Le débat public et politique a ses figures imposées. Et depuis quelques années l’une de celles-ci consiste à faire de la communication la cause de tous les maux. Une critique fourre-tout qui arrose large ; qui du responsable montrant sa bobine partout pour parler de tout et de rien ; qui de l’homme politique qui tord « légèrement » la vérité pour imposer son thème (Jean-Luc Mélenchon avec son leitmotiv « élisez-moi Premier ministre ») ; ou qui pour dénoncer l’emprise de certains intérêts qui seraient à l’œuvre dans des stratégies de communication d’influence. Ce que l’on appelle le Spin.