Des publicités dans le métro parisien pour de grandes enseignes telle Acadomia à l’aide aux devoirs proposée par de nombreuses municipalités, notamment suite aux réformes des rythmes scolaires, le soutien scolaire est devenu omniprésent dans l’espace public. Rien d’étonnant à l’heure où l’échec scolaire apparaît comme le grand défi éducatif de notre société et où l’enjeu scolaire prend une importance sans précédent dans un contexte de chômage massif.
Pourtant, cette visibilité accrue du soutien scolaire ne va pas sans nous interroger. Les élèves qui en bénéficient en tirent-ils profit en termes de résultats ? Quelles conséquences en matière d’égalités ? Le soutien scolaire ne remet-il pas en cause le modèle républicain d’une école gratuite et laïque ?
Le soutien scolaire désigne un ensemble de pratiques dont le but explicite et essentiel est de venir en aide aux élèves dans leur parcours scolaire voire universitaire1. Ces pratiques peuvent prendre des formes diverses, des cours particuliers à domicile au tutorat en passant par les cours en petits groupes. Il en va de même du contenu du soutien scolaire puisqu’il peut consister à aider l’élève à faire ses devoirs, à apprendre et comprendre un cours, mais aussi à mieux s’orienter comme se propose de le faire le coaching scolaire2. Surtout, le soutien scolaire est une catégorie qui englobe à la fois le soutien scolaire marchand et des initiatives bénévoles ou proposées par les collectivités locales.
Alors que les enquêtes internationales, en particulier PISA, mettent en avant les faibles résultats des élèves français, il est espéré du soutien scolaire qu’il permette aux élèves de progresser et de réussir. C’est pourquoi la principale interrogation généralement soulevée à propos du soutien scolaire est la suivante : répond-il effectivement à cette attente ? De ce point de vue, le soutien scolaire marchand a souvent été l’objet de critiques, notamment dans les médias3. Pourtant, il ne fait aucun doute que les cours particuliers sont bel et bien profitables pour les élèves qui en bénéficient. En effet, ces derniers obtiennent généralement de meilleures notes et peuvent alors espérer passer dans la classe supérieure ou obtenir l’examen ou le concours qu’ils préparaient. Quant au soutien scolaire gratuit, s’il peut, à certaines conditions, avoir des effets positifs pour les élèves, il ne saurait toutefois apparaître comme une solution pour faire face à l’échec scolaire. Nous y reviendrons en fin d’article.
Le soutien scolaire marchand : mutations d’un secteur d’activité
La visibilité accrue du soutien scolaire marchand pourrait témoigner d’un certain développement de l’activité. En réalité, la proportion d’élèves concernés semble stable depuis les années 19904. Malheureusement, si le soutien scolaire marchand est, de manière récurrente, l’objet d’articles de presse et d’enquêtes dans les médias, les travaux de recherche qui lui sont consacrés sont assez rares5 et les données statistiques demeurent insuffisantes6. Non seulement, elles ne nous disent rien de l’évolution historique sur une période plus longue, mais, de surcroît, elles ne portent que rarement sur l’ensemble de la scolarité des élèves et ne sont pas toujours comparables entre elles.
Quoi qu’il en soit, la pratique est loin d’être nouvelle. Elle s’avérait même déjà massive au milieu du XIXe siècle. Jules Vallès, dans ses romans, nous indique notamment que son père donnait de nombreux cours particuliers… à ses propres élèves. Cela dit, la massification qu’a connu l’école depuis plus d’un siècle et demi modifie à la fois les conditions et le sens de la pratique. En effet, l’école, et donc le soutien scolaire, ne s’adressait à l’époque qu’aux enfants des familles les plus aisées. Aussi le nombre d’élèves concernés était-il nécessairement plus faible. Surtout, le jeu scolaire est dorénavant plus ouvert. Autrement dit, la trajectoire scolaire détermine, aujourd’hui plus qu’hier, la position sociale future des élèves.
L’espoir d’une ascension sociale ou la crainte du déclassement contribuent ainsi à renforcer les attentes des parents quant à la réussite scolaire de leurs enfants et donc à alimenter le recours au soutien scolaire.
