• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique, Société

Charles, François, Jupiter et Emmanuel…

ParVirginie Martin
27 septembre 2023
Charles, François, Jupiter et Emmanuel…

Le Président Macron, et avant lui les autres locataires de l’Élysée, le savent bien : la République française, toute laïque qu’elle soit, doit avoir ses moments de sacralité.

Ceux-ci sont d’ailleurs incarnés par de nombreux symboles et rituels : le drapeau bleu blanc rouge, la Marseillaise, le vote et ses étapes solennelles, les vœux du Président de la République le jour du nouvel an, les passations de pouvoir, les commémorations… le politique s’empare, récupère, crée, invente sans cesse des instants chargés en sacré. Cette mise en sacralité de la République revêt bien entendu quelques fonctions essentielles : perpétuer l’image du pays, faire le lien entre passé et avenir, sceller l’unité sociale, s’inscrire dans l’Histoire, faire nation et donner de la légitimité et de l’autorité à ceux et celles qui nous gouvernent.

Cette semaine politique a justement été une séquence hautement chargée en sacralité. La visite de Charles III, roi d’Angleterre, la réception en son honneur à Versailles et évidemment pour clore le tout, la messe du Pape François au stade-cathédrale Vélodrome à Marseille, des rendez-vous que le Président de la République française ne saurait avoir manqués.

Le Président Macron s’est d’ailleurs, on l’a vu, inscrit avec force et détermination dans ce mouvement. Il a su se saisir de ces opportunités de mise en sacralisation de la fonction politique. Le Jupiter qu’il est ne pouvait que se réjouir de ces occasions de restaurer un peu de verticalité divine au pouvoir hexagonal.

Comme une coïncidence, cette semaine a d’ailleurs permis de mettre en scène les deux pans essentiels du monde du sacré :  celui de la religion et celui de la monarchie. Une aubaine et un joli doublé !

Au château de Versailles le homard était bleu comme le sang royal et le vin, breuvage des dieux, coulait à flots, au Vélodrome, c’était la piété religieuse qui s’exprimait.

Nous pourrions continuer de commenter cette actualité plus que florissante, mais une question reste à l’esprit : dans quelle mesure ces actions à forte charge symbolique s’incarnent-elles dans un réel plus quotidien, en d’autres termes, comme ces moments redescendent-ils sur terre et apportent-ils du concret ?

Car l’instant magique ne doit pas venir mettre en abime une autre réalité bien plus triviale entre inflation et retraite repoussée, non, il doit savoir récupérer et entrainer avec lui le peuple, tout le peuple.

S’il est bon de remettre du divin dans un système par trop désacralisé, il est toujours risqué de créer une distorsion trop grande entre dorures et fin de mois difficiles, entre château et prix du mètre carré qui explose, entre grand-messe catholico-humanitaire et complexités identitaires actuelles.

C’est là le défi absolu de cette semaine : réunir les deux corps du roi théorisé par l’historien Ernest Kantorowicz. L’un est sacré, l’autre profane. L’un joue du divin, l’autre du réel.

Et le défi est là : Le Président de la République française doit retrouver l’homme Emmanuel Macron et ces deux personnages, ensemble, doivent retrouver, en toute empathie et responsabilité, le peuple français. On peut dire que – French Flair ou pas – ce sera un essai sacrément difficile à transformer.

Dr. Virginie Martin
Kedge Business School

Sorti dans La provence dimanche 24 dans la rubrique idées & opinions. 

Virginie Martin

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Je suis Iranien, j’ai 22 ans et je vais mourir

Le changement en Iran ne viendra pas de l’extérieur

ParHamid Enayat

Le véritable changement en Iran ne peut venir que de l’intérieur. Ces derniers mois, le pays s’est retrouvé au cœur...

Editorial – Les socialistes retrouvent leurs esprits

Session de transition ou parenthèse ?

ParMarie-Eve Malouines

La session qui s’achève le 11 juillet peut paraître décevante. Beaucoup de députés disent leur lassitude et leur sentiment d’impuissance....

Comment endiguer l’idéologie islamiste ?

L’islamo-gauchisme existe,  et ceux qui le nient sont soit aveugles, soit complices.

ParKamel Bencheikh

Quand j’ai lu les propos tenus par Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur, j’ai d’abord cru à une maladresse. Mais...

Guerre

L’étrange réarmement : le retour tragique d’une illusion bien française ?

ParStephane Morin

Les Européens marchent au désastre les yeux fermés, accrochés au confort d’un monde disparu. La France, elle, réarme, mais trop...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Guerre
Société

L’étrange réarmement : le retour tragique d’une illusion bien française ?

La politique des outils numériques à l'école
Société

L’École, la République et la Nation

Et maintenant ? Se galvauder de mots dans l’inertie ou gouverner dans l’intérêt général ?
Société

À la recherche du collectif perdu : le rôle crucial de l’entreprise 

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique
Politique

L’indispensable reconstruction de l’esprit démocratique

De Woodrow Wilson à Donald Trump : les présidents dits « de paix » finissent toujours par appuyer sur la gâchette
Politique

De Woodrow Wilson à Donald Trump : les présidents dits « de paix » finissent toujours par appuyer sur la gâchette

Comment éradiquer le frérisme ? Les leçons des États arabes
Politique

Comment éradiquer le frérisme ? Les leçons des États arabes

Iran : Vers la fin du régime des Mollahs ?
Politique

Iran : Vers la fin du régime des Mollahs ?

« Il faut sans attendre appliquer la loi qui interdit les téléphones portables à l’école »
Société

« Il faut sans attendre appliquer la loi qui interdit les téléphones portables à l’école »

Article suivant
Budget 2024 incertain et trajectoire des Finances publiques optimiste

Budget 2024 incertain et trajectoire des Finances publiques optimiste

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire