• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Hors série HEIP, Politique

L’espace public existe-t-il ?

Arnaud BenedettiParArnaud Benedetti
19 mai 2021
Le Salon de Madame Geoffrin, Gabriel Lemonnier

Arnaud Benedetti interroge l’espace public, ce concept aux multiples acceptions, qui ne cesse de se métamorphoser.

Sa caractérisation constitue une chose, sa réalité en est une autre. Commençons par la première et ses principaux traits. L’espace public est d’abord un lieu. C’est ensuite un lieu visible. Cette visibilité opère un ensemble de médiations et d’échanges. Ces médiations s’objectivent dans un « entre-deux » État/société civile. Cet « entre-deux » confronte des acteurs et groupes d’acteurs. Cette confrontation génère une publicité à des enjeux qui potentiellement peuvent prendre une forme in fine politique. Cette publicité des débats est une condition de la démocratie et de la formation des opinions publiques.

Pour autant un concept a d’autant plus de probabilités d’être compris et partagé qu’il ouvre la voie à une certaine visualisation mentale. L’objet conceptuel exige en conséquence d’être délimité, distingué notamment des assimilations auxquelles il peut spontanément donner lieu. Cette démarche de différenciation doit permettre de dégager de sa nécessaire gangue théorique une matière dont la réalité ne relève pas de la seule construction analytique. Interroger l’espace public, c’est d’abord explorer son historicité, recenser les points d’accroche qui le constituent, mais ne s’y confondent pas nécessairement et ne l’englobent pas assurément, disséquer ses fonctionnalités.

L’espace public Réinventé par la technique

L’histoire témoigne d’un processus en débat. Habermas voit dans les Lumières et le XVIIIe siècle le point de départ d’une assomption dont Kant serait à la fois le théoricien et le prophète. L’accès à la raison, seule apte à définir et à établir « une constitution civile parfaitement juste » ne peut se concevoir que collectivement ; il est conditionné par « l’espèce » et non par « l’individu » : « la possibilité qu’un public s’éclaire de lui-même est plus réelle ; cela est même à peu près inévitable pourvu qu’on lui en laisse la liberté » pose ainsi le philosophe de Koenigsberg dans son texte le plus exclusivement politique Réponse à la question : Qu’est-ce que les Lumières ?. L’hypothèse kantienne se veut sans doute performative ; elle n’en demeure pas moins aussi le produit d’un mouvement plus général qui la précède tout autant qu’il la prolongera.

La force des idées, tant dans leur abstraction que dans leur traduction pratique, tout comme le progrès des connaissances ont trouvé un puissant accélérateur, un allié à plus d’un titre « révolutionnaire ».

L’imprimerie, en effet, forge, tout autant que les caravelles qui au même moment filent sur les océans à la découverte de terres insoupçonnées, un nouveau monde. La technique, ici, offre la diffusion, son élargissement et sa visibilité progressive. Elle favorise la généralisation de deux supports, le livre d’un côté, et la presse de l’autre dont elle contribue à l’invention. Le processus confirme l’intuition du philosophe américain, John Dewey, qui analysa dans la première moitié du XXe siècle la politique comme un phénomène empirique, expérimental, indexé pour une part sur les innovations.
Le lien entre la technique et l’espace public introduit néanmoins un biais historique. Bien évidemment la première conditionne le second, mais elle contribue peut-être surtout à le réinventer. Hannah Arendt invite à regarder plus en profondeur qu’Habermas ; la temporalité qu’elle privilégie est celle de l’Antiquité, des cités grecques, peu peuplées, de fortes interconnaissances, et de visibilité quasi immédiate. Elle y distingue une plus grande incarnation au travers d’une distinction privé/public dont elle fouille les caractéristiques : l’espace privé est celui de la famille, du domestique, de l’oïkonomia (économie en grec ancien) quand l’espace public serait celui de la politeia (politique) qui se déploie au sein de la cité et plus particulièrement de cette entité physique que constitue l’agora. Cet espace public premier, originel, se confond pleinement avec le champ de la délibération politique mais il est de dimension restreinte, accessible presque à l’œil nu, ne portant pas au-delà d’un horizon dépassant le seul cadre de la polis (cité).

Au prisme de cette matrice initiale, plusieurs enseignements se dessinent : la genèse antique de l’espace public est indissociable de celle d’un espace politique à vocation démocratique et délibérative ; elles relèvent d’un même mouvement et produisent un ordre indifférencié. L’espace public est en conséquence entendu dans son acception exclusivement politique. Là où Arendt y voit l’expression première de la démocratie, Habermas préfère le concevoir comme une condition de celle-ci. Car entre temps l’histoire a développé d’autres formes politiques comme l’empire ou les États-nations, des configurations élargies où le pouvoir ne se noue pas dans la proximité à portée de vue mais dans un cadre géographique faisant intervenir des distances plus extensibles et des populations plus nombreuses.

C’est à ce stade probablement qu’il convient de tenir compte du facteur technique qui opère tout à la fois comme un instrument de rapprochement et de visibilité. La perspective historique permettrait dès lors de saisir la transformation du concept : à proportion que croissent les espaces politiques, les pouvoirs s’autonomiseraient des dynamiques délibératives et seul l’élan promu par une technique inédite, l’imprimerie pour la circonstance, viendrait au cours des temps les convoquer à nouveau aux exigences de la délibération. Cette réinvention du débat au travers d’un registre public se différencie néanmoins de l’agora ; elle intervient sur une autre échelle, elle n’est pas le calque d’une institutionnalisation démocratique mais l’un de ses pré-requis, contribuant à la lente gestation d’un « esprit public », à l’expression également des sensibilités, des nuances et des divergences de cet « esprit », et bien entendu à leur exposition.

Tout espace public est à la fois une forge et un filtre

Ce processus complexe, aux causes multifactorielles, discontinu aussi, est certificateur d’abord d’une maturité démocratique. Il ne peut exister de démocratie sans le soubassement d’un espace public. Encore faut-il y localiser ses lieux, et ne pas le réduire à un « topos » exclusif. Tout au long du XVIIIe et du XIXe siècle, ses formes sont multiples et cohabitent. Ce sont tout autant les salons littéraires ou philosophiques, les clubs, que les libelles et autres gazettes entre autres qui scandent son développement avant par la suite d’être rejoints par les revues, les syndicats, les partis politiques, les associations ou les médias… Les métamorphoses de l’espace public traduisent sa plasticité et parfois également les mésinterprétations dont il peut être l’objet. Ainsi, la médiatisation ne saurait épuiser par exemple les frontières de cet espace qui va bien au-delà du seul champ médiatique, nonobstant la visibilité que lui accorde ce dernier. Cette multidimensionnalité constitue l’une de ses caractéristiques, elle en garantit l’hétérogénéité et les logiques de confrontations, elle en fait ressortir cette double propriété qui le spécifie par ailleurs. Tout espace public est à la fois une forge et un filtre. Il est la matrice où bouillonnent les opinions, un alambic qui contribue à les « essentialiser », à leur donner forme et force ; mais il les incube autant qu’il les produit au travers de filtres et de capteurs. Car cet espace n’y accède pas qui veut mais qui peut : il est celui de la représentation, non pas au sens d’un double parlementaire même s’il lui fait écho du fait de sa congruence historique, mais parce qu’il obéit aux nécessités de l’intermédiation propre aux sociétés élargies et complexes qui dépassent le seul cadre des petites communautés. La société civile s’y retrouve au-delà de ses appartenances originelles, de base, de ses racines holistiques.

L’une des conditions de l’existence de l’espace public consiste à transcender le communautaire, à introduire des distances, à dessiner pour une part des abstractions, à favoriser des écarts.

Le philosophe Étienne Tassin dans un article de 1992 pour la revue Hermès (« Espace commun ou espace public ? L’antagonisme de la communauté et de la publicité ») explicite ces mécanismes : « L’espace public est alors ce qui, au sein de la société, se déploie comme espace de diversion, empêchant toute personnification du corps social, détournant les individus de toute adhésion massive sous couvert d’identification communautaire. De la même façon, toute communauté tend vers la confusion, la fusion commune. À l’inverse, l’espace public doit se comprendre comme un espace de diffusion, parce qu’au lieu de fondre les individus dans la figure de l’Un, condensant l’ensemble social en son principe unifiant, il les répand dans l’espace, les extériorise, les tient à distance. Espace de diffusion aussi, parce qu’il se donne comme le lieu et la modalité d’une transmission entre individus tenus séparés, instituant et préservant une possible communication ».

L’intermédiation est le lot de cet espace public moderne, héritier des Lumières. Elle y privilégie le règne des porte-paroles, des acteurs autorisés car ils y font autorité, détenteurs qu’ils sont d’un capital qui leur permet un accès aux jeux multiples et entrecroisés des expressions publiques : responsables politiques ou associatifs, intellectuels, journalistes, experts entre autres sont dès lors ces « leaders d’opinion » qui échangent, débattent, s’affrontent sur une scène en mouvement et où s’instaurent les conditions de cristallisation des opinions.

Parce qu’elle ne saurait être figée, la notion reflète les transformations de l’exercice politique dans sa relation à la société. L’espace public n’est pas une instance imperméable, un « idéal-type » comme voudrait l’entendre Habermas. Il est tout autant construit qu’il ne construit. Il s’est érigé en facteur de sécularisation progressive des pouvoirs en Occident à partir de la Renaissance, accélérant le phénomène au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Il a contribué à transformer les instances de légitimation de ces derniers, en déplaçant la légitimité des souverainetés des transcendances religieuses et dynastiques aux transcendances populaires, mais en astreignant ces dernières à des processus de délégation. La délibération y est d’abord indirecte, elle opère à l’instar d’une chambre de décompression des « humeurs du peuple » pour reprendre la formulation de Machiavel, elle instaure une délimitation, sélectionnant les entrées, distribuant les rôles des intervenants et induisant informellement une distinction entre initiés et profanes. Tout se passe comme si le principe de représentation s’y répliquait, la liberté de délibérer se gageant sur ce que d’aucuns décriront comme une forme de mise entre parenthèses, voire d’aliénation de la grande masse des sociétaires, réactivant le sort que Rousseau assigne, pour la dénoncer, à la démocratie représentative lorsqu’il explique : « À l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre, il n’est plus ».

Le parallélisme est évocateur mais néanmoins réducteur. L’espace public parce qu’il ne saurait se confondre justement avec l’espace politique, à l’image de ce qu’Arendt analyse lorsqu’elle se penche sur la cité antique, n’est qu’un élément, certes structurant mais non exclusif, du débat démocratique. Il en conditionne l’articulation avec la société civile, en expose les confrontations, le nourrit tout autant qu’il exerce une fonction implicite de contre-pouvoir. Son histoire est celle d’une fongibilité sociale comme en attestent les figures qu’il peut revêtir au cours des temps et dont les différences d’approche entre Habermas et Arendt, à partir de l’examen de temporalités distinctes, illustrent chacune à leur façon le caractère. Cette institution latente, soubassement des régimes délibératifs, constitue un objet vivant. Ses mutations récentes témoignent de cette vitalité et enrichissent son investigation. Y chercher une perfectibilité s’avère un exercice d’autant plus complexe qu’il est soumis désormais aux aléas du politique, de la société et de la technique.

L’émergence d’internet renverse le principe d’organisation de l’espace public

À la question de l’espace public aujourd’hui, il faut répondre en tenant compte de ces trois facteurs : le politique d’abord confronté dans les démocraties premières qui sont celles d’Occident à un phénomène de dépossession, notamment sous l’effet des interdépendances mondialisées et dont l’une des premières conséquences consiste à désaffilier nombre de catégories sociales des institutions représentatives ; la société ensuite où l’impact des mondialisations suscite des clivages toujours plus accentués entre ce que l’essayiste David Goodhart appelle d’un côté les « somewhere », les gens de quelque part et de l’autre les « anywhere », les gens de partout ; la technique enfin qui, à la pointe de cette double crise politique et sociale, vient avec Internet et ses multiples dérivés des réseaux sociaux bousculer les règles de l’accès à l’expression publique et mutadis mutandis celles propres aux processus de mobilisation. L’alignement du triple phénomène des déclassements sociaux, de la crise du politique ainsi que de sa représentation, de la révolution numérique contribue à créer les conditions d’une hyper-anomie, porteuse d’une dissymétrie entre un espace politique hypertrophié et un espace public dont la dynamique se transforme, à proportion que le premier paraît se désapparier de la société. Le propre des ères de rupture est d’être « disharmonique », d’infléchir l’adhésion aux institutions – ce que Tocqueville désignait d’une formule , « l’état des mœurs » ; et de favoriser la montée en puissance de nouvelles expressions collectives et publiques qui concurrencent les offres dominantes. Durkheim, pour caractériser ces périodes, forgea un modèle conceptuel, le « modèle diachronique à deux temps » à l’intérieur duquel alternent des séquences de « détente » et des séquences « d’effervescence créatrice ».

Intervenant dans ces dernières, l’émergence d’Internet et des plateformes sociales renverse le principe d’organisation de l’espace public en facilitant et en accélérant le contournement des intermédiaires tout en accentuant la critique d’une démocratie représentative elle-même en question.

La désintermédiation installe un espace public dérégulé dont se saisissent tout un ensemble d’acteurs et de mouvements qui se développent sur le terreau d’un tissu social en crise et sur lequel de nombreux phénomènes de dépossession politique, économique, culturelle se propagent également. Les formations « populistes », généralisation parfois hâtive visant plus à dénoncer qu’à analyser, ont été pionnières souvent dans l’usage des outils numériques. En France le Front national est le premier parti à se doter d’un site internet, en Italie le mouvement Cinq étoiles de Beppe Grillo recourt aux techniques algorithmiques pour gérer les données militantes, produire du sentiment d’appartenance et du consensus comme l’explique le philosophe italien Giuliano da Empoli dans son ouvrage Les ingénieurs du Chaos (Lattés, 2019). À l’automne 2018, le surgissement des Gilets jaunes s’est construit sur cette accélération d’une visibilité politique et médiatique de dynamiques sociales qui ont trouvé dans le potentiel technique et agrégatif des réseaux un levier puissant à leur légitimation et reconnaissance.

L’espace public métabolise ainsi la tectonique sociale par le biais d’un potentiel technique qui dope la maturation politico-médiatique de processus qui sans ces nouveaux dispositifs n’accéderaient pas aussi rapidement à l’expression, à la visibilité et à la mobilisation. Ce « nouvel espace public », fruit d’une histoire et d’une sociologie, est bien plus un symptôme qu’une cause. Objet d’inquiétudes, facteur de confusions, vecteur d’élargissement démocratique autant que de dégradation des rationalités argumentatives, il révèle les transformations et ruptures de notre temps, en souligne les incertitudes, rappelle ce que les sociétés, y compris dans leurs formes politiques, doivent à la technique, reflète les fractures de notre monde, souffle sans doute le pire et le meilleur, dessine surtout l’extrême déséquilibre d’un instant qui n’a sans doute pas encore atteint son point de bascule et témoigne enfin d’une porte ouverte sur l’inconnu…

Arnaud Benedetti
Rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire
Professeur associé à l’Université Paris Sorbonne

Les derniers articles

Le vide institutionnel

Le vide institutionnel

ParOlivier Rouquan

La période que nous traversons indique-t-elle une relativisation du présidentialisme et un déplacement du centre de gravité institutionnel vers le...

Du malentendu en démocratie et de l’oreille d’un président

Du malentendu en démocratie et de l’oreille d’un président

ParVincent Millet

Le malentendu est un accident relationnel qui s’ignore. Et c’est précisément de cette ignorance qu’il tire sa force. Plus on...

L’inquiétante dérive « climato-gauchiste » de l’Union Européenne

L’inquiétante dérive « climato-gauchiste » de l’Union Européenne

ParPhilippe Charlez

La Gauche possède cette constance historique à considérer que « ce qui ne marche pas résulte du fait qu’on n’a pas...

Le projet de loi « asile » : quel impact sur le rapport entre le traitement judiciaire des étrangers en France et le respect des droits de l’homme dans un monde complexe ? (Première partie)

Le projet de loi « asile » : quel impact sur le rapport entre le traitement judiciaire des étrangers en France et le respect des droits de l’homme dans un monde complexe ? (Première partie)

ParJacques-Louis Colombani

Le 10 décembre 1948 au sortir du second conflit mondial, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été adoptée...

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
63
Next
»
loading
play
Colloque "Afrique, Europe et France : réalités d'aujourd'hui, promesses de demain"
play
Colloque "Afrique, Europe et France : réalités d'aujourd'hui, promesses de demain"
play
Colloque "Afrique, Europe et France : réalités d'aujourd'hui, promesses de demain"
«
Prev
1
/
63
Next
»
loading

Suivez-nous sur twitter

Tweets de @RevuePol

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Le vide institutionnel
Politique

Le vide institutionnel

Du malentendu en démocratie et de l’oreille d’un président
Politique

Du malentendu en démocratie et de l’oreille d’un président

Rencontre entre Xi Jinping et Vladimir Poutine ou le basculement du monde
International

Rencontre entre Xi Jinping et Vladimir Poutine ou le basculement du monde

Les trois raisons de voter la censure
Politique

Les trois raisons de voter la censure

L’Incorrigible !
Politique

L’Incorrigible !

Le début de la fin ?
Politique

Le début de la fin ?

Le 49-3 ? ADN du modèle français !
Politique

Le 49-3 ? ADN du modèle français !

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient
Politique

L’édito d’Arnaud Benedetti avec notre partenaire Radio Orient

Article suivant
Crise sanitaire France

L'impossible certification des comptes de la Sécurité sociale

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • Nos événements
    • Événements à venir
    • Événements passés
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
  • La cité des débats
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?

Revue Politique et Parlementaire

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist