L’Afrique du Sud est la première destination des migrations transfrontalières en Afrique. Pourtant, la proportion des internationaux y reste limitée. Des phénomènes structurels liés au migration seraient à l’origine des violences et notamment les questions d’emploi, d’accès au logement et de frustration devant le manque ou la lenteur des services publics.
Flux migratoire : un vecteur des conflits sociaux en Afrique du Sud ?
Le flux migratoire est un vecteur des conflits sociaux en Afrique du Sud, car les métiers exercés par les travailleurs migrants sont souvent informels et non régulés, ce qui soulève des difficultés en termes de droits humains et de droit du travail. Ces problèmes concernent particulièrement le secteur du travail domestique, très peu régulé, le secteur informel, le travail des enfants et, dans une moindre mesure, le travail forcé et la traite d’êtres humains.
Le caractère informel des migrations dans de nombreuses régions expose également les migrants aux arrestations, à la détention, à l’expulsion et aux discriminations de nature xénophobe, d’où conflits sociaux en Afrique du Sud.
Les migrants sont en outre confrontés à la violence xénophobe et aux discriminations, aussi bien de la part de l’État que du public, qui grèvent leurs efforts pour travailler et faire du commerce. Les conditions migratoires constituent un cadre issu de structures économiques, sociales, politiques et des circonstances insurmontables comme la pauvreté, la guerre, la répression qui représente un danger, une menace.
Raison génératrice de conflits sociaux en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, la migration est régulièrement associée aux problèmes de sécurité nationale. Les politiques adoptées par le Gouvernement, et particulièrement par le ministère des Affaires intérieures, ciblent les migrants comme principaux acteurs des conflits sociaux et du trafic de drogue (sans pour autant avancer la moindre preuve justifiant leurs accusations)1.
Cependant, malgré l’enjeu majeur que constitue la migration clandestine en Afrique du Sud, le trafic illicite d’êtres humains reste absent du discours public.
La législation nationale ne prévoit aucune disposition concernant les pratiques de trafic illicite de migrants au sens large, telles que définies par le Protocole (les lois sur l’immigration criminalisent l’aide à la migration clandestine, mais ne prennent pas en compte l’intention de l’auteur de l’infraction).
La xénophobie en Afrique propose de penser conjointement l’émergence des discours nationalistes dans la construction des États et les configurations locales de l’autochtonie2.
Ceci invite à spatialiser l’analyse de Neocosmos.
Explorer ces effets de lieu sur le discours hégémonique de la xénophobie revient à questionner comment l’inscription physique des structures sociales et mentales dans un lieu configure la médiation entre interpellations étatiques identitaires et l’exercice populaire du politique.
Les résidents sont confrontés à un chômage élevé mais inégal, illustrant leur distance différentielle du cœur économique du centre-ville. Selon le recensement de 2011, un tiers des habitants de Yeoville, la moitié de ceux d’Alexandra et les trois quarts de ceux d’Orlando Est sont sans emploi. La carte ci-dessous représente la distribution résidentielle radicalisée à Johannesburg. Elle révèle que les lieux étudiés sont parmi les quartiers les plus « exclusivement Noirs »3.
Impact de conflits sociaux en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, la migration irrégulière par voie terrestre est principalement rendue possible par la corruption généralisée des agents frontaliers.
Malgré l’existence de toute une économie autour du trafic illicite de migrants, laquelle bénéficie de la complicité de l’État et se spécialise dans la production de faux papiers, les passeurs, dans l’opinion publique et politique, ne sont pas tenus responsables de l’essentiel de la migration clandestine.
Par conséquent, les ressources considérables allouées à la « lutte » de plus en plus sécuritaire contre la migration clandestine, loin d’être consacrées au démantèlement des réseaux de passeurs, visent principalement les migrants en situation irrégulière. Ainsi, l’Afrique du Sud, dans l’éventualité où elle tenterait d’influencer la législation des pays de transit et d’origine des migrants, plutôt que de se concentrer sur le rôle des passeurs dans le trafic illicite d’êtres humains, s’attaquerait plus largement à réguler les flux migratoires clandestins.
