• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Tech
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Tech
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

« Il pèse sur la conscience des dirigeants socialistes et d’une partie des militants une image un peu faussée de leur propre histoire »

Jean-Numa DucangeParJean-Numa Ducange
7 novembre 2025
« Il pèse sur la conscience des dirigeants socialistes et d’une partie des militants une image un peu faussée de leur propre histoire »
Interview

Le débat budgétaire oppose deux gauches irréconciliables entre les socialistes qui essaient d’avancer à coups de pression sur le gouvernement de Sébastien Lecornu, et les Insoumis qui ne croient qu’en un changement radical. Cette opposition entre la gauche ancrée dans la lutte des classes et celle qui se veut plus réformiste n’est pas nouvelle. Elle prévalait déjà au début du XXè siècle, avant que s’opère l’unité des socialistes sous l’égide de Jean Jaurès. Retour sur ce clivage historique qui pèse toujours sur la gauche et par conséquent sur la vie politique en France  avec l’historien Jean-Numa Ducange, auteur de la biographie de Jean Jaurès (Perrin 2024).

Revue politique et parlementaire : Jean Jaurès est une des figures les plus connues à gauche.  C’est lui qui opère l’unité le rassemblement des socialistes entre révolutionnaires et « gradualistes », comme ils étaient appelés à l’époque, en parvenant à se situer entre les deux.  Ce positionnement apparait surprenant aujourd’hui.  Comment l’expliquer ?

Jean-Numa Ducange : Jaurès est entre les deux, fondamentalement, parce que tactiquement, il va comprendre que pour unifier les socialistes, il va falloir un peu donner du grain à moudre aux deux sensibilités. Jaurès a une démarche qui peut paraître aujourd’hui un petit peu contradictoire. C’est quelqu’un qui, sur le plan strictement politique, est très ouvert à des alliances larges quand c’est nécessaire pour défendre la République. En 1899, il soutient le gouvernement de Défense républicaine, qui n’est pas un gouvernement de gauche mais un gouvernement très large qui intègre même ce qu’on appelle aujourd’hui le centre droit. Jaurès est donc prêt à aller très loin du point de vie politique parce qu’il pense qu’il y a une base républicaine qu’il faut défendre en toutes circonstances. En même temps, d’un point de vue intellectuel théorique, il est assez inspiré par le marxisme. Vous lisez certaines phrases de Jaurès aujourd’hui, vous avez l’impression de lire quasiment des phrases d’extrême gauche, parce que c’est très « collectiviste », « lutte des classes ». Il est très inspiré par le marxisme. Mais pour lui, il n’y a pas vraiment de contradiction. Il pense qu’il faut avoir des outils intellectuels pour comprendre la réalité du capitalisme. Il est fasciné par la philosophie allemande et le marxisme, leur puissance analytique. Par contre, sur un plan vraiment strictement politique, il est favorable à des alliances très larges. Donc, d’une certaine manière, si je voulais décrire la synthèse de Jaurès, je dirais que c’est une démarche intellectuelle qui intègre des éléments très à gauche intellectuellement, mais qui dans sa pratique est non seulement réformiste mais prête à faire des gouvernements de coalition très large pour défendre tout ce qui peut être arraché.

Vision marxiste et soutien à un gouvernement de centre droit

RPP : C’est un peu ce que l’on appelle aujourd’hui  le pragmatisme ? Une forme d’adaptation à la réalité de l’époque pour avancer.

Jean-Numa Ducange : Oui, je pense qu’il y a une dimension très pragmatique chez Jaurès, et aussi une conviction de fond sur le système républicain. Ça peut paraître un débat un peu décalé sur le parlementarisme, sur le fait qu’on élise régulièrement des représentants au Parlement, etc. Tout cela nous paraît banal. Mais à l’époque de Jaurès, c’est un débat très fort. Il y a alors une extrême gauche révolutionnaire et une extrême droite nationaliste qui ne veulent pas entendre parler de la démocratie parlementaire. Ils la contestent en permanence. Jaurès, lui, combat toutes ces idées qui considèrent que le parlementarisme n’est pas nécessaire, que ce serait un frein à la défense de la nation ou à la défense de la révolution. Jaurès est effectivement pragmatique par rapport à cela. Sa conviction est très forte. Il passe beaucoup de temps à répliquer à l’extrême gauche révolutionnaire : oui il faut compléter le parlementarisme par autre chose, mais c’est le meilleur système politique que l’on ait trouvé, il faut le défendre, le corriger. Ça, c’est à la fois pragmatique et une conviction de fond. Et Jaurès, c’est avant tout un parlementaire. Un parlementaire qui est dans le concret et les avancées législatives.

RPP : Car Jaurès n’est pas seulement un philosophe, c’est-à-dire un penseur de la politique, il est aussi un acteur. Un député qui a défendu et obtenu des lois dont on oublie qu’il en est à l’origine. Alors qu’il est toujours souvent cité dans le débat public !

Jean-Numa Ducange : Si vous me demandez quels sont les acquis, les grandes lois du temps de Jaurès, alors la plus connue c’est la laïcité, parce qu’il y a fortement participé avec Aristide Briand en 1905.  Mais il y a deux autres lois, que l’on ne cite quasiment jamais, la loi sur les retraites et celle sur l’impôt sur le revenu. Pour prendre les termes d’aujourd’hui, il n’y avait pas de système général de retraite en France, avant 1910. Il y a quelques catégories qui avaient des bons systèmes de retraite. Depuis Colbert par exemple les marins avaient une première caisse de retraite. Mais contrairement à d’autres pays, notamment l’Allemagne qui avait commencé à développer ça, il n’y avait pas de système de retraite en France. Jaurès a beaucoup bataillé contre une partie de la gauche pour défendre la loi sur les retraites. A l’époque, ça s’appelle la « Loi sur les retraites ouvrières et paysannes », puisque les Français sont encore majoritairement paysans et ruraux. Mais le monde ouvrier est en croissance et va se battre pour une loi qui est votée en 1910 par une coalition assez large au Parlement. Mais une partie de la gauche n’en veut pas, notamment la CGT, à cause du principe de la cotisation patronale mais aussi salariale dont elle ne veut pas parce que les ouvriers sont déjà très exploités, ils gagnent trois fois rien, ils n’ont pas de logement salubre… Et selon la CGT, on ne peut pas demander aux ouvriers de payer davantage. Par ailleurs, le débat a lieu sur l’âge de la retraite car les ouvriers, les paysans les plus exploités, ceux qui ont les métiers les plus difficiles, beaucoup de ceux-là ne franchissent pas les 50 ans. Donc évidemment, la retraite à 65 ans, ou même 60…

Jaures et la « retraite pour les morts »

RPP : Il y a donc une campagne contre cette loi dite « la retraite pour les morts », une expression que l’on retrouve sur les réseaux sociaux aujourd’hui.

Jean-Numa Ducange : Paul Lafargue, le gendre de Marx, qui est un des membres de l’extrême gauche du Parti socialiste, dit en effet « c’est la retraite pour les morts ». Ils font une campagne là-dessus : vous allez prélever de l’argent aux ouvriers, alors qu’ils ne vont même pas bénéficier de la retraite. L’argument est très fort. Jaurès va mener une campagne interne dans la gauche socialiste, dans le mouvement ouvrier. Et il va l’emporter. Finalement, au Parlement, il n’y aura que Guesde pour voter contre. Jaurès défend une loi qu’il juge importante parce que même si effectivement, beaucoup ne vont pas encore en bénéficier, le principe même de la retraite est acquis. Jaurès vit sous la IIIe République, et la IIIe  République fonctionne comme ça. Les gouvernements tombent régulièrement, les uns après les autres. Il faut constituer des majorités autour de projets et de lois. Et la loi sur la retraite est un bon exemple. On vote, on obtient quelque chose et on continue à batailler.

RPP – Car Jaurès négocie avec son aile gauche, mais aussi avec le centre… C’est un homme résolument de gauche capable de faire des compromis avec le centre voire plus…

Jean-Numa Ducange : Ah oui, oui. Jaurès négocie avec le centre, voire – selon nos critères aujourd’hui – avec une partie de la droite. La loi sur la laïcité et la séparation des Églises et de l’État, ce n’est pas qu’une loi des gens les plus à gauche à l’époque, pas du tout. Si elle a pu passer au Sénat, c’est parce qu’une partie de ce que l’on classe aujourd’hui comme la droite modérée a accepté le principe de séparer les Églises et l’État. Encore une fois, c’est un peu contre-intuitif, parce que certains vont nous sortir des discours enflammés, drapeaux rouges, le « collectivisme » de Jaurès alors qu’en fait, effectivement, il a un socle doctrinal très marxisant, mais par contre, dès qu’il s’agit de passer au travail parlementaire, il est tout à fait capable de discuter avec le centre.

RPP – Dans l’histoire du Parti socialiste, Jaurès est celui qui a unifié le PS avec son aile gauche, alors que dans votre biographie vous décrivez aussi un parlementaire qui a travaillé avec le centre et une partie de la droite. Est-ce que l’une des difficultés actuelles du PS, c’est qu’il en reste à l’unification par la gauche ? Il n’arrive pas à dépasser ce mythe fondateur pour discuter avec le centre aujourd’hui ?

Jean-Numa Ducange : Oui, je pense que pèse sur la conscience des dirigeants socialistes et d’une partie des militants une image un peu faussée de leur propre histoire. Effectivement, Jaurès s’est allié avec les plus à gauche à l’époque. De plus, en 1905, l’idée de faire un Parti socialiste unifié apparaissait comme quelque chose de miraculeux. C’était la première fois que ça arrivait. C’était le début d’une histoire aussi. Donc c’est une première étape très importante. Après, effectivement, beaucoup de gens pensent que Jaurès, parce qu’il a fait l’unification avec les guesdistes et les plus à gauche, aurait été, dans le spectre politique de l’époque, un des hommes les plus à gauche et avant tout cela. Or, si vous prenez le baromètre politique des insultes et des gens qui vous attaquent – j’ai pas mal travaillé là-dessus pour le livre, parce que c’est intéressant sur le contexte qui a conduit à son assassinat – Jaurès a été effectivement attaqué, insulté, calomnié par une grande partie de la droite, insulté par une partie de la droite dure. Mais il a aussi subi à gauche un grand nombre d’insultes, d’attaques même personnelles, sur la communion de sa fille par exemple.

En réalité, au départ, Jaurès n’était pas socialiste. Il était républicain modéré. Il a, d’une certaine manière, pris un tournant à gauche en devenant socialiste, mais il n’a jamais perdu l’habitude de discuter avec les autres députés au Parlement. C’est avant tout un parlementaire. C’est aussi un philosophe intellectuellement – c’est un agrégé de philo – et un parlementaire. Il croit dans les majorités parlementaires.

RPP : Vous décrivez très bien ce paradoxe supplémentaire dans votre livre : Jean Jaurès est le fondateur du Parti socialiste mais il n’est pas un homme d’appareil partisan. Sa singularité, c’est celle d’un philosophe qui fait de la politique ?

Jean-Numa Ducange : C’est quelqu’un qui a une solide formation philosophique, il a fait l’École Normale Supérieure, l’agrégation de philosophie. Il a fait les deux thèses. Il a fait la thèse complémentaire en latin, après son premier mandat parlementaire. Donc, il court un peu en permanence derrière l’idée qu’il est un philosophe en politique qui va écrire une grande œuvre philosophique. Il est aussi un journaliste. Il passe quand même une grande partie de ses journées à écrire des éditos… qu’on vous refuserait aujourd’hui parce qu’ils sont très longs ! Il n’a jamais voulu abandonner son côté philosophe, enseignant. D’ailleurs, beaucoup d’hommes politiques à l’époque se moquent de lui : « merci Jaurès pour ta leçon… Les bons points, les mauvais points, on n’est pas en cours ». Il y a beaucoup de références littéraires, intellectuelles dans ses discours. Et en fait, pour ce qui concerne les questions d’appareil, il délègue beaucoup. Je pense que vraiment, la tambouille politique, par certains aspects, il trouve ça vraiment repoussant, et en même temps, il veut peser. Il a donc des fidèles, il a des gens qui font les basses besognes et qui lui laissent du temps pour écrire et penser.  

RPP : Cette grande figure du socialisme français a laissé sa marque sur l’affaire Dreyfus, la loi de séparation des Églises et de l’État, sur la première loi sur la retraite, sur l’impôt sur le revenu et il n’a jamais été ministre. Il est régulièrement cité, et pas seulement par des socialistes. Sa statue est immense, mais n’est-elle pas un peu réductrice, comme pour une légende ?

Jean-Numa Ducange : Disons que la plupart des gens qui connaissent le nom de Jean Jaurès savent généralement que c’est un homme de gauche, qu’il a fondé le Parti socialiste, et éventuellement qu’il a joué un grand rôle pour la loi de séparation des Églises et d’État de 1905. Il a fondé l’Humanité et il a été assassiné. C’est un martyr. Mais il a été assassiné avant quand même toute une série de grands événements où il aurait dû se positionner. La guerre mondiale, la révolution russe, puis la scission entre socialistes et communistes. Il a, si j’ose dire, l’avantage de ne pas avoir eu à trancher sur toute une série de questions difficiles. On peut peut-être aussi le regretter. Comme il a quand même beaucoup écrit, il a laissé une œuvre. C’est un intellectuel qui a quand même été très actif en politique. Il n’a pas participé au pouvoir directement, tout en pesant concrètement plusieurs fois sur des majorités parlementaires. Est-ce qu’il aurait pu être ministre ? La presse de l’époque l’évoque : « le journaliste va-t-il être ministre ? ». Je pense qu’il avait un peu une réticence parce qu’il savait que c’était franchir un cap et que probablement il aurait pu être démystifié. Il est resté à la charnière de différents mondes… laissant ses successeurs trancher la question de l’exercice concret du pouvoir.

Jean-Nuna Ducange
Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rouen
Auteur de Jean Jaurès, Perrin, 2024

Entretien réalisé par Marie-Eve Malouines

Jean-Numa Ducange

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

L’éléphant dans la pièce

Pourquoi Edouard Philippe tente-t-il de reprendre pied dans la course présidentielle ?

ParMarie-Eve Malouines

Confronté à une chute inquiétante dans les intentions de vote à la présidentielle, Édouard Philippe lance une proposition choc dans...

La Ve République

Laïcité et Laïcisme

ParRedaction

Le mot « laïcité », comme beaucoup de termes appartenant au vocabulaire politique français (le mot « démocratie », par...

« Il pèse sur la conscience des dirigeants socialistes et d’une partie des militants une image un peu faussée de leur propre histoire »

« Il pèse sur la conscience des dirigeants socialistes et d’une partie des militants une image un peu faussée de leur propre histoire »

ParJean-Numa Ducange

Le débat budgétaire oppose deux gauches irréconciliables entre les socialistes qui essaient d’avancer à coups de pression sur le gouvernement...

La Revue Politique et Parlementaire renforce son comité éditorial et nomme Thaima Samman directrice de la nouvelle rubrique « Numérique »

La Revue Politique et Parlementaire renforce son comité éditorial et nomme Thaima Samman directrice de la nouvelle rubrique « Numérique »

ParRedaction

La Revue Politique et Parlementaire (RPP) poursuit sa mutation et sa volonté d’ouvrir le débat sur les grands enjeux contemporains.

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

La Ve République
N°1114

Laïcité et Laïcisme

Religions et relations internationales
N°1114

Religions et relations internationales

Face à Trump, refuser la vassalisation heureuse
N°1114

Face à Trump, refuser la vassalisation heureuse

« Verdun fait totalement partie de notre présent et de notre avenir »
N°1114

« Verdun fait totalement partie de notre présent et de notre avenir »

Les Français, entre méfiance à l’égard de l’Islam et franc rejet de « l’islamisme »
N°1114

Les Français, entre méfiance à l’égard de l’Islam et franc rejet de « l’islamisme »

« La technologie redéfinit la puissance L’Europe doit suivre, ou disparaître »
N°1114

« La technologie redéfinit la puissance L’Europe doit suivre, ou disparaître »

« Le témoignage d’un aidant est une première étape incontournable »
N°1114

« Le témoignage d’un aidant est une première étape incontournable »

Le Brevet européen à effet unitaire : un élément de cohésion nouveau pour l’Union européenne
N°1114

Le Brevet européen à effet unitaire : un élément de cohésion nouveau pour l’Union européenne

Article suivant
La Ve République

Laïcité et Laïcisme

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Tech
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire