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dans Politique

Fluctuat SED mergitur ?

ParHugues Clepkens
17 septembre 2024
Fluctuat SED mergitur ?

La pseudo « parenthèse enchantée » olympique refermée, à quelle réalité sommes-nous confrontés ?
D’ailleurs ne s’agissait-il pas que d’une courte période atypique, laquelle en rappelle d’autres qui ont précédé des catastrophes historiques, telles que la « belle époque » – dont un si petit nombre a réellement profité – et la « drôle de guerre » ? La France se serait-elle fait une spécialité dans l’art de paver l’entrée de l’enfer d’un parterre de fleurs… ?


À court terme, la situation internationale est pourtant marquée par des menaces voire des réalités, d’une ampleur telle que la prise de conscience devrait être prioritaire dans notre pays. Que va-t-il se produire si la Russie enfonce la défense ukrainienne ou si celle-ci en dernier recours, avec ou sans l’accord de ses alliés, attaque son agresseur en profondeur, loin du front ?

Jusqu’où vont aller les massacres entre les israéliens et leurs voisins et ne vont-ils pas provoquer un embrasement généralisé dans cette région si sensible pour nous tous ? Dans combien de temps les incidents en mer de Chine méridionale vont-ils évoluer en conflit aux conséquences planétaires ?

S’en tenir à ces risques-là évite d’avoir à s’interroger sur les tensions proches de chez nous, notamment dans les Balkans, et bien d’autres encore…Bref, la situation est grave et, peut-être, bientôt désespérée, alors que les dirigeants politiques français piétinent sans proposer, ni même trouver (mais le veulent-ils ou le peuvent-ils?) des solutions viables et efficaces aux multiples difficultés qui se sont accumulées ces dernières années et mois.

D’un côté, un Président détruit ses « jouets » avec obstination, depuis la politique étrangère de la France – surtout en Afrique, mais pas seulement – jusqu’au Parlement négligé à coups de « 49-3 » et d’ordonnances non suivies de confirmations législatives puis d’une dissolution absurde de l’Assemblée nationale, en passant même par la casse de l’École nationale d’administration, dont il fut l’élève, ainsi que des corps préfectoral et diplomatique. De l’autre, des partis ou des mouvements divers liquident ce qui restait de l’héritage d’une gauche républicaine qui ne trouve plus à s’exprimer et à agir.

Le tout, au bénéfice d’un parti « d’extrême droite » dont l’image est agitée par l’un et les autres pour effaroucher le quidam, ce qui n’empêche pas le RN de récolter près de 9,4 millions de voix au premier tour des législatives et 1,7 million de plus que « l’union de la gauche », au second.

Dans ces conditions, comment s’étonner que le principal « parti » du pays soit, et de très loin, celui qui rassemble les abstentionnistes et les votants qui choisissent le vote blanc ou nul ? 35 % des inscrits au premier tour, 37 % au second…qui dit mieux, alors que les « partis » n’ont pas atteint 20 % ? Suite à ces élections, vint la période de l’auto-affirmation du gagnant afin de déterminer qui allait gouverner un pays décidément divisé. Comme on le criait jadis dans les cours d’écoles, ce fut à qui proclamait son droit à la priorité : Prem’ ! Prem’ !, autrement dit, « c’est moi le premier », s’époumonaient les dirigeants des partis si peu représentatifs et si mal représentés dans une Assemblée dépourvue de majorité.

Chacun choisissant le critère susceptible de fonder sa légitimité : pour les uns, le nombre de voix récoltées au premier tour – ce qui n’est pas aberrant en démocratie -, pour les autres, le nombre de sièges de députés obtenus finalement – mais en négligeant des bizarres reports de voix et qui sont éparpillés en plusieurs « groupes parlementaires», ne formant pas un parti unique identifiable -. D’autres, enfin, s’estiment toujours fondés à exercer le pouvoir exécutif sous le seul prétexte qu’ils parviendraient à éviter d’être renversés du matin au soir, par une motion de censure hétéroclite. Le comble fut atteint lorsqu’il s’est agi de personnaliser ces revendications et là, la « gauche » s’est distinguée à tel point que dans la perfide Albion, à peine remise de ses propres élections, on s’en est rendu compte comme en a témoigné justement le Guardian 1 :

« le NFP n’a fait que polémiquer et se chicaner pendant des semaines, pour en fin de compte s’accorder tièdement sur une candidate sans expérience ni au pouvoir, ni à une table de négociation, ni en matière de construction d’un consensus, pas plus à l’échelle nationale qu’à l’international, et dont personne ou presque n’avait jamais entendu parler. C’était clair dès le tout début : Lucie Castets n’allait en rien résoudre le casse-tête politique français. »

…il est vrai que l’intéressée n’était même pas apparue au public pendant la campagne des élections législatives, alors que ses futurs partisans appelaient à la mobilisation générale pour construire un mur de défense de la République.

L’une des principales causes de la crise politique actuelle ne trouverait-elle pas sa source dans l’impossibilité de parvenir à dire les choses simplement ? Ainsi le « peuple » est monopolisé par les uns et les autres, au nom duquel, tous prétendent parler même quand certains d’entre eux chargent la démocratie représentative de tous les maux. Personne n’est en mesure de dire de quoi se compose ce « peuple » et cette impossibilité date de bien des siècles. La manœuvre, déjà maintes fois utilisée, consiste seulement à proclamer qu’on « est » le peuple ou qu’au moins on le représente et donc que, comme il s’agit du souverain, selon notre Constitution, ce qu’on proclame en son nom est d’intérêt général. Seulement, là non plus, personne n’est capable de proposer une définition incontestable de ce fameux « intérêt général ». Tout au plus sait-on qu’il ne s’agit pas de la somme des intérêts particuliers !

Alors, on tente de contourner cette considérable difficulté en décidant que le suffrage universel permet au « peuple » de désigner ses représentants et que la majorité de ceux-ci exprimeront, en conséquence, la volonté concrétisée dans ce fameux « intérêt général ».

Mais la manœuvre ne fonctionne correctement qu’à la condition qu’émerge des élections une majorité, ce
qui n’est plus le cas depuis plusieurs années en France.

Que reste-t-il alors comme solution si l’on veut éviter le chaos, l’anarchie et les violences qui en résulteraient automatiquement ? Une seule : la recherche d’une entente de circonstance entre les familles politiques, telles qu’issues du vote des citoyens, sans exclusive de quiconque et sans oukase préalable à l’encontre des propositions des uns ou des autres, dès lors qu’elles visent exclusivement à améliorer la condition du plus grand nombre d’individus et non pas les privilèges de quelques-uns, dans le respect des principes républicains. Puisqu’il n’y a pas de majorité, l’intelligence collective (et surtout pas artificielle!) doit y pourvoir en cimentant un accord de gouvernement a minima. Le refus de cette unique modalité ne peut qu’entraîner le désordre dans un pays dont la population présente déjà trop d’indices de fracturation profonde. Sinon, on peut toujours relire les versions de l’histoire des années 1793-1794 que nous ont proposées les différents historiens pour imaginer ce qui risque de se produire. Quand le navire tangue trop, il faut tout faire pour éviter qu’il ne sombre.

Hugues CLEPKENS

  1. Courrier international, 13/09/202 ↩
Hugues Clepkens

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