Le terrorisme d’extrême droite est un phénomène criminel bien connu des forces de l’ordre et des services de renseignements occidentaux bien que les modes opératoires et les justifications idéologiques varient d’un pays à l’autre. Antony Marchand, dirigeant de la société Gallice International Services et ancien commandant en second du GIGN, et Alexandre Rodde, consultant pour Gallice International Services, spécialisé dans les questions de terrorisme nous éclairent sur la montée en puissance du terrorisme d’extrême droite. Dans ce dernier volet, les auteurs analysent les réponses à apporter pour lutter contre ce phénomène.
État de la réponse
La mouvance terroriste d’extrême droite est actuellement en pleine mutation et l’on observe une hybridation des deux modèles historiques. Les organisations violentes hiérarchisées ont disparu, remplacées par des terroristes solitaires et des groupuscules ultra violents1. Radicalisés sur Internet, ils partagent une culture mondiale dans laquelle ils construisent leur idéologie personnelle, sélectionnant les arguments et les exemples qu’ils considèrent justifier leurs actes. Suivant une stratégie de « propagande par le fait », ils agissent de façon spectaculaire, et diffusent leurs écrits sur les réseaux sociaux. Leur mode opératoire reste simple et peu coûteux, pour le moment, mais plusieurs facteurs (armements, membres parmi les forces de sécurité, retour de combattants formés sur des zones de conflits) pourraient accroire leurs capacités de destruction.
Cette menace nécessite une réponse double, à la fois sécuritaire et politique.
Sans surprise, la réponse sécuritaire française doit porter sur les trois volets principaux : le renseignement, l’intervention, et la prise en compte judiciaire. Ces trois volets nécessitent d’être traités avec le haut niveau technique caractéristique du système français. L’évolution observée de la menace d’extrême droite doit être analysée pour que le changement des modes d’actions de la mouvance puisse être anticipé. Sans ces travaux préalables, la gestion d’une attaque d’un genre nouveau devient beaucoup plus difficile pour les services de sécurité. L’affaire Merah en est l’exemple type. Alors que les services de renseignements se réorganisaient après la création de la DCRI, la dangerosité du djihadiste, non issu des filières traditionnelles, n’a pas été correctement appréciée. Au cours de la première attaque, le terroriste fait preuve d’une rapidité d’exécution et d’un degré de violence inédits, ce qui rend difficile le travail des enquêteurs, devant agir vite face à des attentats successifs. Par la suite, l’intervention dans son appartement s’est avérée compliquée, le RAID faisant face à un individu déterminé à mourir et souhaitant faire le maximum de victimes possible. Tous les acteurs ont agi avec professionnalisme face à une version nouvelle d’un phénomène connu, mais l’absence d’anticipation de ces évolutions, couplée parfois à une certaine inertie dans la révision des méthodes employées, a ouvert une série de failles dans le dispositif. Devant cette menace djihadiste croissante, les leçons ont été tirées et le renseignement français a évolué avec la création de la DGSI, dotée d’un budget plus élevé, et la multiplication des actions de coopération.
Les professionnels du renseignement français étudient les mouvances d’extrême droite depuis longtemps et leur expertise est reconnue sur le sujet. Cependant, cette attention émanait principalement des services de renseignement intérieur. Face à l’ampleur de la menace djihadiste (ressources, influence, réseaux, etc.), il peut être difficile de consacrer des moyens aux groupuscules d’extrême droite, alors même que certains ont une tendance à s’internationaliser. Ainsi, Brendon Tarrant n’a pas choisi de frapper son pays d’origine, l’Australie, mais la Nouvelle Zélande, où il considérait avoir plus de cibles, et marquer les esprits en frappant un pays jusque-là épargné par le terrorisme.
Ce caractère transnational de la menace, bien connu dans le cas des djihadistes2, s’étend maintenant à l’ultra droite.
Les efforts déployés suite aux attaques de septembre 2001, puis après celles de 2015, ont permis de « fluidifier » les échanges entre les acteurs du renseignement français et internationaux. La capacité des services de renseignement à passer d’une analyse macroscopique à une analyse microscopique, issue des capteurs de terrains que sont gendarmes et policiers, est également primordiale à une bonne anticipation du risque terroriste. Au-delà de la détection, un an après les attentats de 2015, c’est le schéma d’intervention national qui a été entièrement revu3. Le nombre d’unités d’intervention spécialisées (antennes GIGN, RAID, et BRI) est multiplié et celles-ci sont mieux réparties sur le territoire. Le plan BAC-PSIG a par la suite permis un meilleur armement des BAC de la Police nationale et la création de PSIG Sabre en Gendarmerie, mieux armés et mieux équipés. Enfin, une nouvelle doctrine d’intervention permet une réponse plus rapide aux personnels de brigades et de commissariats en leur permettant d’agir plus vite pour mettre fin à un événement de type tuerie de masse. Un effort pour la formation de tous les échelons de la pyramide de l’intervention a été déclenché, avec pour objectif la « transmission des savoirs utiles », comme l’a annoncé le Général Lizurey, Directeur de la Gendarmerie nationale4.
Le ministère de la justice, quant à lui, s’est depuis longtemps intéressé au terrorisme d’extrême droite. Parmi ses atouts, l’article 431-13 du Code pénal, qui définit la constitution d’un groupe de combat, et l’article 421-1, qui en fait une infraction terroriste, ont permis de poursuivre en justice de nombreux groupes d’ultra droite en ouvrant une voie plus aisée que la recherche de l’infraction d’association de malfaiteurs terroristes, qui reste plus difficile à établir. Si ces groupes détiennent ou ont accès à des armes et s’ils sont dotés d’une organisation hiérarchisée susceptible de troubler l’ordre public, l’élément matériel de l’infraction est constitué. Cet article est toujours un outil pertinent contre les groupes terroristes d’extrême droite, mais ne peut être utilisé contre un terroriste solitaire. Dans ce type de cas, il est encore possible d’utiliser les infractions dites de « crimes de haine », comme ce fut le cas pour l’assaillant de Chalon-sur-Saône, qui avait revendiqué une série d’attaques au marteau, se décrivant comme un membre du fictif « commando de défense du peuple et de la patrie française »5. Réclamant la libération de détenus d’ultra droite, et luttant contre « l’islamisation » de la France, ce jeune homme de 17 ans disait également n’avoir « aucune pensée raciste ou visée politique », après avoir commis quatre attaques.
Cet exemple illustre parfaitement un des défis politiques majeur dans la lutte contre cette idéologie violente : définir clairement les revendications qui caractérisent l’extrême droite actuelle.
Face à un paysage politique français évoluant profondément et rapidement, il peut être difficile de comprendre les attentes d’un pan radical de l’extrême droite. Certains thèmes de l’extrême droite traditionnelle, notamment l’élément religieux, ne sont plus aussi prégnants qu’ils ont pu l’être. La défense de la culture européenne et le combat contre l’islamisation sont en revanche des sujets de préoccupation constants pour ces populations, comme l’illustre l’exemple du tireur de Christchurch. D’autres sujets animent également les débats de l’extrême droite, comme l’écologie, les droits des travailleurs autochtones et le refus de la mondialisation. Cependant, ces revendications font écho à celles d’autres groupes politiques français. Le mouvement des « gilets jaunes » est l’illustration la plus claire de cette convergence des luttes.
Ainsi on peut observer une série de mouvements radicaux de tous bords, s’alliant brièvement pour des combats communs : lutte contre la mondialisation, les « élites », les « médias », etc.
La lutte contre l’immigration et son impact sur le marché du travail fait souvent la jonction entre extrême droite et extrême gauche. On a également vu l’expression, lors de l’altercation entre des manifestants « gilets jaunes » et l’écrivain Alain Finkielkraut, d’une alliance entre l’extrême droite et l’islamisme radical, phénomène déjà observé en prison où les détenus des deux bords se rassemblent parfois du fait de leur antisémitisme partagé. La grande variété des revendications du mouvement des « gilets jaunes » donne à l’ultra droite violente des opportunités de « recrutement » importantes, en lui offrant un accès à des populations qui lui sont d’habitude plutôt hostiles. Certains de ces cadres, notamment des anciens mercenaires revenus du Donbass, en forment déjà le service d’ordre6.
Ce vivier élargi de militants multiplie les capacités d’action d’une frange de l’extrême droite qui durcit certains traits de sa ligne politique et renforce sa visibilité.
C’est dans ce cadre, mouvant, durci et aux frontières moins nettes, que doit se placer la réponse politique. Si la gestion de la capacité d’action de l’extrême droite terroriste est une problématique sécuritaire, le durcissement de la ligne politique et le nombre grandissant des potentiels volontaires pour l’action violente est une question politique. Pour ce qui est de la réponse sécuritaire, les décideurs politiques doivent surtout s’assurer que les garde fous nécessaires sont en place, avant de laisser les services de sécurité accomplir leurs missions de manière dépolitisée. Simultanément, il est également nécessaire d’apporter une réponse sociale spécifique à ces populations qui se sentent aliénées, et dont le sentiment d’impuissance peut conduire à l’embrigadement dans une idéologie d’ultra droite.
La combinaison d’une situation économique difficile, d’une succession d’attaques djihadistes et d’un sentiment de non représentation politique est potentiellement dangereuse.
Faisant un constat similaire en Belgique, Gilles de Kerchove – le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme – notait que l’absence de représentation de l’extrême droite dans les parlements, alors qu’elle est pourtant une force politique importante dans de nombreux pays européens, risquait de la voir s’exprimer « de manière violente en dehors de nos systèmes démocratiques »7.
L’extrême droite est traditionnellement légaliste, et cherche un retour à l’ordre dans la société. Elle est cependant prête pour cela, face au constat de l’anomie de la société, à franchir le pas vers l’action violente. Il est donc nécessaire de traiter spécifiquement ce pan important de la population qui se sent abandonné par la République en proposant un plan d’action multi-sectoriel, prenant en compte le domaine social, économique mais aussi civique. La commission d’enquête sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France, qui a débuté en janvier 2019, se place dans cet effort politique. La réponse sécuritaire à la menace posée par l’extrême droite violente reste éminemment complexe et se doit d’être tout aussi spécifique. Pour cela, un travail de veille, mais aussi de recherche et de prospective doit être engagé à grande échelle.
Les travaux sur le terrorisme d’extrême droite en France au XXIe siècle sont peu nombreux. La majorité traitent des plastiquages de l’OAS ou des groupes skinhead des années 80, références peu pertinentes vis à vis de la situation actuelle. Cependant, le phénomène terroriste d’ultra droite a ses propres codes, ses factions, ses objectifs, lesquels nécessitent une étude approfondie, à l’instar du phénomène djihadiste. De nombreux spécialistes de l’ultra droite existent parmi les services de renseignements et les forces de l’ordre, mais face à une menace en constante évolution, et une mondialisation du phénomène, il leur est difficile de s’engager dans un travail de recherche prospective, du fait d’une prédominance de la menace djihadiste. De surcroît, ce type de travaux requiert un investissement temporel et financier important, rendu presque impossible par la grande polyvalence exigée des services de sécurité français. En effet, construire une capacité de recherche et d’anticipation implique de recruter des individus hautement qualifiés, de prendre le temps de disposer d’une base documentaire et de conserver une flexibilité dans l’approche d’un sujet, ce qui peut être malaisé pour une institution publique sous tension. Dès lors, la veille sur ces problématiques peut être externalisée via des partenariats avec des structures capables de fournir cet effort de prospective, à savoir le monde universitaire mais aussi, dans une certaine mesure, celui de la sécurité privée. Combinant capacités de recherche et d’investissement, universitaires et techniciens, la plus-value apportée par ces acteurs de la sécurité est considérable. Ils peuvent agir en renfort des organismes publics, et dans des domaines où le « retour sur investissement » est plus incertain8. Leurs efforts s’inscrivent également dans un temps long, où ils n’ont pas l’obligation de réagir à chaque événement par une déclaration immédiate, permettant ainsi la production d’analyse de qualité au profit des pouvoirs publics. Ainsi, l’apport des centres de réflexion et des clubs du privé, tels que le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure (CRSI) ou Club des Directeurs de Sécurité & de Sûreté des Entreprises (CDSE) est reconnu et prouve l’utilité de ce type de démarches. Des initiatives associant les spécialistes universitaires et techniciens aux institutions publiques existent. Le MBA « Management de le sécurité » de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale en est un exemple réussi. Au-delà des problématiques purement sécuritaires, les acteurs universitaires peuvent fournir des éléments de réponses pour les services de sécurité.
Le terrorisme est un sujet multi-causal, complexe et évolutif. Il nécessite donc d’être traité de façon transversale par des experts issus de disciplines diverses.
Le processus de radicalisation des militants de l’ultra droite, l’impact du Big Data sur le renseignement ou le rapport à l’identité nationale n’en sont que des exemples. Certains de ces sujets de recherche peuvent sembler controversés, et difficiles à traiter par les pouvoirs publics. Ils ne peuvent cependant être négligés car ils sont susceptibles d’apporter des réponses nécessaires aux décideurs. Une étude exhaustive et neutre sur la théorie du « grand remplacement », qui impliquerait des statistiques ethniques interdites en France, pourrait être une solution aux déclarations de l’ultra droite. Ce travail d’appréhension objectifs des faits permettrait de contrer un discours de propagande qui peut être la source de certaines radicalisations. De plus les capacités financières et d’analyse d’entreprises telles que les GAFA dépassent désormais celles de certaines institutions publiques. Au-delà de la recherche, les acteurs issus de la sécurité privée et du monde universitaire sont aussi à même d’évaluer les impacts des politiques mises en place par le gouvernement français9. Sans cela, il est impossible de juger des réussites et des échecs des politiques publiques face au risque terroriste et de favoriser les initiatives efficientes. Cette contribution à l’« audit » des bonnes pratiques de l’effort antiterroriste a l’avantage d’être extérieure, peu coûteuse et de faire taire les critiques qui pourraient accuser les administrations de ne pas être tenues responsables de leurs dépenses.
Ainsi, une fertilisation réciproque entre experts et techniciens du secteur privé, chercheurs universitaires et praticiens des services publics offre, face au terrorisme d’extrême droite, des moyens d’action, de compréhension et d’évaluation inédits il y a encore quelques années.
L’attaque menée par Brendon Tarrant le 15 mars dernier a mis en lumière la dernière métamorphose du terrorisme d’extrême droite. Exécuté par un homme seul lourdement armé s’étant radicalisé sur Internet par la compilation d’idéologies hétéroclites, et diffusé en direct à un public mondial, l’attentat a été d’une violence extrême. Le tireur a évalué et délibérément choisi son mode d’action (les armes à feu), sa cible (la communauté musulmane) et son environnement (la Nouvelle-Zélande) pour l’impact politique que chacun de ces éléments auraient dans le débat politique. Il a écrit et diffusé un manifeste et une vidéo de l’attaque pour encourager d’autres à l’imiter. L’assaillant de Christchurch représente une hybridation de la menace terroriste d’extrême droite, qui reprend les modes d’action anglo-saxons et les associe à la formation idéologique typique de l’Europe continentale avec un objectif politique clair, comme c’est le cas pour la mouvance djihadiste. C’est ce type d’attaque que redoutent les services de sécurité occidentaux, qui observent une montée en puissance de l’ultra droite.
En France, cette montée en puissance est caractérisée par un durcissement de la ligne politique d’extrême droite, une augmentation de ses capacités d’action violente et l’accès à un vivier de recrutement plus étendu, notamment parmi le mouvement des « gilets jaunes » mais aussi avec la « dissipation de la frontières » entre une extrême droite populaire et « laïcarde » et une extrême gauche qui croyait être seule sur ce terrain populaire et laïc. Il est primordial d’y apporter une réponse double : sécuritaire et politique, basée sur le socle commun solide que représente la Constitution. C’est dans le respect de ce cadre culturel et de valeurs que doit se placer la lutte contre l’extrême droite violente. Les évolutions des services de renseignements, des forces de l’ordre et du monde judiciaire ont permis un rempart contre celle ci. Cependant, face à une menace qui évolue rapidement, un travail de recherche et de prospective est également nécessaire. Ces efforts sont coûteux et exigeants mais pourtant indispensables à la prise en compte de la menace terroriste d’extrême droite en France. Pour cela, les partenariats entre les institutions publiques, le milieu de la sécurité privée et le monde universitaire doivent être développés et encouragés. Le terrorisme est un phénomène social, qui évolue avec la société dans laquelle il se développe. L’essor d’Internet et des réseaux sociaux, le partage constant et global de contenu, la lutte entre hoax et fausses-informations et décrypteurs (fact-checkers) rend contre-productif le confinement de l’information, même lorsqu’elle peut être délétère. C’est par un effort d’anticipation et d’analyse qu’une nouvelle attaque comme celle de Christchurch pourra être évitée.
Antony Marchand
Dirigeant de la société Gallice International Services, intégrateur de solutions sûreté et spécialiste de la sécurité des entreprises et des organisations internationales. Magistrat à la Cour des compte (en disp.). Antony Marchand a fait une longue carrière au GIGN qu’il a commandé en second. Diplômé en droit, en sciences de gestion et de l’ESM de Saint-Cyr, il est titulaire d’un MBA en management de la sécurité.
et
Alexandre Rodde
Consultant pour Gallice International Services, spécialisé dans les questions de terrorisme. Diplômé de l’université Georges Washington, il intervient auprès de la Gendarmerie et de la Police nationale sur les problématiques de tueries de masse.
- Les premiers étant plus fréquents aux Royaume Uni, les seconds en Europe continentale. ↩
- Le terrorisme d’extrême gauche européen a également eu de nombreux contacts internationaux, notamment avec l’OLP palestinien. ↩
- https://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-ministre-de-l-Interieur/Archives-Bernard-Cazeneuve-avril-2014-decembre-2016/Interventions-du-ministre/Presentation-du-schema-national-d-intervention ↩
- https://lessor.org/operationnel/apres-trebes-la-gendarmerie-planche-sur-une-nouvelle-organisation-de-lintervention/ ↩
- https://www.europe1.fr/societe/attaques-au-marteau-lado-de-17-ans-derriere-le-commando-mis-en-examen-3561839 ↩
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/anciens-miliciens-pro-russes-ukraine-presents-serviceordre-gilets-jaunes-1609961.html. ↩
- https://www.rtbf.be/info/societe/detail_gilles-de-kerchove-coordinateur-pour-la-lutte-contre-le-terrorisme-la-menaceest-encore-assez-elevee?id=10217561 ↩
- En effet, le gouvernement doit agir sur une période courte, et durant un mandat de cinq ans, A contrario, les entreprises peuvent mettre en place des réflexion sur le long terme, non restreint par un calendrier électoral.. ↩
- Même si la Cour des comptes, organisme public indépendant en charge de l’évaluation des politiques publiques, doit aussi poursuivre ses efforts pour apprécier l’efficacité réelle, à court, moyen et long terme, de ces politiques. ↩