• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

Bicentenaire de la mort de Napoléon – Nicolas Dupont-Aignan : « Il est malheureusement tombé par les défauts de ses qualités »

ParNicolas Dupont-Aignan
5 mai 2021
« L’œuvre de  Charles de Gaulle reste une extraordinaire leçon »

Le bicentenaire de la mort de Napoléon constitue un événement mémoriel qui interpelle le politique. La mémoire de l’Empereur est aujourd’hui, comme elle le fut par le passé, l’objet de débats. Que reste t-il de son legs ? Quels en sont les enseignements ? Qu’est-ce que cette histoire nous révèle de nos fractures présentes et passées ? Comment les politiques s’approprient ou non cette dernière ? Il nous a semblé utile de les interroger. D’aucuns n’ont pas souhaité répondre, d’autres se sont prêtés à l’exercice. Ce sont leurs contributions que nous livrons à nos lectrices et à nos lecteurs. Un numéro à venir comportant les analyses de quelques uns des meilleurs spécialistes du sujet sera par ailleurs publié prochainement.

 

Revue Politique et Parlementaire – Lorsque vous pensez à Napoléon, quels aspects positifs et négatifs vous viennent à l’esprit ?

Nicolas Dupont-Aignan – Une phrase sublime qui résume tout de l’œuvre de Napoléon me vient à l’esprit : « On a tout détruit, il s’agit de recréer. Il y a un gouvernement, des pouvoirs, mais tout le reste de la nation, qu’est-ce ? Des grains de sable. Nous sommes épars, sans système, sans réunion, sans contact. Tant que j’y serai, je réponds bien de la République, mais il faut prévoir l’avenir. Croyez-vous que la République soit définitivement acquise ? Vous vous tromperiez fort. Nous sommes maîtres de la faire, mais nous ne l’avons pas, et nous ne l’aurons pas, si nous ne jetons pas sur le sol de France quelques masses de granit. »

RPP – Comment définiriez-vous le bilan de l’action de Napoléon pour les peuples européens ?

Nicolas Dupont-Aignan – Curieux que vous ne me posiez pas la question pour le peuple français, car dans l’esprit de Napoléon, c’est la Nation française qui libérait les peuples d’Europe. Certains le voyaient comme un envahisseur mais c’était surtout un libérateur : demandez aux Polonais !

Sans lui, Hegel aurait-il eu sa fameuse vision de l’Etat et de l’Histoire qui aura façonné les conflits de l’Europe pendant un siècle et demi ?

RPP – Quels furent, selon vous, ses principales qualités et/ou défauts personnels ?

Nicolas Dupont-Aignan – L’audace bien sûr. Une intelligence hors du commun ensuite : militaire, réformateur, chef d’Etat de génie ! Il est malheureusement tombé par les défauts de ses qualités.

RPP – Quelles ont été les mesures prises par Napoléon pour l’Etat, la société française et les arts les plus notables pour vous ?

Nicolas Dupont-Aignan – Il n’a pas pris de mesures pour l’Etat, il l’a incarné. Il a construit l’Etat Nation. De la Banque de France, au lycée en passant par les départements, et bien sûr le Code civil, son œuvre est la France, et elle a été répliquée dans le monde entier. La France n’est universelle que lorsqu’elle est grande.

RPP – Estimez-vous que Napoléon a été le continuateur ou le liquidateur des idéaux et acquis de la Révolution française ?

Nicolas Dupont-Aignan – Un continuateur en ce qu’il a permis de l’achever : « La Révolution est finie » et de l’enraciner dans une France encore conservatrice. Il a continué les guerres de la Révolution, a porté ses idéaux, tout en offrant la stabilité que le peuple de France attendait, y compris ses représentants : les thermidoriens sont devenus brumairiens. Avec toutes les conspirations royalistes contre lui, son destin a été lié à celui des conquêtes révolutionnaires.

RPP – Quels personnages historiques ou personnalités politiques actuelles sont pour vous dans sa filiation, celle du bonapartisme ?

Nicolas Dupont-Aignan – De Gaulle, bien évidemment, car ces deux géants partagent une même vision de l’Etat, qu’ils ont su structurer pour le peuple français. Ce sont des visionnaires, qui ne transigent pas avec l’idée de grandeur, de stabilité, et de puissance. Clemenceau, lui aussi, qui, à la tête de ses poilus, rappelle l’Empereur et ses grognards !

RPP – Vous-même, vous retrouvez-vous ou non dans la tradition politique bonapartiste ? Si oui en quoi ?

Nicolas Dupont-Aignan – Un axiome inévitable de cette tradition est la nécessité d’un homme aussi fort que proche du peuple, qu’il dirige autant qu’il s’y soumet. C’est une vision du politique en laquelle je crois.

RPP – Estimez-vous que la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon soit plutôt une bonne ou une mauvaise chose ? Pourquoi ?

Nicolas Dupont-Aignan – « De Clovis au Comité de salut public, j’assume tout ». L’histoire est un bloc, je la prends telle qu’elle est. Arrêtons les querelles de mémoire. Les agitations de quelques-uns prouvent bien qu’ils n’ont rien compris à l’Histoire de France : « Il y a deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims, ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération ».

Je ne peux que commémorer la glorieuse Histoire de France et la mort du plus génial de ses enfants.

RPP – Concernant cette commémoration, pensez-vous que les autorités françaises en font trop, pas assez ou comme il faut ?

Nicolas Dupont-Aignan – Pas assez ! Cela participe du déni général de notre Histoire… Emmanuel Macron ne donne que dans la repentance permanente. Evitons cet effacement : apprenons notre Histoire à nos enfants, refaisons des programmes scolaires vraiment exigeants et faisons de cette année Napoléon l’occasion d’enseigner les périples de l’Empereur à nos enfants !

RPP – Selon vous, l’empreinte de Napoléon sur la France est-elle durable ou éphémère ?

Nicolas Dupont-Aignan – Souvenez-vous des masses de granit…

RPP – Si des activistes déboulonnaient des statues de Napoléon, les comprendriez-vous ou les condamneriez-vous ?

Nicolas Dupont-Aignan – Condamnation inconditionnelle. Notre Histoire est sacrée, nos monuments et représentations le sont aussi.

 

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Propos recueillis par Arnaud Benedetti

Nicolas Dupont-Aignan

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire

Les années 1980 marquent une bascule du socialisme européen qui n’a jamais retrouvé depuis ni son originalité programmatique ni sa force d’attraction antérieure

ParGilles Vergnonet1 autre

« Changer la vie ?» Ce programme en forme de slogan qui fut celui du Parti socialiste des années 1970...

Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire

Réajuster sa boussole, régler sa focale : le rôle nécessaire de la communication des organisations dans l’accompagnement au changement climatique

ParCeline Pascual Espuny

Les temps sont troublés et le seuil dans cet autre monde qui se profile est difficile à franchir pour la...

Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire

Un réseau de train développé est un objet d’influence pour un pays

ParJean-Marc De Jaegeret1 autre

Journaliste au service Voyage du Figaro et auteur principal du livre En train en Asie : 22 itinéraires sur les rails (sortie le...

Tous démocrates, peut-être mais voulons-nous la République ou l’Empire

Les nouveaux enjeux de la communication publique : management, participation, numérique, design

ParDominique Bessieres

Les nouveaux enjeux de la communication publique, dont la vocation est de construire la représentation de l’action publique et de...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
85
Next
»
loading
play
Les conférences de 18h59 – Rassemblement de soutien à Boualem Sansal
play
Printemps des Technologies – Démocratie, technologies et souveraineté
play
Printemps des Technologies – Histoire et initiation aux cryptomonnaies et au Bitcoin
«
Prev
1
/
85
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique
Politique

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique

De Woodrow Wilson à Donald Trump : les présidents dits « de paix » finissent toujours par appuyer sur la gâchette
Politique

De Woodrow Wilson à Donald Trump : les présidents dits « de paix » finissent toujours par appuyer sur la gâchette

Comment éradiquer le frérisme ? Les leçons des États arabes
Politique

Comment éradiquer le frérisme ? Les leçons des États arabes

Iran : Vers la fin du régime des Mollahs ?
Politique

Iran : Vers la fin du régime des Mollahs ?

Violences à l’école : l’urgence de la santé mentale plutôt que les détecteurs de métaux !
Politique

Violences à l’école : l’urgence de la santé mentale plutôt que les détecteurs de métaux !

La force océane de la France implique un engagement à la hauteur des enjeux
Politique

La force océane de la France implique un engagement à la hauteur des enjeux

Communiqué du Comité de Soutien International à Boualem Sansal
Politique

Comité de soutien de Boualem Sansal : lancement d’une cagnotte

Les Frères Musulmans ne sont pas seuls en France
Politique

Les Frères Musulmans ne sont pas seuls en France

Article suivant
Bicentenaire de la mort de Napoléon – Hervé Marseille : « Je m’éloigne du bonapartisme quand il rime avec jacobinisme au mépris du parlementarisme »

Bicentenaire de la mort de Napoléon - Hervé Marseille : "Je m’éloigne du bonapartisme quand il rime avec jacobinisme au mépris du parlementarisme"

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire