• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans International

A quoi s’attendre après l’humiliation pour l’accord de Theresa May sur le Brexit ?

Adrian PabstParAdrian Pabst
13 mars 2019
A quoi s’attendre après l’humiliation pour l’accord de Theresa May sur le Brexit ?

Présenté hier par Theresa May, le nouvel accord sur le Brexit négocié avec l’Union européenne a une nouvelle fois été rejeté par le Parlement britannique. Adrian Pabst, professeur de pensée politique et doyen de la faculté de sciences politiques et relations internationales à l’Université du Kent nous livre son analyse.

A deux semaines de la sortie prévue de l’Union européenne, le Parlement britannique a rejeté une seconde fois l’accord conclu entre le Royaume-Uni et les Vingt-sept. La défaite cuisante infligée à la Première ministre Theresa May par ses propres députés conservateurs ne jette pas seulement le doute sur sa vision du Brexit mais sape aussi l’autorité du gouvernement à imposer sa volonté. «  Le Brexit pourrait être perdu », a rappelé Madame May lors des débats, sans pour autant convaincre son parti que les garanties supplémentaires concernant le « filet de sécurité » (« backstop ») destiné à éviter une frontière en Irlande soient suffisantes.

L’accord a été opposé par 391 voix contre 242, moins que l’écart de 230 lors du premier vote le 15 janvier dernier.

La Première ministre, épuisée et avec une voix cassée, s’est battue jusqu’à la fin, mais elle est restée littéralement sans voix, métaphore de sa condition.

Mais est-ce la fin de l’accord et de son pouvoir ? Rien n’est moins sûr.

Dans l’immédiat, le Parlement se prononcera ce mercredi sur l’option d’une sortie sans accord, qui sera rejetée par une grande majorité puisque l’opposition toute entière ainsi qu’à peu près 250 des 317 députés conservateurs y sont farouchement opposés. Si un «  no deal » est écarté, alors la Chambre commune devra ensuite voter jeudi sur la possibilité d’un délai du Brexit. Mais Theresa May a mis en garde le Parlement, rappelant que « L’UE voudra alors savoir de quelle manière nous souhaitons utiliser cette extension. La Chambre devra répondre à cette question : veut-elle révoquer l’Article 50 (sur la sortie prévue pour le 29 mars), tenir un deuxième référendum ou sortie avec un autre accord que celui-ci ? ». Même si le Parlement vote le report de la date du Brexit, il n’y a actuellement pas de majorité pour aucune des options.

Faute de quoi il y aura une sortie sans accord car c’est la seule solution précisée par l’Article 50 des traités européens.

Reste deux possibles issues à cette impasse sans précédent. Ou bien des élections anticipées pour tenter de remplacer le gouvernement minoritaire (les conservateurs de Theresa May dépendent du parti unioniste démocratique de l’Irlande du Nord). Ou bien une coopération entre le parti conservateur et le parti travailliste pour trouver un compromis qui peut recueillir une majorité au Parlement. Mais l’électorat semble être tout aussi divisé que les deux principaux partis politiques.

Pour ces raisons, l’accord conclu par la Première Ministre avec les Vingt-sept n’est pas encore mort. Si le procureur général (l’«Attorney General») peut rassurer les conservateurs «  hard Brexit » et les députés du parti unioniste démocratique de l’Irlande du Nord que le Royaume-Uni ne sera pas enfermé à perpétuité dans le «  filet de sécurité », alors une majorité pour l’accord de sortie est encore possible. Un troisième vote sur l’accord – juste avant ou juste après le 29 mars – ne peut donc pas être exclu.

Quelque soit la forme du Brexit ou même le scénario de révocation de l’Article 50, le Royaume-Uni connaît une décomposition de son système politique.

Le pays est plus divisé en termes géographiques, économiques, culturels et démographiques que jamais depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Face à une classe politique faible et incompétente, les extrêmes libertaires et autoritaires montent en puissance et menacent l’équilibre des intérêts sur lequel la stabilité nationale a reposé jusqu’à présent. Le Brexit est à la fois un symptôme et un catalyseur d’un bouleversement profond qui est susceptible d’ébranler non seulement les îles britanniques mais aussi la France et l’Union européenne.

Adrian Pabst
Professeur de pensée politique et doyen de la faculté de sciences politiques et relations internationales à l’Université du Kent

Adrian Pabst

Adrian Pabst est politologue, Professeur honoraire à l’Université́ britannique du Kent et vice-directeur du National Institut of Economic and Social Research. Docteur en philosophie politique et en philosophie des religions, il consacre ses travaux de recherche à la pensée et l’économie politiques, particulièrement le libéralisme et ses critiques. Il a publié́ La politique de la vertu (Desclée de Brouwer, 2018) avec Joh Milbank. Aux Éditions Desclée de Brouwer, il publiera au mois d’octobre Penser l’ère post-libérale, en collaboration avec Clothilde Brossollet.

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Y a-t-il vraiment deux fronts républicains ?

Y a-t-il vraiment deux fronts républicains ?

ParVirginie Martin

Depuis quelques mois, l’idée s’est imposée dans le commentaire politique : il y aurait désormais “deux fronts républicains”, l’un dirigé...

Mistinguett ? « Je voudrais qu’on salue aussi l’héroïne de la Grande Guerre » par Bruno Fuligni

Mistinguett ? « Je voudrais qu’on salue aussi l’héroïne de la Grande Guerre » par Bruno Fuligni

ParBruno Fuligni

Historien et écrivain, Bruno Fuligni dévoile avec son essai Mistinguett, la danseuse qui a sauvé la France (Editions Buchet/Chastel), une...

Farce électorale en Côte d’Ivoire 

Farce électorale en Côte d’Ivoire 

ParGeneviève Goëtzinger

Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Pascal Affi N’Guessan : ces trois hommes président les principaux partis d’opposition en Côte d’Ivoire. Aucun...

L’avertissement du 11 septembre

L’avertissement du 11 septembre

ParKamel Bencheikh

Vingt-quatre ans ont passé, et pourtant ce jour d’automne 2001 demeure figé dans la mémoire collective comme une fracture. Les...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Farce électorale en Côte d’Ivoire 
International

Farce électorale en Côte d’Ivoire 

En Côte d’Ivoire : stop ou encore pour ADO ?
International

En Côte d’Ivoire : stop ou encore pour ADO ?

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines
International

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines

De l’État stratège à l’État comptable : une régression française
International

De l’État stratège à l’État comptable : une régression française

L’ERE DES VANDALES
International

L’ERE DES VANDALES

 Le Qatar mis à l’index par l’ONU : Doha condamné pour torture et détention arbitraire de Tayeb Benabderrahmane. Que va faire la France ?
International

 Le Qatar mis à l’index par l’ONU : Doha condamné pour torture et détention arbitraire de Tayeb Benabderrahmane. Que va faire la France ?

Au bord du gouffre
International

Au bord du gouffre

Trump et Poutine se rencontrent en Alaska : quels sont les scénarios ?
International

Trump et Poutine se rencontrent en Alaska : quels sont les scénarios ?

Article suivant
Osons réinventer la démocratie

Osons réinventer la démocratie

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
    • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire