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dans Politique

Une semaine particulière à la veille de l’automne

ParEric Cerf-Mayer
22 septembre 2023
Une semaine particulière à la veille de l’automne
L’été touche à sa fin et l’actualité offre au « cher et vieux pays » un mélange d’informations des plus singuliers qui souligne combien rien n’est acquis dans cette période de profonde incertitude où la prise sur le réel est tributaire de multiples facteurs et d’aléas  internes et externes, difficiles à maîtriser par un pouvoir sans assises suffisamment solides pour tracer un cap crédible et pérenne, de surcroît considérablement affaibli par les émeutes du début de la séquence estivale qui ont révélé à cru l’état de délitement et la profonde fracture caractérisant aujourd’hui la France à  l’approche du 23 septembre 2023, premier jour de l’automne…

Les crises et les polémiques se succèdent sans merci dans un environnement international instable, nébuleux et peu propice à rassurer une opinion publique sans repères fiables ni raison tangible d’espérer la sortie prochaine du tunnel dans lequel elle se débat depuis le début de la saison 2 de l’ère du « En même temps » entamée en avril 2022. C’est maintenant, après les vives tensions et rudes soubresauts politico-militaires au Sahel de l’été, le conflit du Haut-Karabagh opposant Arménie et Azerbaïdjan (lequel revend en Europe et à d’autres du gaz acheté à la Russie et qui s’apprête à accueillir à Bakou du 2 au 6 octobre 2023 le 74ème Congrès international d’astronautique, haut lieu d’échanges sur la coopération spatiale mondiale…) qui s’envenime périlleusement et vient rajouter un supplément d’angoisse à l’Est du vieux continent où l’enlisement apparent de la contre-offensive de Kiev, en dépit d’un coûteux soutien occidental massif en armements, apporte une caution de poids aux récentes déclarations du Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, reconduit pour un an, sur la perspective d’une prolongation de la guerre en Ukraine pour une durée indéterminée, avec toutes les conséquences que cette lutte d’attrition aura sur nos économies déjà profondément ébranlées par la pandémie, et cela sans aucune perspective d’entame de négociations de quelque ordre que ce soit à court terme… L’arrivée inopinée d’une vague migratoire intense comme une lame de fond sur l’île de Lampedusa et l’incapacité de l’Union européenne à réellement trouver collectivement une solution pour relever ce qui restera un des plus grands défis auquel elle doit impérativement apporter une réponse crédible autre que la supercherie de Frontex et le vide de ses déclarations d’intention comminatoires et sans effets sous peine de voir voler en éclats sa fragile et très relative cohésion,  marquent également un tournant inquiétant dans le contexte des joutes parlementaires à venir autour de l’immigration en France sur fond de crise économique rampante, d’inflation ressentie désormais par toutes les composantes de la société avec notamment l’augmentation des taxes foncières dans un pays où l’accession à la propriété demeure un but et un gage de stabilité sociétale pour beaucoup… Le tout récent couac gouvernemental sur la proposition de vente à perte du carburant rejetée par les distributeurs souligne un peu plus ce qui s’apparente à une recherche désespérée de portes de sortie pour masquer les limites, avec des caisses vides et une dette publique abyssale, de cette politique du quoiqu’il en coûte arrivée au bout de ses limites et quelque part aussi de sa logique. Il y a toujours un moment où la fuite en avant débouche sur une impasse quand on ne veut pas entre autres explorer la piste possible de la baisse des taxes dans ce cas précis…
Mais il y a tant d’autres exemples de ces effets d’annonce non suivis de concret qui achèvent de décrédibiliser l’action publique.
On verra sans doute trop vite ce qu’il adviendra chez nous en matière de résistance affichée à la pression de l’immigration illégale dans le drame de l’heure, face aux agissements criminels de passeurs et de leurs complices qui exploitent toute la misère des victimes du leurre d’un avenir meilleur en Europe alors que la plupart des pays membres de l’Union sont incapables aujourd’hui d’accueillir et intégrer convenablement les migrants transitant par la Tunisie ou une Libye effondrée politiquement, victime récemment d’inondations cataclysmiques pour ajouter à son malheur…
La petite musique du mécontentement n’est donc pas prête d’être mise en sourdine ni les polémiques de s’éteindre dans cet entre-deux où tout reste en suspens et en attente de propositions à la hauteur des enjeux et des difficultés à résoudre.
C’est dans cette ambiance toute en expectative que s’inscrivent deux visites, l’une royale, l’autre papale, en une semaine particulière de ce fait, créant une diversion dans l’écume des jours et dans une actualité dont la tonalité restera sombre pour une grande partie des Français qui se débattent au quotidien dans leurs problèmes de pouvoir d’achat et d’insécurité, liée à l’ensauvagement patent d’une société à la dérive depuis trop longtemps désormais.
La première visite d’état de Charles III, Roi d’Angleterre et d’Ecosse, reportée en mars pour cause de violences lors du conflit social autour de la réforme des retraites, peut enfin se dérouler dans des conditions à la hauteur des liens entre la Grande-Bretagne et la France, cette « Entente cordiale » perdurant au fil du temps, reprise à son compte par la IIIe République mais initiée à dire vrai par la Reine Victoria, Louis-Philippe et Napoléon III, conscients en leur temps jadis du potentiel illimité rappelé par le Souverain britannique lors de son adresse aux parlementaires français dans l’enceinte du Sénat, offert par la coopération entre deux nations si souvent opposées dans leur vénérable passé. Versailles, symbole et sanctuaire de la monarchie française à son apogée et jusqu’à sa chute, aura servi d’écrin, l’espace d’un dîner que d’aucuns stigmatiseront pour un faste estimé décalé dans la période actuelle de restrictions subies par le public, à cette visite royale hautement symbolique, rappelant l’amitié sincère des monarques précédents (Victoria 1ere, Édouard VII, George VI et sa conjointe, puis sa fille Élisabeth II) ressentie pour la France depuis le milieu du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, nonobstant les divergences politiques gouvernementales et les visions différentes des deux pays dans un certain nombre de domaines, en particulier l’appréciation des intérêts nationaux à la lumière de la construction d’une Europe communautaire loin de répondre aux attentes et espérances placées en elle… La protection de l’environnement et la défense du patrimoine sont au moins un terrain sur lequel il serait difficile de ne pas trouver une convergence naturelle avec l’actuel Souverain britannique qui effectue aussi un pèlerinage mémoriel, dans le parcours et le programme protocolaire de sa visite, en lien avec le souvenir impérissable de sa Mère, la regrettée Reine Élisabeth II, disparue il y a tout juste un an et quelques jours…
Il y a hélas fort à parier que dans le climat de désaffection voire de rejet des Français pour leur exécutif présent, de mode de la « déconstruction historique » systématique, et de vision courtermiste de certains médias au service de causes improbables et extrêmes, tout soit prétexte à polémique  inutile sans retenir ce qu’il y a de positif dans une telle visite, au regard du délétère climat international de l’heure.
En ce qui concerne la visite à Marseille du Pape François et l’attente de 350 000 visiteurs dans la cité phocéenne à cette occasion, évènement programmé bien en amont du dernier afflux massif de migrants sur l’île de Lampedusa, la teneur des messages du Souverain pontife va revêtir une importance universelle et singulière au cœur du drame qui s’est noué à nouveau sur cet avant-poste italien de l’Europe au sud de la Sicile face à l’Afrique. Ce qui se voulait initialement une visite à Marseille avec pour point fort une messe pontificale, un message spécifique aux 60 000 participants attendus lors de l’office papal et à destination méditerranéenne en souvenir des infortunés à qui la mer – Mare nostrum – sert aujourd’hui de linceul, par la force du courant irrépressible de l’actualité et de ses pièges, a peu à peu pris la tournure d’une visite d’état aux contours évolutifs qui donnent lieu à une énième polémique, au nom de la loi de 1905 abolissant le Concordat de 1802 et actant la neutralité de la République vis à vis de l’ensemble des religions, sur la présence à cet événement liturgique en partie et les contacts et échanges annoncés d’ Emmanuel Macron avec le Pape au cours des deux journées que le Souverain pontife passera dans la deuxième métropole de France.
Au delà de la « surface » des choses, ce qui importe, n’est-ce pas avant tout le contenu du message pontifical et non le reste qui sera probablement vite oublié dans le flux d’une actualité sans trêve ni répit, inexorable, plus souvent hélas tragique que riante ?

Il semblerait, dans une France clivée, en proie aux doutes et à l’inquiétude, agitée de courants destructeurs, que la semaine particulière où un Roi et un Pape se seront succédé sur notre territoire ne constitue plus un évènement particulier en soi mais sert plutôt de terreau dérisoire aux polémiques et à la dissension, pendant que le premier jour de l’automne verra l’organisation d’une marche contre les violences policières à laquelle le Syndicat de la magistrature a estimé légitime de s’associer…

Eric Cerf-Mayer
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