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dans Politique, Société

Une guerre de Succ-Sécession à la France insoumise

Jacky IsabelloParJacky Isabello
20 février 2023
Une guerre de Succ-Sécession à la France insoumise

Guerre de succession ou guerre de sécession ? Une forte crise, potentiellement mortifère pour le mouvement gazeux, puisque c’est ainsi que le décrit celui qui ne veut pas en être désigné le chef, se profile à l’horizon au sein de La France Insoumise. Les ferments du mal dégagent des odeurs comparables à celles qui pourrirent durablement les relations au RPR et à l’UDF entre deux camps forcés de se compter lorsque Chirac et Balladur s’entretuèrent à l’aube de la campagne présidentielle de 1995.

Pour en attester, notons les désaccords qui s’expriment chaque jour un peu plus parmi les leaders du mouvement à l’Assemblée face à une stratégie de l’obstruction jugée brouillonne, choisie par Mélenchon pour s’opposer au projet de réforme des retraites. Après la querelle de famille concernant l’avenir d’Adrien Quatennens au sein de la direction du mouvement, les nuages noirs et menaçants obscurcissent le prochain horizon présidentiel, seules lignes de fuite de l’ensemble des troupes, légitimistes comme frondeurs, du mouvement fondateur de la NUPES, encore à ce stade l’une des principales forces politiques au Parlement.

La guerre Chirac Balladur en perspective

Alors sont-ce les prémices d’une guerre au sein du mouvement insoumis ? Comme l’a subi la droite (RPR) et le centre droit (UDF) lorsque les plans chiraquiens dessinés de longue date, devant le conduire au Palais de l’Elysée après une longue ascension, furent contrariés par les résultats de sondages révélant une opinion publique poussée vers la gestion pateline du premier ministre Edouard Balladur. Cette terrible période plongea cette famille politique exécutrice testamentaire du puissant héritage gaullo-pompidolien dans des batailles sans merci. Les spécialistes témoignent des conséquences encore visibles et parfois vives de cette confrontation dans la vie politique nationale ?

Une succession et les circonstances à l’origine du mal

Dès la dernière élection présidentielle achevée, M. Mélenchon avait affiché son désir de voir naître une ligne successorale.

S’il convoquait les circonstances, les mois suivants montrèrent qu’elles devraient, en appliquant un travers fréquent chez les politiques c’est-à-dire l’injonction paradoxale, convenir, sinon au hasard, avant tout au désiderata de la Pythie marseillaise.

Tout appliqué à dessiner dans le marc du sable marseillais les prédictions de ses circonstances successorales, si l’on devinait de très prononcés reflets rouquins, il manquait à l’évidence quelques détails au dessin de l’augure mélenchoniste, proche de la crinière rubigineuse une main trop lourde et violente et la balance de la juste Thémis.

D’ailleurs, en janvier 2023, interrogé sur France 2, Jean-Luc Mélenchon indiquait ne pas être candidat à sa succession pour représenter son parti en 2027. Or l’un des inventeurs et promoteur du dégagisme, l’année 2016 l’aura vu porter ce concept à son apogée, semble s’accrocher, non pas à son siège mais à la certaine idée qu’il se fait de la France de 2027, qu’il aimerait repeinte aux couleurs d’une sixième république, de moins en moins insoumise et davantage Mélenchon-centrée. ll n’a aujourd’hui plus de mandat électif et se dit « en retrait, mais pas en retraite ». À la différence d’un Chirac ayant pris les devants en 1993, confiant à M. Balladur la charge de la gestion du pays pour se préparer à la mère de toutes les batailles politiques, « SA » présidentielle de 1995, aucune tactique militaire aussi transparente n’est connue du côté de JL Mélenchon.

Toutefois, ses exégètes et coadjuteurs au sein du mouvement fourbissent déjà leurs armes afin de partir à la conquête d’une désignation au leadership pour la prochaine bataille présidentielle.

Or Mélenchon est chaque jour un peu plus flou sur son avenir, et son Loup se nomme Adrien Quatennens.

