• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Abonnez-vous à la newsletter
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025
Contribuez aux débats
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans International

Explosion du port de Beyrouth : la justice au Conseil des Droits de l’Homme ?

Maya KhadraParMaya Khadra
1 février 2023
Explosion du port de Beyrouth : la justice au Conseil des Droits de l’Homme ?

Entre le 27 février et le 4 avril, le Conseil des Droits de l’Homme se réunira pour sa 52e session. Des députés souverainistes conjointement avec les familles de victimes essaient de faire pression afin qu’une résolution pour la formation d’une commission d’établissement des faits soit adoptée lors de la réunion du Conseil prévue le 23 mars.

Les tentatives furent multiples pour réclamer une justice impossible au Liban. Après l’explosion du port de Beyrouth, une missive a été envoyée au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, afin de solliciter son soutien pour une enquête internationale sur l’explosion du port de Beyrouth. Ce dernier, ne jouissant pas d’une jurisprudence pour répondre à des requêtes non gouvernementales, n’a pu se mobiliser. Le Conseil des Droits de l’Homme basé à Genève semble être le recours ultime pour cette quête désespérée de justice.

Cependant, les coulisses des 47 Etats-membres de cet organisme semblent opaques et hermétiques face aux revendications du peuple libanais et des parlementaires. L’ambiance dans la diplomatie française trahit des tergiversations devenues mot d’ordre au Quai d’Orsay et à l’Ambassade de France au Liban.

La France, malgré les promesses du Président Macron pour aider le Liban à sortir du marasme ambiant, ne s’intéresse qu’au volet économique de la crise libanaise.

Insuffler de la vie aux institutions caduques et corrompues de l’Etat libanais, soutenir l’audit juricomptable, mener des enquêtes sur les malversations financières du Président de la Banque du Liban Riyad Salamé sont légion dans les initiatives entreprises par le gouvernement français. Cependant, la France esquive toujours le volet politique de la crise libanaise, dans une attitude de compromission à l’égard du Hezbollah. Ignorant voire n’employant aucun levier de pression pour que l’enquête locale sur l’explosion du port avance, la France garde un silence glacial face aux blocages de la mission du juge d’instruction Tarek Bitar et ne manifeste aucune volonté à porter au sein du Conseil des Droits de l’Homme une résolution pour établir une commission d’établissement des faits. La France craint-elle le Hezbollah ? Est-elle toujours trop attachée à son attitude mielleuse à l’égard de l’Iran malgré les répressions atroces dont souffre le peuple iranien depuis le meurtre de Mahsa Amini ? Serait-elle encore hantée par l’attentat de la rue de Rennes et le Drakkar ? Ou est-ce qu’elle espère encore un retour à l’Accord sur le nucléaire avec l’Iran et donc une (ré)implantation industrielle au pays des mollahs rapportant des milliards d’euros ?

Les arcanes de la diplomatie française restent un mystère pour les Libanais qui meurent chaque jour un peu plus depuis le fatidique 4 août 2020.

Le Groupe international de soutien au Liban, la société civile, les parlementaires de l’opposition ainsi que les familles des victimes pourront-ils, par leurs lettres insistantes et leurs mobilisations pacifiques, bouger les lignes ? Convaincront-ils des pays parmi les 47 Etats-membres du Conseil de porter la résolution tant attendue ? L’avenir de l’enquête tient à cette commission d’établissement des faits. Rendre justice aux victimes et connaître la vérité sur cette explosion au lourd bilan humain et économique est une affaire de Droits de l’Homme. C’est une cause universelle et il en va de la dignité et de l’honneur de chaque pays siégeant au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.

Maya Khadra

Photo : Ali Chehade/Shutterstock.com

Maya Khadra

Partager sur LinkedinPartager sur XPartager sur Facebook

Les derniers articles

Climat : la justice française se fait arbitre du vrai

Climat : la justice française se fait arbitre du vrai

ParLouis Labrosse

Depuis plusieurs années, la question du réchauffement climatique occupe toutes les conversations, tous les médias, toutes les institutions. Désormais c’est...

L’éléphant dans la pièce

Pourquoi E. Macron ne doit pas démissionner

ParMarie-Eve Malouines

Après Édouard Philippe ou LFI, François Fillon à son tour réclame la démission du président de la République, « pour...

Quand le « cave » Lecornu se rebiffe…

Voiture électrique : Pourquoi Ursula von der Leyen a mangé son chapeau

ParCarole Barjon

La volte-face de la Commission européenne qui renonce à l’objectif de 2035 pour interdire les voitures thermiques et passer au...

« Les otages français au Liban n’ont toujours pas été libérés »

« Les otages français au Liban n’ont toujours pas été libérés »

ParRedaction

Les portraits s’évanouissent sur l’écran de télévision. Une pause. Claude Sérillon ouvre le journal

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

« Les otages français au Liban n’ont toujours pas été libérés »
International

« Les otages français au Liban n’ont toujours pas été libérés »

Manifeste imaginariste
International

Manifeste imaginariste

Ce que le Sud global apprend à l’Occident
International

Ce que le Sud global apprend à l’Occident

Les valeurs après l’Occident
International

Les valeurs après l’Occident

L’Europe sur une pente dangereuse ? Et si Trump avait raison ?
International

L’Europe sur une pente dangereuse ? Et si Trump avait raison ?

Le multilatéralisme global et ses incertitudes. Du risque d’avoir raison trop tôt
International

Le multilatéralisme global et ses incertitudes. Du risque d’avoir raison trop tôt

L’éducation des enfants en Ukraine : un enjeu au milieu du conflit.
International

L’éducation des enfants en Ukraine : un enjeu au milieu du conflit.

Le droit, la force et les nouveaux maîtres
International

Le droit, la force et les nouveaux maîtres

Article suivant
Le soft power coréen : quel rayonnement international ?

Le soft power coréen : quel rayonnement international ?

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Société
  • Tech
  • Événements
    • La cité des débats
      • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
      • Aimons-nous encore la liberté ?
      • Savoir, pouvoir et démocratie
      • S’engager au 21ème Siècle
      • Nouveaux mondes, nouvel Occident ?
    • Le printemps des technologies
      • Edition 2023
      • Edition 2024
      • Edition 2025

Revue Politique et Parlementaire