Ce phénomène doit être mis en relation avec les évolutions récentes qu’a connu le marché du soutien scolaire, dont les prémices peuvent être observées depuis le début des années 1980. Il s’agit d’une modification de structure de l’offre. Si 80 % des cours particuliers demeurent non déclarés, une partie de l’activité est désormais sortie de l’ombre. On pense notamment aux grands organismes, présents sur l’ensemble du territoire, comme Acadomia ou Complétude, qui n’hésitent pas à s’afficher dans l’espace public et qui proposent un soutien scolaire que j’ai qualifié d’industriel, en cela que son modèle économique mais aussi son organisation concrète sont rationalisés. Plus discrets, des organismes locaux et des travailleurs indépendants proposent également des cours particuliers ou en petits groupes.
Si ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus générale à la normalisation, à l’institutionnalisation et à la concentration des activités économiques, il s’explique également par le rôle actif joué par l’État. Ainsi, il convient de rappeler que les cours particuliers à domicile, en tant que service à la personne, donnent aux familles le droit de bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 50 % des sommes engagées. D’autres avantages, tels que la création du Cesu, le taux réduit de TVA ou l’allégement des cotisations sociales pour les particuliers employeurs, complètent cette politique incitative.
Le soutien scolaire en miroir de l’école
Ces dernières années, l’affichage décomplexé des grands organismes a mis en lumière une pratique qui, jusqu’à présent, demeurait dans l’ombre du système éducatif. Or, les quelques enquêtes disponibles montrent toutes qu’il s’agit d’une pratique massive. Ainsi, on peut estimer qu’un tiers des élèves bénéficient à un moment ou un autre de leur scolarité de soutien scolaire marchand.
Au point que le soutien scolaire peut alors apparaître comme une menace pour l’école. Parce que discriminant économiquement, bien sûr, mais aussi parce que l’ambition des plus grands organismes interroge sur la relation même entre soutien scolaire et école. Est-il d’abord un complément ou davantage un concurrent de l’école ? Dominique Glasman affirme que « les structures privées marchandes « collent » à l’école [et qu’] elles ne lui font pas concurrence au sens où elles chercheraient à capter, au détriment de l’école, une partie des élèves »7. Comme il le souligne à juste titre avec Georges Collonges, le soutien scolaire participe à renforcer certaines catégories et certains classements scolaires, au premier rang desquels la hiérarchie entre les disciplines8. En effet, les matières dans lesquelles les familles recourent le plus au soutien scolaire sont celles qui sont les plus discriminantes scolairement et/ou celles dont les coefficients sont les plus élevés lors des examens, à savoir le français en primaire et les mathématiques dans le secondaire. Mais dans le même temps, ces mêmes organismes opposent à l’école un contre-modèle libéral, notamment dans le discours marketing qu’ils développent. On pense notamment aux campagnes publicitaires d’Acadomia, qui s’appuient sur la critique de l’école pour mieux vendre ses services.
Ces campagnes accréditent d’ailleurs l’idée assez répandue selon laquelle le soutien scolaire se nourrirait des échecs de l’école publique, en particulier de son incapacité à faire réussir tous les élèves.
En réalité, si ce ne sont pas les meilleurs élèves qui bénéficient le plus de soutien scolaire, ce sont encore plus rarement ceux qui connaissent les difficultés les plus importantes. De fait, ce sont en grande majorité des élèves qui rencontrent quelques difficultés ponctuelles qui sont concernés.
Les intervenants comme les responsables d’organismes sont unanimes : c’est avant tout l’angoisse qui explique le recours des familles au soutien scolaire. Or, cette angoisse est d’autant plus forte que les enjeux scolaires sont importants et que la compétition scolaire s’intensifie. Ce n’est pas un hasard si les organismes de soutien scolaire mettent en avant le nombre de points gagnés par les élèves qui y recourent dans leur moyenne. C’est qu’il s’agit aux yeux des parents de l’indicateur le plus immédiat qui leur permet de se faire une idée du niveau scolaire de leur enfant. Surtout, les notes déterminent encore souvent le passage dans la classe suivante et sont toujours le premier élément sur lequel s’effectue la sélection des dossiers, notamment dans le supérieur.
Dans le cadre de la compétition scolaire, le soutien scolaire peut être comparé à un produit dopant.
En effet, il s’agit souvent pour les familles de forcer le destin scolaire de leurs enfants, en compensant les quelques difficultés, réelles ou supposées, qu’ils rencontrent et qui seraient susceptibles d’empêcher la poursuite d’étude telle qu’espérée. Autrement dit, c’est souvent l’ambition scolaire qui motive, au fond, le recours au soutien scolaire. Ainsi, les parents se tournent davantage vers le soutien scolaire payant lorsqu’ils envisagent que leur enfant sera amené à faire de longues études, au-delà de vingt-deux ans9.
Un recours inégal au soutien scolaire
L’inégal accès des familles au soutien scolaire marchand apparaît comme une évidence. Certes, le crédit d’impôt permet à tous les ménages de percevoir une aide en cas de recours à un service de soutien scolaire à domicile. Cependant, la moitié de la somme engagée reste à la charge des familles, ce qui constitue pour beaucoup un frein de taille, ce d’autant que les offreurs de soutien scolaire ont eu tendance à profiter de cette aubaine pour augmenter les tarifs pratiqués. Ainsi, il faut compter a minima une bonne trentaine d’euros avant déduction des aides pour une heure de soutien déclarée, soit le double d’une heure de cours au noir.
Les statistiques confirment que le taux de recours au soutien scolaire payant est très variable selon le niveau de vie des ménages et selon leur catégorie socio-professionnelle. Dans la plupart des enquêtes, on observe ainsi que les enfants de cadres sont environ trois plus nombreux à bénéficier de soutien scolaire que les enfants d’ouvriers et d’employés10.
Cependant, d’aucuns pourraient imaginer que cet inégal accès au soutien scolaire marchand pourrait être compensé par l’existence de soutien gratuit au sein même de la classe et dans le cadre périscolaire. Pensons notamment à l’accompagnement à la scolarité mis en place dans le cadre de contrats locaux par les collectivités locales, souvent en partenariat avec des réseaux associatifs. A priori, les données chiffrées confirment cette hypothèse puisque, à l’inverse du soutien marchand, le soutien gratuit concerne bien davantage les couches populaires11.
Mais n’a-t-on pas plutôt affaire à une segmentation du marché, qui se traduirait alors par une forme de ségrégation sociale ? Ce type de soutien scolaire remplit-il la même fonction que le soutien payant ? De fait, ces deux modalités de soutien scolaire ne sont en rien comparables. En particulier, elles prennent des formes radicalement opposées puisque le soutien scolaire marchand consiste le plus souvent en des cours particuliers à domicile ou en des cours en très petits groupes tandis que le soutien gratuit a généralement lieu dans le cadre collectif de l’accueil péri-scolaire. Surtout, les élèves qui y ont recours se distinguent non seulement par leur origine sociale mais aussi, ceci expliquant en partie cela, par leur niveau scolaire. Le soutien marchand s’adresse ainsi principalement à des élèves moyens voire bons qui éprouvent des difficultés, certes réelles, mais le plus souvent limitées et restreintes. À l’inverse, le soutien gratuit concerne davantage les élèves connaissant des difficultés d’ordre plus général, notamment liées à la maîtrise de la langue et à la compréhension des consignes.
Le piège et les enjeux de l’externalisation du traitement de la difficulté scolaire
Les travaux réalisés par les chercheurs du laboratoire ESCOL montrent que, « avec l’externalisation du travail des élèves hors de la classe et/ou hors de l’école, les règles du contrat qui régissent le jeu didactique en matière de division des tâches entre élèves et enseignants risquent d’être opacifiées, voire contrariées, par l’intervention d’acteurs rapportés – parents d’élèves, pairs, animateurs socioculturels, assistants pédagogiques, etc »12. Or, ce risque est d’autant plus important que les élèves concernés rencontrent des difficultés scolaires et sont issus de catégories populaires. De fait, on comprendra aisément pourquoi les résultats des dispositifs gratuits de soutien scolaire ne sont pas toujours à la hauteur des attentes, et qu’ils le sont d’autant moins que les difficultés rencontrées par les élèves sont importantes13. À l’inverse, les élèves qui bénéficient de soutien scolaire marchand, qui sont souvent issus de catégories sociales plus favorisées et dont les difficultés scolaires demeurent plus légères, en tirent davantage profit.
Dominique Boullier, qui a publié en 1984 la toute première analyse d’un dispositif de soutien scolaire gratuit, ne réfute pas l’efficacité immédiate de cette expérience d’« entraide scolaire », comme elle la nomme, mais elle montre que les résultats à long terme ne peuvent être à la hauteur des espérances. En effet, chez les enfants issus des couches populaires, les attentes de l’école entrent bien souvent en contradiction avec les principes acquis durant la socialisation familiale. Or, dans le même temps, les parents continuent de reconnaître « la tout puissance de l’institution scolaire »14 et donc d’attendre de leurs enfants qu’ils respectent les principes de l’école. L’auteure parle de « conflit culturel ». Dans ces conditions, « les enfants utilisent l’entraide scolaire dans une optique de rentabilité »15, par exemple en préférant y effectuer leurs devoirs écrits, car ceux-là seront vus et remarqués par le maître. Ainsi, le dispositif donne aux enfants la possibilité de camoufler le conflit culturel tout en les confirmant dans leur communauté culturelle d’origine ; c’est pourquoi il leur permet seulement de différer l’éclatement du conflit et non pas de le résoudre.
Pour résumer, dans le cadre d’un champ scolaire de plus en plus compétitif, si l’on peut comparer le soutien scolaire marchand à un produit dopant, le soutien scolaire gratuit, malgré la sincérité de sa démarche et des acteurs qui s’y investissent, jouerait quant à lui le rôle de voiture balai…
Au-delà de cette différence fondamentale, le soutien scolaire, qu’il soit payant ou gratuit, participe, selon l’expression de Stéphane Bonnéry, d’une « rupture d’égalité » et, en cela, d’une remise en cause de l’un des plus importants principes de l’école républicaine.
Selon lui, les diverses « formes d’externalisation de la difficulté scolaire hors du cadre normal de la classe »16, dont relève le soutien scolaire, s’inscrit dans l’optique d’un retournement paradigmatique, associant les inégalités non plus au contexte social dans lequel évoluent les individus mais aux individus eux-mêmes, justifiant ainsi le traitement individuel des difficultés.
Or, le respect du principe d’égalité, constitutif de l’école républicaine, devrait amener les responsables politiques à ouvrir « un chantier de travail pour élaborer des dispositifs pédagogiques qui, en classe, fassent apprendre à tous les élèves les savoirs de la scolarité unique, en évitant les prérequis »17. Le soutien scolaire, comme toutes les autres formes d’externalisation de la difficulté scolaire hors du cadre normal de la classe, est en définitive une solution qui évite aux responsables politiques d’ouvrir ce chantier et qui, dans le même temps, répond à une toute autre vision de l’éducation, individualiste, selon laquelle chaque élève doit compenser ses handicaps pour réussir. Le soutien gratuit comme le soutien payant, mais aussi l’enseignement privé, sont alors autant de solutions offertes aux familles dans le cadre d’un vaste marché éducatif.
Erwan Lehoux
Professeur de Sciences économiques et sociales
Membre de l’Institut de recherches de la FSU
Auteur de Payer pour réussir ? Le marché du soutien scolaire, Paris, Institut de recherches de la FSU et Éditions Syllepse, 2018
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- J’emprunte et j’adapte la définition retenue par Dominique Glasman qui restreignait cependant son périmètre aux seuls écoliers et collégiens. Cf. Dominique Glasman et al., « Le soutien scolaire hors école », Revue française de pédagogie, vol. 95, n° 1, 1991, p. 31-45. ↩
- Au sujet du coaching scolaire, cf. Anne-Claudine Oller, Coaching Scolaire, école, individu. L’émergence d’un accompagnement non disciplinaire en marge de l’école, Université de Grenoble, Grenoble, 2011, ainsi que Gaëtan Gabriel, Coaching Scolaire : augmenter le potentiel des élèves en difficulté, Bruxelles, De Boeck, 2011. ↩
- En particulier, cf. Ligne de mire production (producteur) et Linda Bendali (réalisateur), « Le soutien scolaire, réussite ou échec ? », Envoyé Spécial, France 2, 22 janvier 2009. ↩
- En comparant les données issues de l’ouvrage de Dominique Glasman et Georges Collonges (Cours particulier et construction sociale de la scolarité, Paris, CNDP et FAS, 1994) et celles issues de l’enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (EPCV) réalisée en 2002 par l’Insée, dont la partie variable était consacrée à l’éducation. ↩
- Outre les travaux pionniers de Dominique Glasman, les comparaisons internationales de Mark Bray (L’Ombre du système éducatif : quel soutien scolaire privé, quelles politiques publiques ?, Paris, Institut international de planification de l’éducation (IIPE, Unesco), 2011), quelques rapports publics (Marie-Cécile Naves, Quelle organisation pour le soutien scolaire ?, La Note d’analyse, n° 315, Centre d’analyse stratégique, janvier 2013) et enquêtes de marché (Vincent Desruelles et Guillaume Assogba, Le marché du soutien scolaire à l’horizon 2015. Quelles stratégies pour évangéliser un marché à fort potentiel, mais encore sous-exploité ?, Paris, Xerfi, 2011) et, enfin, une thèse en cours de préparation (Aurélie Seznec, « Les familles face au « marché scolaire », globalisation et démocratisation des pratiques et stratégies éducatives ? », sous la direction de Alain Vilbrod). ↩
- Au-delà des données déjà citées, nous pouvons aussi mentionner celles publiées par la DEPP, qui ne concernent cependant que les élèves de sixième (cf. Jean-Paul Caille, « Les Cours particuliers en première année : un entrant en sixième sur dix bénéficie de soutien scolaire payant », Éducation & formation, décembre 2010, n° 79, p. 59-80). ↩
- Dominique Glasman, « Sens et enjeux du développement des cours particuliers et du soutien scolaire privé », in Choukri Ben-Ayed, L’École démocratique. Vers un renoncement politique, Paris, Armand Colin, 2010, p. 112. ↩
- Cf. Georges Collonges et Dominique Glasman, op. cit., 1994, p. 242. ↩
- Source : Insée, EPCV, 2002. ↩
- 16,17 % des enfants dont le père était cadre bénéficiaient de soutien scolaire payant en 2002 contre seulement 4,96 % des enfants dont le père était ouvrier et 5,46 % de ceux dont le père était employé. Source : Insée, EPCV, 2002. ↩
- 16,22 % des enfants dont le père était ouvrier bénéficiaient de soutien scolaire gratuit en 2002 contre seulement 5,32 % des enfants dont le père était cadre. Source : Insée, Enquête PCV, 2002. ↩
- Séverine Kakpo et Patrick Rayou, « Contrats didactiques et contrats sociaux du travail hors la classe », Éducation et didactique, vol. 4, n° 2, 2010, p. 46. ↩
- Cf. Dominique Glasman et Leslie Besson, Le Travail des élèves pour l’école en dehors de l’école, Haut conseil de l’évaluation de l’école, Paris, 2004. ↩
- Cf. Dominique Boullier, « Une expérience d’ « entraide scolaire » à Rennes : différer l’échec ? », Sauvegarde de l’enfance, n° 4, 1984, p. 491. ↩
- Ibid., p. 493. ↩
- Stéphane Bonnéry, « La difficulté scolaire : fatalité ou défi pour une politique de démocratisation ? », in Choukri Ben-Ayed, L’École démocratique, vers un renoncement politique, Paris, Armand Colin, 2010, p. 79. ↩
- Ibid., p. 80. ↩