S’il ne se résout pas à comprendre que la brillante pensée rouquine est désormais cramoisie dans l’espace politique, les caciques dont chacun connaît les noms entendent ne pas laisser Mélenchon mener la bataille de trop.

Il n’est pas le chef, alors qu’il se laisse porter par son héritage, semble lui dire ceux qui, reconnaissons-le, ont toujours servi avec grande dévotion sa pensée et excusé avec discipline ses nombreuses outrances.

La providence, petite voleuse de l’héritage :

Cette guerre s’annonce plus que certaine. En effet M. Mélenchon est un homme blessé par la providence ; un comble pour ce laïcard qui a grandi dans un milieu catholique. Les tristesses de la vie lui font détester intimement ces fameuses circonstances pourtant fréquentes dans ses éléments de langage. En 2015 François Delapierre, secrétaire national du Parti de gauche (PG), décède à l’âge de 44 ans. Il était le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, plus encore son ami. Il devait prendre sa succession. « Delap’» était son « fabriquant de doctrine ». Ils avaient construit ensemble la sémantique de la bataille idéologique, « le bruit et la fureur », persuadés avec les écrits de Chantal Mouffe la philosophe Belge que c’est en clivant qu’on gagne les esprits.

Lorsque à son tour Adrien Quatennens est frappé par les circonstances incapacitantes d’une condamnation pour violences conjugales, Mélenchon s’embrume. Il essaye de se persuader de sa capacité à faire recouvrer à l’élu du Nord son rôle de coordinateur en chef. Ce qui ne le tue pas devrait le rendre plus fort. Pourtant, s’il avait été là M. Delapierre que Mme Garrido louait alors pour : « ses capacités d’anticipation hors du commun (…) et une capacité de décision inégalées » aurait su rappeler M. Mélenchon à l’évidence.

Edouard Balladur fut un remarquable gestionnaire. La cour dont il s’entoura, le dessinateur Plantu ne s’y était pas trompé lorsqu’il caricaturait le premier ministre en Une du quotidien Le Monde, l’avait lancé dans une autre cour dont il ne maitrisait nullement les règles ; celles du peuple qui vote ou ne vote pas nommément pour vous. Comparaison n’est pas raison, mais aveuglé par d’autres œillères, Mélenchon, s’il est lui un remarquable candidat, ne perçoit pas l’image dans son ensemble ; l’obsession du territoire quand la carte s’impose. Désormais, son mouvement, tout agité qu’il soit, à l’instar du RN, parce que présent à l’Assemblée nationale, souhaite s’institutionnaliser et envisage de conquérir le pouvoir. Il est certain que les attitudes de leur groupe choisissant lors de cette quinzaine retraite à la chambre basse, comme le dit M. Tabard dans le Figaro : « d’enchâsser des méthodes trotskistes dans les institutions de la V République » corrobore avec paresse cette affirmation. Parce qu’ici le bât blesse, Mélenchon au lieu de saisir le sens du vent, impose à ses troupes une stratégie dépassée de « bordélisation ».

La sécession est entamée au sein des insoumis. D’un côté Mélenchon et des troupes amaigries, de l’autre les principales signatures médiatiques et parlementaires du mouvement, creusent déjà les tranchées d’une guerre annoncée.

Mélenchon est un homme blessé par la providence. Désormais il montre cette seule facette de sa personnalité. La brutalité avec laquelle il a harponné les journalistes de BfmTv lors de sa récente prise de parole en atteste. Aux pertes d’amis qu’il a subis, s’ajoutent, il s’en persuade, un autre larcin de cette satanée providence, les deux dernières élections présidentielles. Longtemps il sembla refuser le résultat des urnes et tout particulièrement lorsque sa prophétie du dégagisme se réalisa en 2017 ; or les traits du visage de l’élu divergeaient des siens. Quelle trahison ! Un animal blessé est toujours dangereux ! Isolé, sans mandat, de plus en plus emmuré dans ses certitudes et fort d’une énergie destructrice produite par son très puissant ministère de la parole, M. Mélenchon n’acceptera pas de mettre un genou à terre face aux circonstances. Aux armes, citoyens de la France insoumise.

Jacky Isabello
Chef d’entreprise – communicant

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