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dans N°1092, Politique

Les sciences humaines et sociales, à quoi bonnes ?

Michèle Gendreau-MassalouxParMichèle Gendreau-Massaloux
10 décembre 2019
Les sciences humaines et sociales, à quoi bonnes ?

Leurs débuts, déjà, étaient difficiles. Alors que le droit et son alliée la science politique occupaient la quasi-totalité du territoire universitaire situé en dehors des sciences dites « exactes » et de la médecine, les sciences humaines et sociales, suspectées d’avoir été amenées sur le devant de la scène française et confortées par l’éruption de 1968, faisaient quant à elles figure d’accompagnement théorique des luttes, et se développaient grâce à des intellectuels visibles qui les associaient à un projet révolutionnaire, en général inspiré du marxisme. 

Elles se déployaient, d’ailleurs, en ordre dispersé : la philosophie, respectée, était surtout mise en cause non dans ses principes mais dans les pratiques de ses nouveaux ténors : loin du commentaire traditionnel, ils montraient comment appliquer la pensée, qui traçait de nouvelles routes, à l’actualité de questions politiques mondiales. L’histoire, déjà engagée grâce à l’École des Annales dans une transformation profonde, échappait à la défiance générale par la qualité de ses spécialistes, même lorsqu’ils se déchiraient. La géographie, laissant une place plus large à l’étude des sociétés, prenait du galon. L’ethnologie, respectée de longue date, se voyait relevée par l’anthropologie, ce qui faisait naître querelles et malentendus, mais, au résultat, enrichissait les découvertes. L’économie se plaçait progressivement au premier rang, accompagnant les progrès du libéralisme globalisé. Longtemps tenue pour compagne des contestations, la sociologie faisait ses preuves. La psychologie entamait un processus de rapprochement des disciplines biologiques, médicales et sociologiques, et la psychanalyse faisait son entrée à l’université. En marge des sciences humaines, mais évoluant avec elles, les études littéraires et artistiques, malgré leur réputation d’inutilité ou d’hermétisme, conservaient leur public de passionnés qui les défendaient, les illustraient, en déployaient les facettes pour un approfondissement critique indispensable à l’exploration de ce que disent, de la condition humaine, fiction et création.

Les représentants de ces disciplines dans l’enseignement supérieur et la recherche n’échappaient pas à la professionnalisation générale des métiers, qui, en même temps qu’elle multiplie les impératifs administratifs, devenus parfois bureaucratiques, rend plus faciles, sinon plus justes, les évaluations ainsi que la gestion des carrières et des crédits. Avec le numérique, les réseaux de chercheurs se dotaient de relais internationaux qui les crédibilisaient. Bien que les avancées de chaque discipline tendent à l’isoler de ses sœurs, en favorisant la croissance de véritables silos qui enferment chacun dans sa spécialité, les sciences exactes apportaient leur contribution au développement des sciences dites douces : les méthodes statistiques, la biologie, la physique, la chimie se voyaient employées à mieux décrire l’état des sociétés et des individus dans leur histoire de longue durée. 

Cette évolution amènerait-elle une véritable reconnaissance des sciences humaines, et seraient-elles placées au rang de priorités égales à celles des sciences dures dans les programmes gouvernementaux d’investissements ?

Il y va sans doute, selon nous, de la capacité des sociétés à reconnaître que les sciences humaines et sociales apportent le seul moyen de substituer des analyses fondées sur des faits à la déferlante de manipulations et de fake news qui envahit tous les relais d’information dont disposent les citoyens.

L’enjeu, à nos yeux capital, est-il seulement perçu ?

La réalité, tant en France qu’à l’étranger, paraît très éloignée de cet espoir. 

Sur leur légitimité et leur qualité, questions et doutes apparaissent bien dans le rapport rendu en 2016 à Thierry Mandon, alors secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, par Michel Wievorka et Jacques Moret. Pour la France, leur constat est clair :

« …la France, pour une partie des sciences humaines et sociales, et pour certaines institutions plus que d’autres, ne participe pas des logiques d’internationalisation dominantes, celles que l’on qualifie parfois d’anglo-saxonnes, et où beaucoup voient une forme d’hégémonie intellectuelle nord-américaine, qu’il s’agisse des programmes européens, qui sont pourtant une spécificité du vieux continent, ou de diverses activités scientifiques internationales… La présence internationale française en sciences humaines et sociales, et l’attractivité de la France, tout en semblant manquer de dynamisme, ne sont pas nécessairement en déclin, mais transitent par d’autres modalités que celles qui se mettent en place ou se développent à l’échelle de l’Europe et du monde depuis une vingtaine d’années ».

Les auteurs mettent en lumière :

« l’opposition entre un modèle international, qui lui-même comporte un sous-modèle européen relativement distinct, et le modèle que nous avons appelé français. Cette opposition est culturelle, enracinée dans une longue histoire politique et intellectuelle, mais elle se traduit aussi dans le fonctionnement des institutions. Les tenants du modèle français ont quelques bons arguments à faire valoir, nous l’avons signalé. Mais leur argumentation en véhicule aussi de moins bons, elle traduit alors l’incapacité ou le refus provincial, parfois arrogant en même temps, à entrer dans des débats et des échanges planétaires, le projet de continuer à faire vivre des statuts institutionnels et des positions intellectuelles qui contribuent au repli sur soi, le rejet peut-être aussi, qui affleure, de tout projet d’une Europe qui serait aussi une Europe des sciences humaines et sociales ».

La situation n’apparaît guère plus satisfaisante dans les pays étrangers : l’impératif de rentabilité, combiné à la préoccupation, d’ailleurs légitime, de l’employabilité des diplômés, amènent des étiolements, voire des disparitions : 26 facultés de lettres et sciences humaines ont été supprimés au Japon en 2015, les études de genre en Pologne en 2018, les matières littéraires dans les formations aux sciences de la communication dans certaines universités privées du Mexique en 2019, et le ministre de l’Éducation brésilien, le 26 avril, a annoncé son intention de réduire les investissements accordés par Brasilia aux départements universitaires de sociologie et de philosophie.

Plus généralement, l’état de santé des sciences humaines et sociales est déclaré préoccupant, à l’échelle mondiale, par ceux qui, se penchant à leur chevet comme sur un lit de malade, dénoncent la division et l’hyperspécialisation qui les empêchent d’offrir un discours ordonné et raisonné sur le monde.

L’illustration la plus symptomatique d’une telle situation, expliquent-ils, est le succès croissant d’une partition des savoirs par objets. Ainsi les sciences sont remplacées par les studies, qui se déclinent en « sous-champs » en nombre croissant : black studies, gender studies, postcolonial studies, visual studies et même récemment fat studies (études consacrées à l’obésité)… Déjà hétérogènes à leurs débuts, les sciences humaines et sociales prennent, selon eux, le chemin de l’atomisation.

Sans remettre en question ces jugements, fondés sur des constats réalistes, nous voudrions ici faire apparaître des facteurs qui montrent, à notre sens, non seulement la vigueur des sciences humaines, mais leur rôle, possible et souhaitable, pour éclairer les choix sociaux et politiques. 

Conduite au Lycée Le Corbusier d’Aubervilliers, l’expérience de l’Anthropologie pour tous associe des chercheurs reconnus, des enseignants et des élèves à une démarche d’enquête qui s’intéresse aux phénomènes sociaux, à l’intérieur de l’établissement et au-dehors. Cette démarque revendique un but scientifique, celui d’apporter des savoirs sur la jeunesse et la société, en des lieux donnés et pour notre temps. Il ne s’agit pas de former dès l’école des professionnels de l’anthropologie ou de la sociologie mais d’apprendre à recueillir et à analyser des faits, des opinions et des postures qui permettent de connaître les élèves eux-mêmes dans leurs différences et leurs points communs, en élucidant les propres postures ontologiques et sociales de l’enquêteur grâce aux outils de l’anthropologie et de la sociologie. Le bénéfice pédagogique est clair : d’une part, les élèves sont initiés au libre exercice de leur jugement et de son expression, ils apprennent à mieux se connaître et à connaître les autres. D’autre part, en leur donnant accès à « la grande fabrique de la connaissance », on permet aux jeunes de s’initier aux méthodes scientifiques, de prendre une distance critique vis-à vis de leurs expériences personnelles et d’imaginer des solutions pour mettre fin aux situations difficiles. 

Ces réflexions pourraient à coup sûr inspirer les politiques publiques et apporter un début de démenti à la triste remarque du rapport Wievorka-Moret :

« Notons aussi, au passage, que les eaux se sont à bien des égards séparées entre l’univers de la recherche en sciences humaines et sociales et celui de l’action politique ».

Le cas de l’année consacrée, à « Corbu », dans le cadre de cette expérience, à une enquête sur les loisirs peut ici servir d’exemple : à partir d’un questionnaire portant sur différents aspects des vacances – les modalités du départ, s’il a lieu, les activités de vacances, le retour au pays de la famille proche, les vacances de rêve –, une réflexion s’est engagée sur les aides aux vacances, les voyages scolaires, les déplacements culturels, le sport, les colonies de vacances, les transports vers des lieux culturels ou de villégiature. Sollicités, collectivités locales, associations et mécènes se sont intéressés aux résultats de l’enquête, à la mesure de leurs moyens et de leur volonté, et leur apport trace la voie de solutions à certains des problèmes identifiés. 

À l’échelle d’un projet éducatif, on retrouve ainsi dans l’expérience de l’Anthropologie pour tous les éléments moteurs d’un large mouvement, présent aujourd’hui dans tous les domaines de la recherche et qui donne lieu à nombre de conférences internationales et de rapports divers : je veux parler de l’émergence, dans les dix dernières années, des sciences participatives. 

Les sciences participatives font encore l’objet de discussions autour de leur définition, assez différente dans les pays anglophones de ce qu’elle est en France.

Elles sont réputées permettre que des acteurs n’ayant aucun lien professionnel avec la science participent de façon active et délibérée à la production de connaissances scientifiques.

Elles représentent également un outil essentiel pour que le grand public, mis en contact grâce à elles avec des chercheurs et des savants, comprenne le rôle irremplaçable des sciences et les prenne en compte. Comme se plaît à le souligner Catherine Bréchignac, la science pénètre la société par les sciences participatives. 

Leur histoire, liée aux sociétés savantes, est ancienne, en particulier dans le domaine des sciences de la nature, mais aussi dans ceux de la santé, de l’astronomie, de l’agriculture, de la physique. Aujourd’hui, avec les sciences humaines et sociales, les sciences participatives se pensent et se structurent comme un moyen de connaître les pratiques sociales et culturelles et de développer des expériences inédites de participation des citoyens non seulement à leur connaissance mais à leur amélioration. Ainsi, l’expérience de simples citoyens constitue la base des travaux réalisés, en France, par le réseau Particip-Arc, qui permet le développement d’une dynamique féconde entre acteurs en quête de partage d’outils techniques, d’informations juridiques et de visibilité. Souvent sensibilisés par des associations, élus et administrations se saisissent progressivement de ce mouvement qui tend à assurer, chez chacun de ceux qui participent, la maîtrise des données et des outils capables d’éclairer les choix publics.

Ces pratiques pourraient sans difficulté constituer un des modes d’action d’une nouvelle institution, véritable Cité des Humanités et des Sciences Sociales en voie de construction au nord de Paris, à cheval entre le quartier de la Porte de la Chapelle à Paris et de la commune d’Aubervilliers. À son ouverture, ce sera le plus grand campus européen dans le domaine de la recherche en sciences humaines et sociales. Il réunira dix établissements d’enseignement supérieur et organismes spécialisés dans les sciences humaines et sociales, et quatre communautés d’universités et établissements. 

Le projet du Campus Condorcet a d’abord été conçu pour répondre aux besoins d’extension des organismes fondateurs, – le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’École nationale des chartes (ENC), l’École pratique des hautes études (EPHE), la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), l’Institut national d’études démographiques (INED) et les universités Paris 1, Paris 3, Paris 8, Paris 10 et Paris 13 – qui ne disposent pas de locaux adaptés au nombre de leurs étudiants ni de leurs enseignants chercheurs. Mais l’intérêt de leur rapprochement va bien au-delà des rencontres qui peuvent s’organiser entre chercheurs de disciplines voisines. Il est lié, d’une part, à la création, sur le campus, d’un Grand Équipement Documentaire, qui associera les bibliothèques, réelles et virtuelles, de tous les établissements présents. Il sera le cœur du Campus, mais les universitaires implantés sur le Campus ne seront pas les seuls à pouvoir y accéder : plus qu’une bibliothèque, ce sera aussi un centre de documentation et d’archives scientifiques, un lieu d’exposition et plus généralement un lieu de connaissance et de rencontre – avec café, librairie, auditorium – ouvert sur la ville. 

L’insertion du Campus Condorcet dans un territoire caractérisé par la présence de zones difficiles et de populations précaires en fait surtout un lieu d’études et d’élaboration de propositions innovantes : il s’agit non seulement de veiller à l’articulation des projets de recherche des différentes composantes et à leur visibilité conjointe, mais de montrer que les SHS peuvent devenir un puissant outil au service de politiques conduites par l’État et les collectivités territoriales.

Un Hôtel à projets, directement géré par le Campus, disposera de 2 500 m² dans un bâtiment partagé avec l’administration du Campus et devrait pouvoir accueillir environ 250 personnes, réparties entre des équipes hébergées pour des périodes limitées et quelques personnels de soutien et de support mutualisés. La vocation de ce dispositif est de susciter l’innovation scientifique, ce qui est l’une des ambitions du Campus. À cet égard, on peut dire que le succès du Campus Condorcet se mesurera sans doute au degré d’attractivité des programmes communs qui permettront à des enseignants-chercheurs et à des étudiants de traiter les problèmes de notre temps. Les sciences humaines et sociales au Campus Condorcet se donneront alors pour finalité ce qui, dès leur origine, était sans doute leur vocation essentielle : définir et analyser les éléments du vivre-ensemble, et proposer des outils intellectuels pour en améliorer chaque terme. Il s’agit, comme l’écrit Christophe Prochasson, de « placer les sciences humaines au cœur de la cité, non pas celle qui est pétrifiée ou patrimonialisée, pétrifiée dans l’histoire et la nostalgie, comme le sont souvent les centres-villes, mais au centre des dynamiques urbaines avec leur lot de problèmes irrésolus, mais aussi d’expériences ouvertes sur l’avenir ».

Les apports de ces nouvelles orientations à la décision politique sont évidents au niveau des collectivités territoriales locales et régionales. Mais il s’agit aussi, plus largement, d’appeler les décideurs politiques de tous niveaux à prêter attention aux apports des résultats de l’analyse des situations concrètes et d’en faire la matière même de leurs propositions. Nombre de malentendus et de fausses bonnes idées pourraient à mon sens être évités si les membres des cabinets ministériels, sur chacun de leurs dossiers, étudiaient de près, avec le concours des chercheurs de terrain et de leurs associés dans les sciences participatives, les problèmes concrets et les moyens de leur apporter des remèdes. De plus, il ne serait pas mauvais que ces sciences humaines et sociales, qu’étayent les apports conceptuels de la philosophie, soient convoquées dans toutes leurs dimensions, de façon telle que les barrières qu’érigent parfois les organismes de recherche ou les universités entre les disciplines s’effacent devant la nécessité de fédérer les divers savoirs pour apporter la plus juste solution à une question particulière. 

La question de la décision politique elle-même, ainsi redéfinie, pourrait s’enrichir des travaux conduits sur la notion d’indécidable, qui traverse le travail des philosophes de la déconstruction et répond à l’expérience de la contradiction entre des règles qui peuvent être l’une et l’autre considérées comme justes. On peut penser, par exemple, à la difficulté que revêt le choix d’une attitude à tenir à l’endroit de régimes qui contreviennent au respect des droits de la personne, mais avec lesquels le maintien de relations diplomatiques positives peut revêtir un intérêt pour la paix et le développement partagé. Vue dans son principe, la décision ne peut en tout cas se réduire, si elle se donne pour objectif la justice, à faire le bilan des arguments et des déterminants, fussent-ils liés à des analyses fondées, qui en feraient une conséquence logique de ces analyses : elle implique une rupture avec ces déterminants mêmes, un saut qui en marque à la fois la nécessité et le risque. Écoutons Jacques Derrida :

« L’indécidable, ce n’est pas seulement l’oscillation entre deux significations ou deux règles contradictoires et très déterminées, mais également impératives (par exemple ici le respect du droit universel et de l’équité mais aussi de la singularité toujours hétérogène et unique de l’exemple non subsumable). L’indécidable n’est pas seulement l’oscillation ou la tension entre deux décisions. Indécidable est l’expérience de ce qui, étranger, hétérogène à l’ordre du calculable et de la règle, doit cependant – c’est de devoir qu’il faut parler – se livrer à la décision impossible en tenant compte du droit et de la règle. Une décision qui ne ferait pas l’épreuve de l’indécidable ne serait pas une décision libre, elle ne serait que l’application programmable ou le déroulement continu d’un processus calculable. […] Qui pourra jamais assurer qu’une décision comme telle a eu lieu ? Qu’elle n’a pas, selon tel ou tel détour, suivi une cause, un calcul, une règle sans même ce suspens imperceptible qui décide librement de l’application ou non d’une règle ? ».

Ainsi, il faut juger les choix démocratiques au regard de tous leurs déterminants possibles et de leur rapport à la décision juste, si elle existe.

Les sciences humaines et sociales, dans leur variété et leur vitalité, apparaissent alors comme les outils, aussi insuffisants que nécessaires, de la décision.

Elles s’avèrent également indispensables non seulement à la prise de décision, mais à sa compréhension et à sa réception. Raison légitime pour leur donner, dans la cité, le rôle et les moyens qu’elles méritent.

Michèle GENDREAU-MASSALOUX
Ancien Recteur, Conseiller d’État honoraire,

Vice-Présidente, chargée des relations institutionnelles
du Groupe interacadémique pour le Développement

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