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dans Economie

Peut-on tabler sur une croissance robuste ?

ParJean-Yves Archer
31 août 2021
Covid-19

Pour le Gouvernement, aucun doute possible : la croissance 2021 sera robuste et voisine d’un taux de 6%. Plusieurs économistes se prennent désormais à douter et ouvrent ainsi un débat aussi constructif qu’opportun.

La France avait atteint une croissance de 0,9% pour le deuxième trimestre de l’année en cours. Ce chiffre vient d’être révisé à la hausse et s’établit désormais à : +1,1% du PIB.

Une bonne nouvelle est toujours bonne à prendre même si la crédibilité du propos doit être étayé – à regret – par notre mauvais score relatif. En effet, sur la même période de référence, il convient de constater posément que l’Allemagne (1,5 %), l’Italie (2,8%) et l’Espagne (2,7%) présentent des taux plus flatteurs et probablement plus pérennes que le chiffre hexagonal.

La France a engrangé une croissance bien en retrait de ses partenaires.

Là où la question se complique, c’est que l’Allemagne semble rencontrer des difficultés. Ainsi, selon une analyse méthodique de Charles-Henri Colombier – pour le compte de Rexecode – « la reprise économique est bridée par les problèmes d’approvisionnement et le PIB allemand reste 3,3% sous son niveau d’avant-crise Covid au deuxième trimestre. »

Dans la mesure où il s’agit ici de notre premier partenaire commercial, il y a donc un puits de vulnérabilités. 

Quand l’Allemagne tousse, la France s’enrhume nettement.

Au cœur de l’incertitude qui affecte le second semestre 2021 se situe la notion de pénuries.

La plupart des pays occidentaux sont confrontés à des pénuries dans de nombreux segments d’activité. Le bois, l’acier, etc. Mais surtout les semi-conducteurs qui ont, par exemple, contraint Stellantis à stopper des lignes de production tant à Rennes qu’à Sochaux et à faire l’impasse sur la production d’un peu plus de 200.000 véhicules.

Cette pénurie qui constitue un choc d’offre endogène vient se greffer au choc exogène que véhicule la reprise épidémique, dite de la quatrième vague – et le cumul de ces deux revers alimentent ce que je nomme des « incinérateurs de croissance ».

D’autant que le volet Demande se cabre face au pass sanitaire par-delà les propos radiophoniques du ministre Le Maire qui affirme que cet outil contesté n’a eu « aucune influence sur l’activité économique ».

Il y a des jugements hâtifs que l’histoire économique écartera au profit des faits. 

Ainsi, l’Insee vient de publier une information digne d’un ciel gris ardoise et menaçant. Elle concerne  » la consommation des ménages en biens qui diminue nettement en juillet 2021 (-2,2% ) ».

Parallèlement, l’approche du ministre par « le total des cartes bleues » semble étonnante au regard d’un outil nettement plus fiable : la TVA.

En ne communiquant pas l’évolution des rentrées de TVA, l’État ne joue pas fair-play.

Le Gouvernement ne permet pas aux conjoncturistes d’avoir une pleine vision réticulaire de la vie économique et se contente de lâcher quelques bribes d’information bien senties et – affirmons-le – opportunes politiquement.

La campagne électorale présidentielle pèse déjà sur la diffusion des données macro-économiques ce qui n’est pas digne de la rectitude du regretté Pierre Mendès-France ou Edmond Malinvaud.

On nous dit que le tourisme va nettement mieux là même où les dirigeants de l’UMIH Ile de France, consternés, constatent que 20% des hôtels parisiens étaient fermés cet été et que les 80% restants étaient dotés de taux de remplissage inférieurs à 60% dans Paris intra-muros.

Leurs confrères du Midi  (Cannes, Nice) ont subi l’absence des touristes venus de Chine, de Russie, du Japon et des États-Unis. Les fortes contributions n’étaient pas au rendez-vous ce qui traduit une activité limitée et à faible marge.

Le mot pénurie s’applique aux entreprises en matière de main d’œuvre et en déficit de personnels formés ce que ne manque pas de rappeler avec une insistance posée le praticien reconnu qu’est Raymond Soubie.

La France est donc confrontée à un double choc d’offre : virus, pénuries d’intrants et de personnel tandis que le pilier qu’est traditionnellement la demande risque de s’essouffler.

C’est déjà fait pour les biens d’équipement (voir supra) mais cela va atteindre le cœur de la consommation du fait des comportements inflationnistes qui se répandent comme une traînée de poudre et qui vont affecter le pouvoir d’achat.

Pour ma part, je suis convaincu que les tensions sur le « reste à vivre » des ménages vont générer des tensions sociales aux troisième et quatrième trimestres.

Ainsi, le chiffre de 6% ne parait pas résister à l’analyse des forces en présence et si la France finit l’année à 4%, nous aurons collectivement connu une forme de baraka.

Étant entendu, au plan méthodologique, que l’agrégat de croissance du PIB inclut l’essor de la Nation autant que des valeurs relevant des externalités négatives telles que les carburants consommés indûment dans les embarras de circulation ou le coût des vacations des forces de l’ordre, samedis après samedis. 

Jean-Yves Archer, Économiste et Membre de la Société d’Économie Politique

Jean-Yves Archer

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