Si les cabinets de conseil ont récemment défrayé la chronique en raison de l’affaire McKinsey et de ses suites judiciaires, le problème soulevé relève souvent de la logique budgétaire à l’œuvre. Le recours à l’externalisation pour des prestations de conseil atteint souvent des montants extrêmement importants pour des services rendus bien maigres. Or, un autre phénomène n’a que peu été mis en avant jusqu’à maintenant. Il s’agit du rôle des cabinets de conseil dans une logique de soft power. N’y a-t-il pas un risque réel pour notre souveraineté dans le fait de déléguer certaines missions ou de mettre entre les mains d’organismes privés des données issues de l’administration ?