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dans Libre opinion

#Drapeaugate : pitoyable ou redoutablement politique ?

ParJacky Isabello
4 janvier 2022
Drapeau français et drapeau de l’Union européenne

Stratégie politique, stratégie de communication… Dans cette tribune, Jacky Isabello revient sur la polémique de l’Arc de Triomphe.

Bonne année à vous…. Promo exceptionnelle de fin d’année avant les Soldes !!! 
Triant et classant les mails de fin et de début d’année de ma boîte aux lettres électronique, j’en profitais pour interrompre ma frénésie ménagère et lire quelques éditos provenant des nombreuses newsletters auxquelles je suis abonné.

L’installation d’un drapeau de l’Europe sous l’Arc de Triomphe au moment où la France préside l’Union européenne reçoit les honneurs acrimonieux de la titraille médiatique.

A ma grande surprise, l’inspiration élyséenne est unanimement conspuée. Le magazine le Point parle même de « première polémique de l’année ». Ce « Drapeaugate » – néologisme formant déjà un #Hashtag sur les réseaux sociaux, soit la forme moderne de ce que Aristote appela une « Catégorie » dans le recueil de l’ensemble de ses traités de logique (Organon) – : « ne grandirait aucun de ses protagonistes » si j’en crois la grande majorité des commentaires. Or, je ne suis pas surpris que l’initiative soit qualifiée d’acte manqué. Je suis simplement étonné, en pratiquant l’aïkido sociologique de renversement des stigmates de l’analyse politique, de ne pas lire qu’il s’agit simplement, alors que démarre la seconde mi-temps de l’élection présidentielle, de la première action en attaque menée avec grande habileté par l’équipe politique du candidat Macron. En excitant la frange identitaire d’une droite qui va de Le Pen en passant par Zemmour et embrassant au passage l’axe Ciotti de l’équipe Pécresse, les macronistes ouvrent la période obsidionale qui devrait rudoyer la campagne présidentielle jusqu’aux résultats d’un premier tour le 10 avril 2022. Erreur ou stratégie politique : d’où souffle le vent qui enfièvre les mouvements de ce drapeau de la discorde ?

#Drapeaugate : réinstaller le deuxième tour Macron vs Le Pen

Le Président de la République a peur. Il redoute la perspective d’un deuxième tour qui l’obligerait à affronter Mme Pécresse. Peur parce qu’elle l’emporterait quasi-systématiquement. Elle est la seule dans ce cas parmi ses adversaires. Quelle plaie que ce métier instable et pétri d’incertitudes d’Homme politique. A 100 jours du premier tour, rares sont les présidents de la République, qui placés au même niveau de satisfaction que celui conservé depuis quelques mois par Emmanuel Macron (excepté Giscard d’Estaing), malgré la situation pandémique complexe dans laquelle Français et gouvernants pataugent, n’ont pas été réélus. Or, une large partie des Cassandre de la corporation sondagière, prédisent, à l’aune de leur marc de café statistique redressé selon les méthodes admises par la commission des sondages, une défaite au candidat Macron, s’il était soumis à un bras de fer au second tour face à Valérie Pécresse. Il s’agit donc, pour l’Etat major de la macronie, de sauver le soldat Président et pour ce faire, réinstaller dans l’opinion publique, puis dans les sondages, l’opposition qui rythma presque 4 ans durant, presque la totalité du mandat de l’actuel chef de l’Etat, le face à face entre ce dernier et Marine Le Pen. Peu importe que les Français n’en souhaitent voir aucun épisode de la saison 2, ils ont déjà acquiescé à sa possibilité pour ne pas dire à son inévitabilité ! Ce scénario et son variant incarné par E. Zemmour enchantent les stratèges de la macronie.

Stratégie politique et Stratégie de communication

Le coup politique et la communication qui s’en suivent sont habiles pour appliquer la feuille de route ainsi décrite. Le Pen, Zemmour et rien d’autre. Il s’agit de pure tambouille politicienne très efficace et non d’un geste de quelques amateurs politiques épuisés après quelques années d’exercice du pouvoir en condition constante de turbulence.

En effet, la trêve des confiseurs n’a laissé que quelques cuisiniers au fournil gouvernemental, ceux chargés des sujets épidémiques. L’actualité dans les médias, hormis quelques marronniers, pas même beaucoup de décès en cette fin d’année contrairement à d’autres, est assez vide quoique obsessionnelle. Macron et Omicron, en plus de partager une proximité linguistique, marchent côte à côte dans ce que les professionnels nomment l’agenda setting, ce dont on parle dans les médias et sur les réseaux sociaux.

La présidence française de l’Union européenne Europe (PFUE pour les accrocs aux acronymes) approche à découvert.

Qui peut croire sérieusement, nonobstant le bel exercice d’ « Actors Studio » de Clément Beaune, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, dont chacun loue l’habileté depuis presque 5 ans, qu’un ramassis d’abrutis se seraient brusquement installés à l’Elysée, par la magie d’un coup d’Etat, et trouveraient l’idée, pas seulement stupide, également éligible à un premier prix d’inculture nationale et méritant un zéro pointé au grand oral d’accession aux prestigieux corps du ministère de l’intérieur, si l’on en croit les textes limpides, comme l’Etat sait le faire parfaitement en ce qui concerne les règles du protocole et notamment celles du pavoisement, d’offrir à tous les médias de France et de Navarre une telle image d’ensevelissement de la théâtralité des symboles politiques de la France.

Ce bleu n’est pas autre chose qu’un drapeau rouge agité sous la cloison nasale des taureaux d’une certaine droite, déjà furieux de ne pas arriver à faire campagne, empêtrés qu’ils sont, tels les chevaux de la brigade de cavalerie lourde de la Garde impériale, dans une boue qui causa à Waterloo sa plus terrible défaite à l’Empereur.

La gauche électorale est éparpillée, la droite de gouvernement rafistole une poutre encore fragile quoiqu’en voie de renforcement. Macron n’a pour seule stratégie que d’installer tout ce qui sera nécessaire afin de redonner de la force et de la voix aux formes les plus nationales et identitaires à la droite de l’échiquier politique. Compte tenu de la crise sanitaire toujours vive, la place dans l’agenda médiatique sera mince. Pour l’emporter, l’enjeu de Macron est celui-là. Quoi qu’il en coûte à cette campagne présidentielle.

Jacky Isabello
Cofondateur de l’agence de communication Coriolink

Jacky Isabello

Jacky Isabello est le fondateur du Cabinet Parlez-moi d'Impact. Après deux ans au cabinet du ministre des PME Jean-Pierre Raffarin, il a fondé la première de ces quatre aventures entrepreneuriales. Il est co-auteur de trois ouvrages sur le travail et l'entrepreneuriat dont le dernier avec Thibault Lanxade : Il faut en finir avec la dictature du salariat. Officier de réserve de la Marine nationale, administrateur du think tank Synopia, Jacky Isabello est membre du comité éditorial et auteur régulier dans la Revue Politique et Parlementaire.

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