Des phénomènes structurels seraient à l’origine des violences et notamment les questions d’emploi, d’accès au logement et de frustration devant le manque ou la lenteur des services publics.
Le ministre des Renseignements, a ainsi déclaré que « c’était une chose de savoir que quelque chose couve, mais que c’en était une autre de cerner l’explosion d’un problème social»4.
Ceci revient, paradoxalement, à condamner le bilan gouvernemental dans une contradiction finalement assez attendue de cette période de divisions majeures au sein de l’ANC. Cette lecture n’est pas sans poser problème. Comme le souligne Adam Habib, de l’université de Johannesburg, les inégalités sont bien plus fortes que la pauvreté dans un pays qui a aujourd’hui remplacé le Brésil comme société la plus inégale au monde. Pour Habib, la notion de « frustration relative » est plus pertinente pour expliquer ce qu’il qualifie de « première explosion » du « rêve différé ».
En effet, dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attaques xénophobes ciblant les migrants internationaux sont récurrentes. Elles prennent la forme de pillages, incendies et meurtres. Les plus violentes, survenues en mai 2008, ont entraîné 62 morts et l’éviction de 10000 personnes en deux semaines. Elles auraient causé 309 morts et 100 000 déplacements depuis 19945.
Les causes de ces attaques font débat. Certaines publications insistent sur les frustrations économiques, décrites comme le terreau de la montée du chauvinisme. D’autres soulignent le rôle des discours politiques d’exclusion portés par les élites, dans un contexte où les attitudes xénophobes sont de plus en plus populaires. L’importance des facteurs locaux est aussi souvent soulignée.
Les attaques de mai 2008 sont survenues là où les inégalités entre revenus moyens et faibles, la diversité linguistique et la proportion d’hommes Noirs sont plus fortes.
La violence est liée aux rivalités politiques entre partis et organisations civiques et aux actions des élus locaux. La xénophobie s’inscrit aussi dans une « genèse locale» liée à l’histoire des droits de propriété et évictions6.
Mécanismes de lutte contre les conflits sociaux en Afrique du Sud
La xénophobie est une forme de conflit social que l’on retrouve dans les République de l’Afrique du Sud. Le rapport de la Zambie de 2013 mentionne des attitudes xénophobes envers les réfugiés et d’éventuelles violences xénophobes résultant potentiellement de l’emploi de la main d’œuvre étrangère au sein des sociétés – un état de choses qui a créé des ressentiments au sein de la population locale.
La République de l’Afrique du Sud mentionne la xénophobie aussi bien dans le chapitre politique que dans le chapitre sur les questions transversales, en insistant sur la nécessité de résoudre ce problème avant qu’il ne tourne à la violence.
Après la publication des rapports, il y a eu une irruption de violences xénophobes en Afrique du Sud en 2008, puis en 2015. Le gouvernement sud-africain, dans ses observations, reconnait que la xénophobie est un problème dans le pays et il s’engage à lutter contre elle7.
Cependant, peu d’efforts ont été consentis en réalité pour éradiquer ce problème. Cela souligne l’importance de joindre des actions concrètes aux recommandations et mises en garde faites dans les République.
Les systèmes de gouvernance peuvent encourager la coopération ou exacerber les conflits identitaires et sociaux.
Le sous-système migratoire de l’Afrique australe s’organise autour de l’Afrique du Sud qui y occupe une place centrale. C’est d’ailleurs ce pays qui s’oppose le plus au principe de liberté de circulation des personnes au sein de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). L’intégration régionale de la SADC recouvre des situations économiques très hétérogènes. L’Afrique du Sud a privilégié des politiques d’immigration sélective, destinées à pourvoir des métiers peu ou très qualifiés8.
Nous proposons à l’Afrique du Sud quelques pistes des solutions pour parvenir à régler le flux migratoire vecteur des conflits sociaux, deux sont nécessaires à notre égard :
- L’Afrique du Sud doit réguler les métiers exercés par les travailleurs migrants en établissant des mesures ou normes strictes édictées par l’autorité compétente puis respectées par les populations migrantes, en les rendant souvent formelles. Réguler les secteurs du travail domestique, le secteur informel, le travail des enfants et, dans une moindre mesure ;
- L’Afrique du Sud doit sécuriser ses frontières avec ses voisins, en respectant sa souveraineté étatique. Une préoccupation sécuritaire plus que sur l’harmonisation régionale ou le développement. Cela s’explique pour partie par le rôle joué par le ministère de l’Intérieur.
Sur la scène sud-africaine, il semble possible de parler de conflits syndicaux ou sociaux. Comme nous l’avons vu, le lieu de travail est une aire d’affrontement puisque de nombreux mouvements syndicaux débouchent sur des confrontations et des pertes en vies humaines. On a beaucoup parlé des rivalités entre centrales syndicales.
Des stratégies divergentes, des campagnes concurrentes de recrutement et l’affiliation idéologique constituent les ressorts potentiels pour de futurs affrontements.
De nos jours, on assiste depuis à une escalade des “heurts tribaux” sur les lieux de travail. Mais l’essentiel reste les heurts entre employés et autorités.
La grève de travailleurs a coûté la vie de travailleurs lors de bagarres entre grévistes et Vigilantes. En 2015, quatre millions de journées de travail auront été perdues.
Plan sécuritaire
Pour y arriver sur le plan sécuritaire nous proposons à l’Etat sud-africain des mécanismes suivant pour éradiquer les conflits sociaux :
- Les dirigeants sud-africains doivent mettre en œuvre, à l’aide d’organes exécutifs efficaces, une législation similaire à la future législation sud-africaine ; à combattre le racisme institutionnel ; à protéger les minorités ; à sauvegarder les langues minoritaires ; à éliminer le racisme de la vie publique et de l’accès au logement et à l’emploi ; et à élaborer leurs programmes éducatifs dans le sens d’une plus grande sensibilisation aux dangers du racisme et de la xénophobie ;
- Demander avec insistance que les programmes d’instruction et de formation destinés aux fonctionnaires de la police et des services judiciaires et à d’autres fonctionnaires, à ceux, notamment, qui se trouvent en contact direct avec le citoyen, accordent une attention extrême à la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme ; et les migrants clandestins.
- Les partis politiques sud-africains à signer et à respecter la Charte des partis pour une société sans racisme, à condamner l’intolérance et les propos ou les comportements racistes et à s’abstenir de présenter des candidats s’alliant ou coopérant avec des groupes politiques exploitant le racisme et la xénophobie.
Les contradictions intrinsèques au référentiel de la transformation se révèlent lors de la mise en œuvre de politiques publiques qui se retrouvent prises entre deux impératifs : l’un national, centré autour de l’impératif d’égalité et de justice sociale, l’autre mondial, qui engage le pays sur la voie de la compétitivité et de l’orthodoxie néo-libérale.
La lutte contre la pauvreté et la distribution de services publics de base sont tout d’abord les priorités de la présidence.
Le programme de la Reconstruction et le Développent en est le fer de lance. Puis, l’adoption de la stratégie en 1996 entérine un tournant néo- libéral de l’économie, déjà entamé à la fin de l’apartheid9.
Plan socio-culturel
Sur le plan socio culturel, nous proposons à l’Afrique du Sud les mécanismes suivant. Considère que, dans la lutte contre le racisme et contre les phénomènes connexes, le respect de la liberté de religion et des fondations et monuments religieux, ainsi que la tolérance religieuse revêtent une importance particulière. Nous invitons instamment la société civile sud-africaine et les États membres de la région de l’Afrique australe à signer, à ratifier et à mettre en œuvre non seulement la convention Africaine sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, mais aussi la convention-cadre de lutte contre les migrants clandestins.
L’Etat sud-africain doit répartir les taches de travailleurs migrants et les nationaux sur la protection des minorités nationales, la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles. Appelle de ses vœux une politique d’information sur l’existence de minorités.
Perspectives d’avenirs
L’Afrique du Sud doit considérant que le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme, généralement les conflits sociaux présentent une grave menace pour les principes démocratiques du pays, violent les droits de l’homme et gangrènent la société Africaine, et que le respect de la différence constitue une valeur essentielle de l’Afrique.
La lutte contre le racisme et la xénophobie était non seulement un objectif explicite, mais également que la discrimination raciale constituait une violation d’un droit fondamental reconnu par la législation communautaire.
L’ère des flux migratoires structurés et contrôlés par l’État a pris fin. Si des accords bilatéraux sur les migrations économiques continuent d’être conclus en Afrique australe et particulièrement l’Afrique du Sud, des mobilités nouvelles, informelles et non régulées ont émergé.
Si elles sont largement dues à des mécanismes de contrôles renforcés, elles risquent de saper les droits des migrants et les normes de travail sur les marchés intérieurs. Dans le même temps, l’informatisation du travail reste présente en Afrique du Sud et ailleurs sur le continent. Conjugué à une faiblesse ou une absence de statut juridique, ce phénomène demeure une incitation pour les migrants à accepter des emplois non régulés, mal rémunérés et dangereux pour leur santé et leur survie10.
Perspectives socio-politiques
Enfin, les migrants sont confrontés en Afrique du Sud à la xénophobie, au racisme et à d’autres formes de discrimination de la part des employeurs, du public et même des politiques étatiques.
Là encore, ce phénomène n’est pas propre à l’Afrique du Sud ni d’ailleurs au continent africain mais s’étend au monde entier, comme de récents événements l’ont montré : une mauvaise compréhension et, plus encore, un déficit de gouvernance étatique grève lourdement la gestion de la diversité et la promotion de la cohésion sociale.
En Afrique du Sud et dans d’autres États africains, ce sentiment hostile aux étrangers, conjugué à des systèmes légaux défaillants risque de maintenir et d’aggraver les vulnérabilités auxquelles sont exposés les migrants sur les marchés du travail et dans les sociétés d’accueil.
Les schémas migratoires diffèrent significativement d’un pays et d’une époque à l’autre. La transition politique sud-africaine s’est accompagnée d’une évolution des types de déplacements, conduisant à un régime migratoire composite, régulé de façon inadéquate par les autorités politiques.
La migration économique dans le continent et depuis le continent africain est diverse, avec des spécificités intra et interrégionales.
Une récente étude a montré que de nombreux migrants qualifiés restent sur le continent et contribuent à un afflux de compétences (brain gain) dans certains pays capteurs d’immigration comme l’Afrique du Sud, le Gabon et le Botswana11.
Comme pour l’Afrique du Sud, des données bien plus détaillées seraient nécessaires pour mieux comprendre la situation des migrants sur les marchés de travail nationaux, et pour définir des réponses politiques appropriées au niveau national et régional.
Perspectives micro et macro juridiques
Le questionnaire devrait peut-être inclure une question sur les scénarios avenirs, dans laquelle il demanderait comment les sources de tensions actuelles pourraient évoluer et comment les résoudre avant d’en arriver là par les autorités sud-africaines.
Cela insufflerait un esprit d’anticipation et encouragerait les répondants et observateurs à faire le rapport entre les sources des conflits et les conflits, tout en les encourageant être préventifs, plutôt que réactifs12.
La lutte contre le conflits sociaux, demande le renforcement en profondeur de la coordination des programmes d’action nationaux, multinationaux et africains en faveur des minorités, en accordant une priorité élevée à l’enseignement, aux soins de santé et à la représentation des migrants dans la vie publique, en ce compris des campagnes de soutien des Organisations non gouvernementales et de lutte contre les préjugés; invite l’Afrique du Sud en particulier et les Etats de la partie australe en général à envisager de regrouper les différents programmes de lutte contre les migrants clandestins, par souci d’efficacité et de transparence; demande aux Etats de la région australe, en l’an 2024 encore, des propositions dans l’optique d’une telle approche, fondées sur un cadre commun établi par l’Union Africaine et par les pays candidats concernés et assorties d’objectifs et d’échéanciers de flux migratoire.
Pour conclure, en Afrique du Sud, l’opinion internationale n’avait certainement pas pris la mesure, avant les événements de mai 2008, de l’hostilité d’une partie de la population sud-africaine envers ceux qu’elle désigne d’un mot du parler zoulou des villes, les Amakwerekwere, littéralement « les barbares ».
Épisode pourtant relativement prévisible d’une longue liste d’agressions et de mobilisations contre les étrangers remontant au début des années 1990, la série d’émeutes qui s’est étendue du 11 au 23 mai dernier, appelle, plusieurs mois après les événements, un retour « à froid » tant sur leur enchaînement que sur leurs implications en termes de politique migratoire.
Pour orienter notre recherche, une question fondamentale nous est apparue importante.
Le flux migratoire est un vecteur des conflits sociaux en Afrique du sud, car les métiers exercés par les travailleurs migrants sont souvent informels et non régulés, ce qui soulève des difficultés en termes de droits humains et de droit du travail.
Ces problèmes concernent particulièrement le secteur du travail domestique, très peu régulé, le secteur informel, le travail des enfants et, dans une moindre mesure, le travail forcé et la traite d’êtres humains. Le caractère informel des migrations dans de nombreuses régions expose également les migrants aux arrestations, à la détention, à l’expulsion et aux discriminations de nature xénophobe, d’où conflits sociaux en Afrique du Sud. Les migrants sont en outre confrontés à la violence xénophobe et aux discriminations, aussi bien de la part de l’État que du public, qui grèvent leurs efforts pour travailler et faire du commerce. Les conditions migratoires constituent un cadre issu de structures économiques, socio-politiques et des circonstances insurmontables comme la pauvreté, la guerre, la répression qui représente un danger, une menace.
Justin Mulendja Dady
Fils ainé d’une famille modeste de la province du Sud-Kivu
Internationaliste titulaire d’un diplôme de deuxième cycle en Relations internationales de l’université de Lubumbashi.
Vice-président de l’Association d’Aide pour le progrès et le Développement (A.A.P.D/ Sud-Kivu).
Auteur des plusieurs œuvres en Relations internationales.
Coordonnateur de la fondation Eca Esongo Saleh.
- Mbiyozo, A., « Aligning South Africa’s migration policies with its African vision », Institute for Security Studies. Disponible à l’adresse suivante : https://issafrica.org/research/policy-brief/aligning- southafricas-migration-policies-with-its- african-vision, consulté le 8 Juillet 2023 à 20h15 ↩
- Fourchard, L. et Segatti, A., « Introduction of xenophobia and citizenship : the everyday politics of exclusion and inclusion in Africa», Africa, n° 85, 2015, p.6. ↩
- Confer Jeanne Bouyat, Jeanne Bouyat, Ancrage local et (dé)construction scolaire de la xénophobie : les effets de lieu sur les représentations de l’étranger chez les lycéens de quartiers populaires à Johannesburg, Hérodote, Paris, 2019, p.71. ↩
- Déclaration de Ronnie Kasrils rapportée dans « Govt “knew” something was brewing », 23 mai 2008, sur www.news24.com ↩
- Misago J-P. et Mlilo, S., Xenophobic Violence in South Africa : 1994-2018, an Overview, Wits University Press, Johannesburg, 2019, p.3. ↩
- Jeanne Bouyat, AJeanne Bouyat, Op. cit, p.65. ↩
- Rebeka Gluhbegovic, Les types de conflits en Afrique, EISA OCCASIONAL PAPER AP8, 2016, p.11. ↩
- Christophe Bertoss, I, Amal el Ouassif et Matthieu Tardis., L’agenda de l’Union africaine sur les migrations Une alternative aux priorités européennes en Afrique ? IFRI, Paris, 2021, p.9. ↩
- Elodie Escusa, A la recherche d’une identité post apartheid: l’Afrique du Sud du milieu, Université Bordeaux, Paris, 2015, p.8. ↩
- https://www.cairn.info/revue-politique- etrangere-2016-1-page-53.html ↩
- Zaheera Jinnah, L’Afrique du Sud face aux migrations économiques, Politique étrangère, Paris, (Printemps), 2016, p.63. ↩
- Confer Rebeka Gluhbegovic, « Les types de conflits en Afrique », EISA OCCASIONAL PAPER AP8, 2016, p.17. ↩