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dans Libre opinion

La dhimmitude, une tache aveugle dans la compréhension de la haine islamiste

Pogroms en Israël, purification ethnique en Artsakh

ParAline GirardetJean-Pierre Sakoun
27 octobre 2023
La dhimmitude, une tache aveugle dans la compréhension de la haine islamiste

Certains fanatiques intégristes musulmans considèrent l’islam comme un moyen de domination sur les non-musulmans, avec un historique de persécution et d’expulsion de groupes religieux non musulmans. Il s’agit alors d’évoquer la situation actuelle dans de nombreux pays membres de l’Organisation de la coopération islamique, ainsi que les défis posés par le radicalisme islamique en Europe. Cette perspective de domination et de discrimination est enracinée dans certaines interprétations de l’islam, notamment chez les groupes terroristes islamistes.

Les fanatiques intégristes musulmans ou ceux qui justifient cyniquement leur maintien au pouvoir par le recours à l’excitation de « la rue musulmane », n’ont jamais considéré l’islam comme autre chose que le sabre qui assure leur domination sur le reste du monde des juifs, des chrétiens, des bouddhistes ou des athées…

Depuis la conquête du Maghreb au 7e siècle, ces fanatiques n’ont eu de cesse de reproduire la seule conception de la société qui leur convient, la domination des musulmans sur les dhimmis, associée à l’éradication de tous ceux qui résistent. Pensons, en nous contentant des dernières décennies, aux chrétiens d’Orient, aux Yézidis, aux Bahaï, aux Druzes et bien sûr aux Arméniens de l’Empire ottoman et aux Juifs d’Orient, qui dès qu’ils purent relever la tête grâce à l’existence d’Israël, furent chassés des pays musulmans qui ne les acceptaient qu’humiliés et dominés, dhimmis.

Ces 800 000 juifs d’Irak, de Syrie, de Tunisie, du Maroc, de Lybie, d’Egypte, du Yémen, etc. qui durent quitter leur pays ancestraux entre 1948 et 1960.

Ceci est encore plus vrai aujourd’hui, alors que la quasi-totalité des cinquante-huit pays membres de l’organisation de la coopération islamique vivent dans un marasme politique, économique, social, culturel pluriséculaire auquel il est de plus en plus difficile de trouver des explications externes, même dans les anciennes colonies, indépendantes désormais depuis soixante à soixante-dix ans.

Certes les pétro-monarchies brillent de tous les feux de leurs torchères, mais n’ont pratiquement pas décollé autrement qu’en accumulant des pétrodollars et en ne suppléant à l’oisiveté de leurs faibles populations que par l’importation de travailleurs immigrés souvent traités comme des esclaves.

Il en va de même dans les quartiers islamisés des villes d’Europe, où la seule excuse victimaire des tenants de l’islam radical et politique, les islamistes, ne tient plus devant la réussite et l’assimilation par exemple des immigrants d’origine asiatique ou de toute autre origine, ou devant les milliards dépensés pour « intégrer » ceux qu’on a renoncé à assimiler mais qui veulent la prorogation sans limite de leur vision clanique et suprémaciste de la société, à condition d’en être les maîtres. Ils tentent d’ailleurs de maintenir dans leur isolement par la terreur leurs propres coreligionnaires aspirant à s’émanciper.

Nous avons sous les yeux deux exemples éclatants de cette culture de l’inégalité et du racisme poussée à l’incandescence, avec ce qui est en train de se passer en Israël et en Arménie.

En Azerbaïdjan, le président Aliyev a jeté hors de leur patrie plus que millénaire les Arméniens de l’Artsakh, pour garantir son pouvoir en s’appuyant sur les pires pulsions de l’islam radical. On sait bien qu’il ne s’arrêtera pas avant d’avoir détruit l’Arménie, cette épine dans le corps du panturquisme, au prix du malheur et probablement du massacre à venir de ces Arméniens. Du point de vue de l’islamisme, ils ne méritent pas d’exister puisqu’ils ne sont pas musulmans et ne se contentent pas de la dhimmitude, seule alternative à leur élimination.

En Israël, l’obsession antijuive qui traverse le monde musulman depuis 1300 ans se traduit par la seule forme de combat qui rend leur « dignité » aux musulmans fanatiques « humiliés » par l’existence de l’état juif, le pogrom. On voit bien que dans l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et dans les exactions commises sciemment et froidement ce jour-là, il ne s’agit pas de combattre Israël mais de « tuer des juifs ». Le modèle retenu est celui des massacres de juifs qui traversent toute leur histoire dans les pays musulmans, depuis plus de mille ans. On y retrouve la violence et l’extrême cruauté des massacres perpétrés par les Hutus.

Georges Bensoussan dans son ouvrage sur l’histoire du conflit israélo-arabe1, comme Raymond Kevorkian, Vincent Duclerc et Hamit Bozarslan dans leur somme sur le génocide arménien2 , ont insisté sur la dimension culturelle de la haine que portent les états ou les organisations islamiques aux juifs et aux chrétiens. Il leur est littéralement insupportable de ne plus les dominer mais aussi de les voir se développer, atteindre le confort, l’aisance et les bienfaits auxquels permet d’accéder la modernité politique, alors qu’eux-mêmes ne rêvent que de maintenir leurs peuples dans l’ignorance, la bigoterie et la soumission, fondées sur le littéralisme coranique, en leur donnant pour exutoire une illusoire domination sur les dhimmis, soupape à leur frustration.

L’islamisme, cette version rétrograde de l’islam, aujourd’hui dominante, consiste entre autres à faire disparaître toute discontinuité territoriale de l’Oumma, avant même de se lancer à la conquête du monde des « kouffars ».

Ce territoire de l’Oumma installe de façon durable une société à deux niveaux, celui des maîtres, d’une part que distingue leur appartenance à l’islam et celui des non-musulmans d’autre part, qui ne jouissent pas des mêmes droits et doivent allégeance, soumission et obéissance aux premiers. Tout état musulman doit condamner les non-musulmans à la mort, à la prison ou à l’exil, sauf les dhimmis, qu’il condamne à une « précarité structurelle ».

Ce schéma est encore très puissant, voire dominant dans l’islam, en particulier dans les pays musulmans, a fortiori chez les djihadistes du Hamas, du Hezbollah, d’Al-Qaïda et de Daech. Il sous-tend toutes les luttes de ces entités terroristes contre juifs et chrétiens. Et lorsque la violence se déploie sans entrave, comme dans l’Artsakh ou dans les kibboutzim du sud d’Israël ces derniers jours, ce sont bien les formes du pogrom ou de la purification ethnique qui s’imposent « naturellement » puisqu’elles marquent le retour à l’ordre islamique des choses.

Cette double dimension culturelle, dhimmitude et domination territoriale, est profondément ancrée dans l’inconscient collectif de l’islam comme doctrine politico-religieuse. Elle nous semble essentielle à la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui, en Asie centrale comme en Israël.

Aline Girard et Jean-Pierre Sakoun

  1. Les Origines du conflit israélo-arabe (1870-1950), par Georges Bensoussan – Paris, Que sais-je, 2023. ↩
  2. Comprendre le génocide des Arméniens : de 1915 à nos jours, par Hamit Bozarslan, Vincent Duclerc et Raymond Kevorkian ; Paris, Tallandier, 2016. ↩
Aline Girard

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