• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Economie

Peut-on tabler sur une croissance robuste ?

Jean-Yves ArcherParJean-Yves Archer
31 août 2021
Covid-19

Pour le Gouvernement, aucun doute possible : la croissance 2021 sera robuste et voisine d’un taux de 6%. Plusieurs économistes se prennent désormais à douter et ouvrent ainsi un débat aussi constructif qu’opportun.

La France avait atteint une croissance de 0,9% pour le deuxième trimestre de l’année en cours. Ce chiffre vient d’être révisé à la hausse et s’établit désormais à : +1,1% du PIB.

Une bonne nouvelle est toujours bonne à prendre même si la crédibilité du propos doit être étayé – à regret – par notre mauvais score relatif. En effet, sur la même période de référence, il convient de constater posément que l’Allemagne (1,5 %), l’Italie (2,8%) et l’Espagne (2,7%) présentent des taux plus flatteurs et probablement plus pérennes que le chiffre hexagonal.

La France a engrangé une croissance bien en retrait de ses partenaires.

Là où la question se complique, c’est que l’Allemagne semble rencontrer des difficultés. Ainsi, selon une analyse méthodique de Charles-Henri Colombier – pour le compte de Rexecode – « la reprise économique est bridée par les problèmes d’approvisionnement et le PIB allemand reste 3,3% sous son niveau d’avant-crise Covid au deuxième trimestre. »

Dans la mesure où il s’agit ici de notre premier partenaire commercial, il y a donc un puits de vulnérabilités. 

Quand l’Allemagne tousse, la France s’enrhume nettement.

Au cœur de l’incertitude qui affecte le second semestre 2021 se situe la notion de pénuries.

La plupart des pays occidentaux sont confrontés à des pénuries dans de nombreux segments d’activité. Le bois, l’acier, etc. Mais surtout les semi-conducteurs qui ont, par exemple, contraint Stellantis à stopper des lignes de production tant à Rennes qu’à Sochaux et à faire l’impasse sur la production d’un peu plus de 200.000 véhicules.

Cette pénurie qui constitue un choc d’offre endogène vient se greffer au choc exogène que véhicule la reprise épidémique, dite de la quatrième vague – et le cumul de ces deux revers alimentent ce que je nomme des « incinérateurs de croissance ».

D’autant que le volet Demande se cabre face au pass sanitaire par-delà les propos radiophoniques du ministre Le Maire qui affirme que cet outil contesté n’a eu « aucune influence sur l’activité économique ».

Il y a des jugements hâtifs que l’histoire économique écartera au profit des faits. 

Ainsi, l’Insee vient de publier une information digne d’un ciel gris ardoise et menaçant. Elle concerne  » la consommation des ménages en biens qui diminue nettement en juillet 2021 (-2,2% ) ».

Parallèlement, l’approche du ministre par « le total des cartes bleues » semble étonnante au regard d’un outil nettement plus fiable : la TVA.

En ne communiquant pas l’évolution des rentrées de TVA, l’État ne joue pas fair-play.

Le Gouvernement ne permet pas aux conjoncturistes d’avoir une pleine vision réticulaire de la vie économique et se contente de lâcher quelques bribes d’information bien senties et – affirmons-le – opportunes politiquement.

La campagne électorale présidentielle pèse déjà sur la diffusion des données macro-économiques ce qui n’est pas digne de la rectitude du regretté Pierre Mendès-France ou Edmond Malinvaud.

On nous dit que le tourisme va nettement mieux là même où les dirigeants de l’UMIH Ile de France, consternés, constatent que 20% des hôtels parisiens étaient fermés cet été et que les 80% restants étaient dotés de taux de remplissage inférieurs à 60% dans Paris intra-muros.

Leurs confrères du Midi  (Cannes, Nice) ont subi l’absence des touristes venus de Chine, de Russie, du Japon et des États-Unis. Les fortes contributions n’étaient pas au rendez-vous ce qui traduit une activité limitée et à faible marge.

Le mot pénurie s’applique aux entreprises en matière de main d’œuvre et en déficit de personnels formés ce que ne manque pas de rappeler avec une insistance posée le praticien reconnu qu’est Raymond Soubie.

La France est donc confrontée à un double choc d’offre : virus, pénuries d’intrants et de personnel tandis que le pilier qu’est traditionnellement la demande risque de s’essouffler.

C’est déjà fait pour les biens d’équipement (voir supra) mais cela va atteindre le cœur de la consommation du fait des comportements inflationnistes qui se répandent comme une traînée de poudre et qui vont affecter le pouvoir d’achat.

Pour ma part, je suis convaincu que les tensions sur le « reste à vivre » des ménages vont générer des tensions sociales aux troisième et quatrième trimestres.

Ainsi, le chiffre de 6% ne parait pas résister à l’analyse des forces en présence et si la France finit l’année à 4%, nous aurons collectivement connu une forme de baraka.

Étant entendu, au plan méthodologique, que l’agrégat de croissance du PIB inclut l’essor de la Nation autant que des valeurs relevant des externalités négatives telles que les carburants consommés indûment dans les embarras de circulation ou le coût des vacations des forces de l’ordre, samedis après samedis. 

Jean-Yves Archer, Économiste et Membre de la Société d’Économie Politique

Jean-Yves Archer

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Festival de la fiction politique – 26 et 27 septembre 2025

Festival de la fiction politique – 26 et 27 septembre 2025

ParRedaction

A l'initiative des historiens du politique Pierre-Emmanuel Guigo et Sébastien Repaire, et avec le soutien de l'Université Paris-Est Créteil, les...

François Hollande devant le Parlement

Dissolution(s), question de confiance – le désordre : du politique aux institutions ?

ParOlivier Rouquan

Comment interpréter les stratégies déconcertantes du Premier ministre et du Président, visant tour à tour à dissoudre (art. 12 utilisé...

Comment endiguer l’idéologie islamiste ?

La République face à ses adversaires, hier l’Église, aujourd’hui l’islamisme

ParKamel Bencheikh

Après le vote des lois constitutionnelles de 1875, les républicains comprennent que leur régime, encore fragile, ne pourra se consolider...

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines

L’inquiétante attaque de Donald Trump contre les institutions économiques américaines

ParSylvain Bersinger

Entre ses attaques contre l’indépendance de la banque centrale ou sa remise en cause des statistiques officielles, Donald Trump lance...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Port de commerce en Mer Noire
Economie

Les PME entre soulagement et inquiétudes sur les droits de douane transatlantiques

Europe : la géoéconomie est de retour
Economie

Europe : la géoéconomie est de retour

L’élastique de Bercy
Economie

L’élastique de Bercy

Macron en Asie du Sud-Est : au cœur du Dialogue Shangri-La, la France trace sa voie
Economie

Macron en Asie du Sud-Est : au cœur du Dialogue Shangri-La, la France trace sa voie

Régime des retraites du privé : le corbeau et le renard
Economie

Régime des retraites du privé : le corbeau et le renard

TVA sociale ? L’impôt national qui nous manque !
Economie

TVA sociale ? L’impôt national qui nous manque !

La responsabilité des irresponsables
Economie

La responsabilité des irresponsables

EUROPE, L’URGENCE DE NOUVELLES ROUTES DES ECHANGES
Economie

EUROPE, L’URGENCE DE NOUVELLES ROUTES DES ECHANGES

Article suivant
Aéroport international de Kaboul

L'allégresse des Talibans

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire