucune rémission, elle s’était éteinte en 1976 en Roumanie.

Solaire, beau, généreux, arborant cette élégance racée des chevaliers un peu désespérés, Patrick Leigh Fermor fut un homme paradoxal, une forme d’exception à toutes les règles. L’un de ses charmes et non le moindre tient au fait qu’il fut peu disert sur les motivations profondes qui l’ont amené à faire de sa vie un chef d’œuvre. Animé d’une curiosité intellectuelle insatiable, nanti de ce qui fut joliment décrit comme « une érudition légère et chatoyante », il avait accumulé très jeune des connaissances encyclopédiques qui lui permettaient de parler de tout. Tant Michel Déon qu’Artemis Cooper, sa biographe, le considéraient comme l’un des hommes les plus intéressants du 20e siècle. Il avait, disait-on, l’ingrédient x, ce « je ne sais quoi » en plus.
« Quand il entrait dans une maison il la transformait ». Nombreux, parmi nous, sont ceux qui regrettent de ne point être allés à Kardamyli quand il en était encore temps.

Alain Meininger

Ancien cadre du renseignement extérieur français

 

Alain Meininger

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