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dans Economie, N° 1082

Jean Pisani-Ferry “Une société à réunifier”

Florence DelivertouxParFlorence Delivertoux
9 janvier 2017
Jean Pisani-Ferry, France Stratégie

Les divisions qui traversent la société sont perçues en France plus qu’ailleurs comme menaçantes et indépassables. Un pessimisme collectif qui, selon France Stratégie, prend notamment sa source dans une crise de confiance à l’égard des institutions jugées défaillantes dans leur capacité à protéger et à rassembler.

Revue Politique et Parlementaire – Dans votre rapport « Lignes de faille  –  Une société à réunifier », vous constatez qu’une série de divisions structurelles traversent la société française. Quelles sont-elles ?

Jean Pisani-Ferry – L’image d’un pays fracturé a prospéré en France ces dernières décennies ; d’abord à partir du thème de la « fracture sociale », qui avait structuré le débat de la présidentielle de 1995 ; plus tard ont émergé plusieurs grilles d’analyses concurrentes visant à expliquer que la principale fracture qui divisait le pays était de nature plutôt territoriale, ou plutôt générationnelle, ou plutôt culturelle, ou passait plutôt entre les insiders et les outsiders du marché de l’emploi… Ces questions ont surgi de nouveau avec une grande acuité après les attentats de janvier 2015, et chacun a voulu savoir ce qui nous divisait et ce qui était susceptible de nous réunir.

À France Stratégie, nous avons cherché à comprendre à la fois ce qui rendait si prégnant ce motif de la fracture, et ce qui expliquait cette pluralité des grilles d’analyse. Nous avons engagé, au printemps 2015, un cycle de séminaires intitulé « Fractures, identités, mixités », rassemblant des chercheurs de disciplines variées (sociologues, historiens, juristes, économistes…) mais aussi des acteurs de la société civile, afin de mettre en commun les diagnostics, de mettre au jour la façon dont ces différentes fractures se superposent, se recoupent et aboutissent à une forte segmentation de la société.

Les principales « lignes de faille » que nous avons explorées durant le séminaire et qui servent de point de départ au rapport que nous avons publié en octobre sont celles qui séparent la société française entre riches et pauvres, entre ceux qui connaissent une mobilité sociale ascendante et ceux qui font l’épreuve du déclassement, entre ceux dont l’emploi est stable et ceux qui connaissent le chômage, entre les jeunes et les moins jeunes, entre les métropoles et les territoires périphériques, entre les Français de différentes origines.

Les chercheurs et les experts que nous avons entendus dans le cadre de notre séminaire ont tous insisté sur la complexité de ces divisions sociales, qui peuvent rarement être ramenées à des oppositions binaires. L’importance relative de telle ou telle fracture fait bien entendu débat. Pour compléter les travaux dont nous disposions, nous avons également commandé une enquête d’opinion visant à observer la façon dont les Français eux-mêmes percevaient l’intensité de ces divisions. Et le résultat est à la fois frappant et paradoxal. Quand on leur demande dans quel type de groupe social ils se reconnaissent en priorité, les sondés répondent que c’est avant tout à leur génération, aux gens qui ont le même âge qu’eux, qu’ils s’identifient. Vient ensuite le groupe de ceux qui partagent la même situation socio-économique. Inversement, quand on les interroge sur les conflits qu’ils anticipent, ils répondent qu’ils s’attendent surtout à des conflits entre les différentes appartenances religieuses, et pas du tout à un conflit de génération par exemple. Alors même que l’appartenance religieuse était la réponse la moins fréquemment donnée à la question de l’auto-identification. Autrement dit, nous redoutons des conflits provenant des identités que nous ne vivons pas comme les nôtres. Ce phénomène traduit un décalage entre ce qui nous importe subjectivement et la façon dont nous percevons de façon plus générale les rapports sociaux.

RPP – Les Français sont très pessimistes sur la situation de leur pays et sur leurs propres perspectives d’avenir. Vous relevez cependant un vrai décalage entre le ressenti des Français et la réalité. Pouvez-vous nous donner des exemples à partir des fractures que vous avez identifiées ?

Jean Pisani-Ferry – Non, nous ne prétendons pas avoir un accès direct à « la réalité », à partir duquel nous pourrions expliquer aux Français que ce qu’ils ressentent est faux. Ce que nous faisons dans la première partie du rapport, c’est une mise en regard de ce que nous disent les Français de leurs perceptions, sur tel ou tel aspect de la situation sociale, avec ce que nous disent les outils de mesure statistique. Et il est frappant de voir que, lorsqu’on compare la situation présente à ce qu’elle était dix ans auparavant, les perceptions s’assombrissent alors que les statistiques ne semblent pas toujours le justifier. Prenons le rapport à l’immigration : les Français sont beaucoup plus nombreux en 2014 qu’en 2009 (67 % contre 49 %) à dire qu’il y aurait « trop d’immigrés en France », alors que leur nombre n’a pas évolué parallèlement sur la même période.

Lorsqu’on compare, sur un même critère, la situation française à celle de nos voisins, il apparaît souvent que nous manifestons une sensibilité plus forte alors même que, selon les statistiques, nous devrions être moins inquiets que les autres.

C’est très net en ce qui concerne la pauvreté : comparés aux Espagnols (80 %), aux Britanniques (71 %), aux Allemands (63 %) ou aux Italiens (60 %), les Français sont plus nombreux (87 %) à considérer qu’il « peut arriver à n’importe qui de tomber dans la pauvreté au cours de sa vie », bien que la France ait de loin le taux de pauvreté le plus faible de ces pays (14 %, contre un peu moins de 17 % en Allemagne et au Royaume-Uni, près de 20 % en Italie et même 22 % en Espagne).

Parfois, cependant, on observe dans les données économiques des disparités extrêmement profondes qui ne font pas l’objet d’une réappropriation subjective, et encore moins d’une conflictualité politique. Les inégalités entre générations, qui se sont accrues ces dernières décennies au détriment des jeunes, dont la situation relative s’est dégradée, n’occupent pas le premier plan du débat public, alors que des choix collectifs fondamentaux sont en jeu. Par ailleurs, le dynamisme économique des métropoles, un phénomène mondial, a tendance à accentuer les inégalités de revenu entre les différents territoires ; les zones rurales, aussi bien que les quartiers les plus pauvres des grandes villes, se sentent de plus en plus laissés pour compte, à la fois victimes de la mondialisation, qui ne profite qu’aux grands centres urbains, et abandonnés des politiques publiques. Si cette fracture-là se lit dans les comportements électoraux, très différents selon les territoires, à la fois en termes de participation et dans le contenu des choix, elle n’est ni un puissant vecteur d’identification subjective, ni le ressort d’un conflit explicite au sein de l’arène politique.

RPP – Quelles sont, selon vous, les raisons de ce pessimisme collectif et de cet écart entre perception subjective et réalité objective ?

Jean Pisani-Ferry – Nous n’avons pas voulu en rester au simple constat d’un écart, et il n’était pas dans notre rôle de dire ni que les Français ont tort, ni que les statistiques sont fausses. Nous avons donc cherché à comprendre les ressorts de ce que vous appelez pessimisme et qui se traduit bien souvent par la double idée selon laquelle « c’était mieux avant », et « le pire est à venir ».

Plus précisément, quand on les interroge sur les dix années qui viennent, les Français ne sont qu’un sur trois (34 %) à se dire optimiste pour l’avenir de la France, alors qu’ils sont plus d’un sur deux (53 %) à l’être pour leur propre avenir. C’est bien la dimension collective qui suscite de l’inquiétude ; cela est manifeste lorsqu’on voit que seuls 13 % des Français imaginent que les différents groupes qui composent la France vivront, dans dix ans, « ensemble et en bonne entente » ; près de quatre sur cinq anticipent des tensions (73 %) et près d’un sur deux (44 %) nous imagine vivre « séparés » les uns des autres.

Nous avons donc voulu chercher ce qui, dans l’organisation de notre vie collective, était de nature à susciter cette inquiétude à l’égard de l’avenir. Plusieurs interprétations de ce phénomène ont déjà été formulées. Certains évoquent fréquemment des facteurs de type « culturel », qui rendraient les Français particulièrement prompts à la défiance réciproque – mais ce ne serait que faire reculer la question d’un cran, non la résoudre. D’autres rapportent l’incapacité à se projeter dans l’avenir à la perspective d’un monde sans croissance ou du moins marqué par une stagnation durable, au sein duquel les choix collectifs ne pourraient apparaître que comme des jeux à somme nulle. Le danger d’un essor des égoïsmes est toujours important dans les périodes d’atonie, mais il ne saurait suffire à expliquer l’exception française.

Compte tenu, donc, du caractère incomplet des explications généralement avancées, nous sommes allés chercher une explication à cet écart entre les perceptions et les chiffres du côté d’un autre type d’écart : celui qui sépare la réalité du fonctionnement des institutions qui ordonnent nos vies et les promesses que nous font ces institutions. Sous le concept d’institutions nous mettons un très vaste ensemble de réalités : les règles et les organisations qui structurent les interactions entre les Français ; qu’il s’agisse des institutions publiques comme l’École, l’État régalien, les services publics en général et la sécurité sociale, ou d’institutions sociales comme l’entreprise, ou même des institutions politiques proprement dites, nous observons une incompatibilité de plus en plus grande entre, d’une part, ce que ces institutions promettent et ce que nous attendons d’elles et, d’autre part, ce qu’elles produisent véritablement comme effets, par leur fonctionnement actuel.

Soumises à des attentes souvent très fortes et parfois contradictoires, ces institutions et ceux qui en ont la responsabilité refusent en général d’assumer les difficultés qu’elles éprouvent à être à la hauteur de ces attentes, et continuent de promettre ce qu’elles ne savent pas tenir.

Les promesses non tenues sont le plus puissant des ferments de la défiance.

Et elle s’est ancrée de façon à la fois si générale et si profonde, que l’on n’arrive même plus à croire en la capacité des institutions à se réformer. Voilà, nous semble-t-il, la racine de ce qui ressemble de loin à du pessimisme : une exigence déçue, et le sentiment d’avoir été trompé par les règles du jeu social.

RPP – Quelles solutions préconisez-vous pour dépasser les fractures et rassembler les Français ?

Jean Pisani-Ferry – Le diagnostic que nous avons eu l’occasion de rappeler montre qu’il ne s’agit pas d’une mince affaire. Il y a un certain nombre de fausses pistes qu’il faut éviter : les réformes paramétriques ou sectorielles ont montré leurs limites et finissent par accroître l’inquiétude ; l’habitude de répondre aux revendications catégorielles fait perdre le sens de l’intérêt général ; le retour de la croissance ne garantirait pas une juste répartition ; le discours reposant sur l’affirmation d’une identité produit de l’exclusion ; l’incantation des valeurs achève de les dévaloriser ; enfin, l’idée qu’un pouvoir fort suffirait à résoudre tous les problèmes passe à côté de la réalité des sociétés civiles contemporaines, instruites et avides de participation.

Lorsqu’on ne croit plus aux bienfaits du collectif, c’est la volonté même de se rassembler qui peut manquer. Il faut donc commencer par s’interroger sur ce qui rend le rassemblement acceptable, souhaitable, désirable même. Quelques conditions paraissent incontournables, qui ne sont qu’imparfaitement remplies aujourd’hui : il faut que les règles soient claires, que les institutions qui doivent les faire respecter agissent de façon cohérente avec les principes qui les inspirent, que celles et ceux qui en ont la charge rendent des comptes.

Mais il ne s’agit là que de conditions : dès lors qu’on dit que le contrat social doit être refondé, il serait contradictoire de prétendre écrire seul ce nouveau contrat. En matière de réformes, notamment lorsqu’elles sont importantes, la méthode compte autant que le contenu. C’est pourquoi nous préconisons de miser sur l’écoute et le débat.

Pour l’avenir, il y a évidemment plusieurs voies possibles : on peut envisager un modèle individualiste cohérent, où le collectif serait moins exigeant et moins coûteux ; on peut imaginer aller vers une société régie par le principe de subsidiarité, dans laquelle les liens de proximité prévaudraient sur l’objectif d’une cohésion d’ensemble ; enfin, on peut proposer de refonder le contrat social sur un idéal républicain refondé, intransigeant avec les demandes de reconnaissances et les particularismes, mais irréprochable sur la mise en œuvre de l’égalité entre tous les citoyens.

Ce ne sont là que des modèles idéaltypiques que nous esquissons à partir des tendances sociales que nous avons identifiées, et non des réponses clé en main ; il appartient à toute la société, aux acteurs publics, associatifs, politiques, médiatiques, et aux citoyens de s’en saisir s’ils le souhaitent.

RPP – France Stratégie entend jouer un rôle dans le débat présidentiel. Quel est-il  ? 

Jean Pisani-Ferry – Notre rôle est de promouvoir un débat de qualité en éclairant l’avenir. De cette idée est né le projet
2017-2027 dans lequel nous explorons une série d’enjeux qui nous ont paru essentiels pour la décennie à venir, en examinant différentes options que la France pouvait prendre pour relever les grands défis qu’elle rencontrera – pour réussir la lutte contre le changement climatique, pour améliorer l’efficacité de son système éducatif, pour redresser la situation de l’emploi, pour repenser la protection sociale… Ce travail comprend également une large part de concertation et alimente directement le débat public sur ces questions. C’est aussi le cas du rapport « Lignes de faille », qui complète cet exercice en abordant davantage les principes et moins les politiques sectorielles.

RPP – Comment avez-vous procédé concrètement ?

Jean Pisani-Ferry – Nous avons voulu articuler nos différents métiers : nous anticipons, en produisant un diagnostic prospectif à dix ans. Tous les candidats, même s’ils se projettent d’abord sur la durée d’un mandat, ont besoin de savoir à quels défis le pays sera confronté à l’horizon d’un double quinquennat, et les citoyens en ont besoin pour décider en connaissance de cause. Nous organisons de nombreux débats, à Paris et en régions, articulés à des appels à contributions écrites, pour recenser tout ce que la société produit comme analyse et comme propositions sur un thème déterminé ; nous en avons reçu plus de 200 à ce jour. Nous produisons ensuite des synthèses de ces contributions et essayons de proposer des choix entre différentes options pour répondre à une question qui nous a semblé critique au terme de l’analyse que nous avons conduite.

Nous n’ignorons rien du poids des dynamiques politiques, et du risque qu’elles soient entraînées par les polémiques qui ne portent pas toujours sur les sujets les plus profonds, mais nous espérons pouvoir aider les protagonistes, et surtout les Français, à construire leurs choix sur des éléments aussi objectifs que possible.

Jean Pisani-Ferry
Commissaire général de France Stratégie
Propos recueillis par Florence Delivertoux

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