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dans Economie

Libérer économiquement la France

Matthieu CresonParMatthieu Creson
2 novembre 2022
Libérer économiquement la France
Stéphane Geyres est président de l’Institut Mises France, un think tank ayant pour mission de mieux faire connaître les idées libérales et libertariennes dans les pays francophones, notamment les idées de l’école autrichienne en économie. Il a accepté de répondre aux questions de Matthieu Creson, conférencier, enseignant et auteur sur l’actualité économique.

Matthieu Creson (MC) : Emmanuel Macron a été réélu président en avril de cette année. Comment jugez-vous son premier mandat ainsi que les premiers mois du deuxième sur le plan économique et social ?

Institut Mises France (IMFR) : Il y aurait beaucoup de critiques à faire, tant ce premier mandat fut à l’inverse de toute logique économique, ou du moins de toute logique économique visant notre prospérité. Trois points méritent spécialement d’être soulignés. La longue période du Covid, avec ses confinements et multiples restrictions sur l’activité économique, a fort affecté le tissu des entreprises petites et moyennes, qui sont le poumon de la prospérité dans une économie qui se concentre et se rigidifie toujours plus. Par manque soudain de clients et de trésorerie, de nombreuses structures ont été reprises par des groupes plus gros, plus bureaucratiques. L’endettement colossal durant cette même période, sous prétexte d’aide à ces mêmes entreprises mises arbitrairement en difficulté, va altérer négativement les conditions économiques sociales et appauvrir le pays sur le long terme. Enfin, l’inflation qui s’accélère depuis quelques mois était tout à fait prévisible dès le mois de mars 2020 – voire avant – par quiconque se souvient que Ludwig von Mises avait établi son lien avec la masse monétaire.

MC : On présente souvent Emmanuel Macron comme un « libéral ». Êtes-vous d’accord avec cette qualification ?

IMFR : En aucune façon. Il est plutôt un « liberal » c’est-à-dire un socialiste. Un libéral aurait cherché à libérer l’entreprise et libéraliser le tissu socio-économique, par définition même. Ce second point se traduirait plutôt par une drastique réduction du nombre de fonctionnaires, par le désengagement étatique des nombreuses entreprises qu’il contrôle comme actionnaire, ou encore par la complète libéralisation de marchés comme celui de l’énergie, dont on observe la déliquescence actuelle. Un pouvoir qui reprend le contrôle d’EDF ne saurait être libéral.

Le libéralisme économique suppose la liberté d’entreprendre et donc l’absence d’intervention étatique dans les affaires économiques. Avec E. Macron, nous en sommes à mille lieues.

MC : Les Français ne semblent toujours pas comprendre grand-chose au capitalisme et au libéralisme. Quand on leur parle de capitalisme, nombre d’entre eux y voient la domination sans partage des grands groupes qui écrasent les petites entreprises ; beaucoup jugent le principe même de concurrence comme quelque chose de négatif. Et le libéralisme est toujours pour beaucoup la « loi de la jungle ». Comment réconcilier les Français avec le capitalisme de laissez-faire et le libéralisme économique ?

IMFR : C’est un travail de longue haleine car cette thèse est omniprésente et inculquée à tous dès le plus jeune âge. Elle est pourtant très fragile et facile à « déconstruire », comme il est à la mode de dire.

Tout cet édifice repose sur la croyance marxiste en une valeur économique du temps de travail en tant que tel.

Thèse démontrée fausse par Eugen von Böhm-Bawerk voilà plus d’un siècle ! (1898).

En quelques mots, si travailler avait de la valeur, alors il suffirait de creuser des trous et les reboucher pour tous devenir riches et prospères.

Mais le souligner remet en cause beaucoup d’emplois à la valeur économique incertaine. Il est bien plus facile de dénoncer « le riche » dont on ne comprend pas bien comment il l’est devenu et dont le succès met chacun face à sa propre incapacité à le devenir. Il suffirait pourtant de remarquer que « le riche » n’empêche personne de conserver les fruits de son travail, alors que la fiscalité nous en prive en moyenne de plus de la moitié. Tous moins fiscalisés – si moins de TVA – l’intérêt général serait bien accru, au prix du moindre poids de l’administration.

MC : Quelles sont selon vous les mesures les plus urgentes que le président de la République devrait prendre pour permettre une plus grande liberté économique dans notre pays ? D’après son classement de 2022 mesurant le degré de liberté économique dans le monde, le think tank Heritage Foundation classe la France 52e mondial… Peut mieux faire, donc. Mais comment faire concrètement ? Si vous pouviez conseiller le président, que lui recommanderiez-vous de faire en priorité ?

IMFR : Il est assez simple sur le papier de libéraliser une économie, puisqu’il s’agit de la « laisser faire ». Les freins seront d’ordre social – tous ceux qui ont parié sur quelque privilège feront de la résistance – et financier : les dettes ont engagé le pouvoir sur le long terme. Mais des mesures simples peuvent néanmoins être prises. Par exemple, la foule des participations au capital des entreprises devrait être mise aux enchères et servir à rembourser de la dette.

Toutes les formes de subventions devraient être réduites de moitié, puis à zéro, afin que les activités saines auto-finançables soient débarrassées de la concurrence des inefficaces.

La fiscalité, bien sûr, devra être réduite, ce qui est un plan en soi. Mais les idées précédentes montrent qu’il n’est pas compliqué de trouver des pans entiers de réduction des dépenses.

MC : Votre Institut s’appelle l’Institut Mises France. Pourriez-vous expliquer en quelques mots en quoi consistent ses missions et en quoi elles s’inscrivent dans les enjeux présents et futurs de la France ?

IMFR : Nos missions sont de diffuser et promouvoir les idées, théories, textes et ouvrages formant l’héritage combiné de l’école autrichienne d’économie et des penseurs du droit naturel, ainsi que d’essaimer les idées du libéralisme classique auprès de quiconque est à la recherche d’une pensée structurée sur la liberté et la science économique. En lien avec votre question sur la faible compréhension des choses économiques, notre ambition fait précisément écho à ce fort besoin d’information et de formation sur les véritables mécanismes de l’économie. Et parce que ces mécanismes sont bien plus simples qu’on veut le faire croire, répondre aux enjeux du pays en multipliant les entrepreneurs sachant lire l’économie et les grandes tendances du marché est clairement pour nous une ambition d’utilité sociale majeure.

Propos recueillis par Matthieu Creson

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