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dans Libre opinion

La forge de la liberté plus efficace que le Léviathan : les leçons de l’adaptabilité et du dynamisme extraordinaires de l’économie américaine durant la Deuxième Guerre mondiale

Matthieu CresonParMatthieu Creson
23 novembre 2020
La forge de la liberté plus efficace que le Léviathan : les leçons de l’adaptabilité et du dynamisme extraordinaires de l’économie américaine durant la Deuxième Guerre mondiale

En 2012, l’historien américain Arthur Herman fit paraître un ouvrage intitulé Freedom’s Forge: How American Business produced victory in World War II (New York, Random House). Au terme d’une minutieuse investigation des sources, l’auteur tordait le cou à une idée reçue : celle selon laquelle la conversion de l’économie américaine sous la Deuxième Guerre mondiale vers une économie de guerre serait due au volontarisme de l’État fédéral, lequel aurait dicté d’en haut aux acteurs de l’économie la marche à suivre à travers l’appel à la « mobilisation des ressources ».

Le centralisme étatique est-il vraiment efficace pour résoudre les crises ? Bref retour sur la crise sanitaire de la Covid-19

Cette vision de l’histoire plaît d’ordinaire beaucoup aux dirigeants politiques de tous bords car elle semble contribuer à légitimer la tendance des États à vouloir se substituer en temps de crise à la société civile tout entière et lui imposer, que celle-ci le veuille ou non, une conduite jugée opportune. Depuis le début de la crise de la Covid-19, nous avons encore vu cette tendance se manifester dans un pays comme la France, où l’État, suivant les recommandations de son « Conseil scientifique », paraît vouloir décider de tout et pour tout le monde, depuis la mise en place de couvre-feux et de confinements généralisés jusqu’à la définition des modalités du « déconfinement », en passant par l’obligation de porter un masque y compris à l’extérieur, ou encore l’interdiction faite aux grandes surfaces, restées ouvertes durant le « reconfinement », de vendre certains articles ou de maintenir ouverts certains rayons… Avant l’entrée en vigueur du reconfinement, les restaurateurs implantés dans des zones d’alerte comme Paris et sa région se sont vus imposer l’obligation de tenir un « cahier de rappels » dans lequel les clients étaient priés de laisser leur nom et leurs coordonnées. L’État est présent partout et prétend nous dicter le comportement que nous devons tous adopter. Pour parer au désastre économique qui s’annonce et dont les premières conséquences sont déjà largement visibles, l’État a en outre mis en place un plan de relance de 100 milliards d’euros afin de soutenir les entreprises et les salariés durant la crise. Toutes ces mesures traduisent de toute évidence la persistance du préjugé selon lequel l’État serait l’acteur incontournable pour faire face efficacement aux crises de toute nature. Sans doute notre tradition jacobine et constructiviste y est-elle pour beaucoup : nous pensons en effet toujours en France que la croissance et l’emploi « se fabriquent » dans les ministères, alors que l’histoire économique du monde moderne et contemporain nous montre clairement que ce sont avant tout les entrepreneurs et les innovateurs qui favorisent la croissance et qui créent les emplois. Aussi l’ouvrage en question d’Arthur Herman constitue-t-il une salutaire entreprise de démystification du lecteur abusé par la troncature tendancieuse et la falsification idéologique de l’histoire. Lire l’ouvrage d’Arthur Herman, c’est avant tout prendre conscience du rôle capital qu’a joué l’industrie américaine dans le passage à une économie de guerre capable de concurrencer, et même de supplanter en définitive les capacités productives de l’axe Rome-Berlin-Tokyo. Mais c’est aussi et plus largement comprendre pourquoi nous devrions toujours d’abord parier sur l’initiative privée et l’esprit d’entreprise avant de s’en remettre au centralisme étatique en cas de crise ou de guerre.

Le passage à une économie de guerre aux États-Unis durant la Deuxième Guerre mondiale : comment Roosevelt en vint à faire confiance à l’ingéniosité, à l’inventivité et à la flexibilité de l’industrie américaine

Entrons donc davantage dans le détail de l’ouvrage d’Arthur Herman. Au printemps 1940, aussi bien le Congrès que la plupart des Américains ne voulaient pas s’engager dans une nouvelle guerre. Le président F. D. Roosevelt semble avoir initialement envisagé de ne pas se représenter pour un troisième mandat, « sauf si les choses devaient nettement s’aggraver en Europe », avait-il dit en janvier de la même année à son secrétaire du Trésor Henry Morgenthau1. Face à la rapide dégradation de la situation en Europe, Roosevelt fut donc contraint de se raviser en mai 1940. Son chef d’état-major, le général George Marshall, confie alors à Roosevelt : « si cinq divisions allemandes débarquaient n’importe où sur la côte est des États-Unis, les Allemands pourraient ensuite aller où ils voudraient »2.

Face à cette double menace pour les États-Unis, celle d’un débarquement allemand depuis l’Atlantique, et celle d’une offensive menée par le Japon dans le Pacifique, Roosevelt décida d’agir. En effet, comme le rappelle Arthur Herman, l’armée américaine était alors… la 18e plus grande armée au monde : les armées argentine, hongroise ou néerlandaise étaient alors plus grandes que l’armée américaine. Qui plus est, le Congrès, alors résolument isolationniste, ne voulait en aucun cas opter pour un réengagement des États-Unis dans un conflit mondial comme celui de 14-18. Une action énergique s’imposait donc, mais comment faire ?

Bernard Baruch, ancien homme d’affaires et conseiller de Roosevelt, suggéra donc à celui-ci d’appeler quelqu’un qui, par sa vaste connaissance des milieux industriels américains, par ses qualités de leader, et par son patriotisme, devait jouer un rôle clef dans la mise en marche de la gigantesque machine économique des États-Unis pour parer aux ambitions expansionnistes de l’Allemagne nazie : William S. (« Bill ») Knudsen. Arthur Herman excelle dans son livre à retracer l’action déterminante de Bill Knudsen, lequel approcha les grands dirigeants des milieux industriels américains pour leur demander s’ils seraient capables de produire chasseurs, navires de guerre, chars, ou autres véhicules militaires, alors même qu’ils n’en avaient jamais produit jusqu’alors. Lorsque Roosevelt l’appela le 28 mai 1940, Bill Knudsen présidait depuis 3 ans la firme General Motors. Immigré d’origine danoise, Knudsen avait commencé à travailler sur un chantier naval du Bronx, pour ensuite entrer dans une entreprise produisant des pièces détachées pour Ford. Après avoir travaillé chez Chrysler, il devint président de General Motors. Arthur Herman insiste aussi sur le patriotisme de Knudsen : initialement découragé par ses proches et certains industriels d’accepter la proposition de Roosevelt de venir travailler à Washington pour œuvrer à la reconstruction de la puissance militaire américaine – Roosevelt incarnant à travers le New Deal la défiance vis-à-vis de l’économie de marché libre –, Knudsen décida de renoncer à son poste de président de General Motors pour servir au mieux l’intérêt de son pays : il considérait en effet que c’était l’Amérique qui lui avait donné la possibilité de mener la vie et de faire la carrière qui furent les siennes3.

La partie était cependant loin d’être gagnée d’avance : Roosevelt pensait que si la Grande-Bretagne s’effondrait, il faudrait aux États-Unis 50 000 avions militaires pour vaincre les puissances de l’Axe. Les experts étaient alors unanimes : une telle ambition, pensaient-ils, tenait de la gageure. Contre toute attente, Bill Knudsen va alors détromper les experts, les États-Unis allant même jusqu’à devenir au cours de la Deuxième Guerre mondiale la première puissance militaire au monde.

Parmi les industriels que Knudsen contacte figure par exemple K. T. Keller, président de Chrysler4. Knudsen lui demande s’il peut fabriquer des chars. Keller lui répond qu’il n’en a jamais vu de ses propres yeux, mais qu’il est disposé à en étudier et à en comprendre le fonctionnement. Le « Detroit Arsenal Tank Plant » deviendra finalement la premier constructeur de chars du pays durant la Deuxième Guerre.

Un autre personnage qui a joué un rôle décisif dans le passage de l’économie américaine à une économie de guerre, et dont Arthur Herman parle souvent dans son livre, est Henry Kaiser. Travaillant d’abord dans le secteur de la construction des routes, ayant été l’un des constructeurs du barrage Hoover, il prit une part essentielle à la construction à grande échelle de navires de guerre.

Aucun article ne peut remplacer la richesse des faits exhumés par Arthur Herman dans son livre, qui évoque aussi les contributions non moins essentielles de firmes de l’industrie chimique comme Dow ou DuPont – celle-ci ayant été au départ une usine de production de poudre à canon.

Les résultats de l’extraordinaire mise en marche de cette « forge de la liberté », pour reprendre le titre du livre d’Arthur Herman, furent spectaculaires.

À la fin de 1943, les États-Unis produisaient plus de matériel militaire que l’Allemagne nazie, l’Union soviétique et la Grande Bretagne réunies ensemble.

Et comme le rappelle encore Arthur Herman, Ford Motor Company produisait alors à elle seule plus que toute l’Italie fasciste de Mussolini. Au total furent ainsi produits aux États-Unis durant la Deuxième Guerre mondiale environ 280 000 avions de guerre, 8 800 navires de guerre (dont 5 porte-avions par mois !), 90 000 chars, 3, 5 millions de camions militaires, 2,5 millions de mitrailleuses, 41 milliards de cartouches – et ce encore une fois par des entreprises pour lesquelles ce type de production industrielle à grande échelle était généralement quelque chose de tout à fait nouveau5.

L’importance de la mobilité de la main-d’œuvre

Un autre aspect tout à fait important de la « forge de la liberté » étudié par Arthur Herman est celui de la mobilité du travail. Ici encore, Arthur Herman insiste sur le fait que les citoyens américains n’ont pas été contraints par le gouvernement de travailler dans tel ou tel secteur d’activité, ou d’occuper tel ou tel poste : au contraire, la main-d’œuvre est restée durant cette période extraordinairement libre de ses choix. On constate alors des évolutions majeures au sein de la main-d’œuvre industrielle, mais ces évolutions résultent donc de décisions librement prises par les individus, et non de directives imposées d’en haut par l’État fédéral. La nouvelle dynamique industrielle de l’économie américaine conduisit ainsi 20 millions de personnes à déménager, aussi bien pour trouver du travail que pour saisir de nouvelles occasions professionnelles plus attractives. À cet égard, Arthur Herman rappelle comment le travail des femmes dans les usines s’est alors révélé déterminant6. En 1943, ajoute-t-il, les femmes représentaient environ un tiers des employés dans le secteur de l’aviation ; celles-ci compteront même en 1944 pour 70 % du personnel des chantiers de construction navale de Kaiser sur la côte ouest, Liberty Shipyards.

Enquête sur la manière dont l’industrie américaine fut le véritable acteur ayant rendu possible la victoire contre les puissances de l’Axe, l’ouvrage d’Arthur Herman est aussi un hommage rendu à tous ces héros de l’ombre qui ont alors pleinement participé à l’effort de guerre : à commencer par Bill Knudsen4 et Henry Kaiser, mais aussi tous les autres industriels, ingénieurs et ouvriers qui ont œuvré, chacun à leur manière, à la victoire des alliés – parfois au péril de leur vie, beaucoup ayant été victimes d’accidents mortels du travail. Arthur Herman rend également hommage au leadership de Roosevelt : l’architecte du New Deal était en effet initialement hostile au milieu de l’entreprise et des hommes d’affaires ; mais par l’intermédiaire de Bill Knudsen, il sut néanmoins faire preuve d’intelligence en comprenant que la solution au grave problème du retard militaire des États-Unis par rapport à l’Allemagne nazie consistait à laisser les entreprises agir à leur guise, plutôt que de chercher par la contrainte à en orienter la production.

En ces temps de crise sanitaire que nombre de politiques, de médecins et de commentateurs ont été jusqu’à qualifier de « guerre », nos dirigeants politiques actuels seraient sans doute bien avisés de prendre exemple sur ce que fit Roosevelt en 1940.

D’ailleurs, la récente mise au point de vaccins contre la Covid-19 par le laboratoire Pfizer et la firme de biotechnologie Moderna, en finalement très peu de temps, ne fait-elle pas quelque part écho à l’inventivité productive de la « forge de la liberté », là où la bureaucratie étatique n’a que trop tendance à étouffer l’initiative privée ? Pour l’essayiste Johan Norberg, c’est en effet le marché libre qui a notamment permis à certains pays de faire face à la pandémie en des temps records. Ainsi écrit-il dans The Spectator du 5 septembre 2020 :

« Le point frappant concernant les pénuries d’équipement initiales au début de la pandémie est la rapidité avec laquelle elles ont été surmontées. Même si les gouvernements ont créé de nouvelles barrières, le libre marché a prévalu. Les entreprises ont apporté des ajustements constants aux processus de fabrication et aux chaînes d’approvisionnement pour continuer à produire et à réacheminer les fournitures – et à garder les marchandises sur nos rayonnages. Les distilleries de vodka et les fabricants de parfums ont commencé à fabriquer des désinfectants pour les mains. D’autres entreprises se sont tournées vers la production de gants médicaux et de masques chirurgicaux. En deux mois, le nombre d’entreprises européennes produisant des masques est passé de 12 à 500 »7.

La France pourrait-elle se doter elle aussi un jour de sa propre « forge de la liberté » ? Elle compte assurément de nombreux succès remarquables en matière industrielle. Mais il ne sera pas possible de libérer pleinement les énergies productives de notre industrie tant que nous diffèrerons de prendre les mesures incontournables que sont les baisses d’impôts substantielles et les dérèglementations ; ou, en d’autres termes, tant que nous refuserons d’abandonner pour de bon notre penchant, encore trop souvent présent chez les politiques de gauche comme de droite, pour un certain socialo-collectivisme, au profit d’un véritable libéralisme.

Matthieu Creson
Enseignant, chercheur (en histoire de l’art), diplômé en lettres, en philosophie et en commerce

  1. Arthur Herman, Freedom’s Forge: How American Business produced victory in World War II, New York, Random House, 2012, p. 9. ↩
  2. Cité dans Ibid., p. 10. ↩
  3. Ibid., p. 77. ↩
  4. Ibid., p. 96-97. ↩
  5. https://www.c-span.org/video/?305982-1/freedoms-forge ↩
  6. Arthur Herman, op. cit., p. 262-264. ↩
  7. https://www.spectator.co.uk/article/the-covid-trap-will-society-ever-open-up-again ↩

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