L’océan est à la fois une frontière de la connaissance, un bien commun essentiel au fonctionnement de notre planète et à la régulation de son climat, le support d’une économie bleue en plein développement et un espace géostratégique au cœur de tensions croissantes. Les enjeux sont clairs : connaître l’océan pour le protéger et assurer la durabilité des services qu’il rend aux sociétés humaines ; partager largement cette connaissance, car le rôle de la mer va bien au-delà des côtes jusqu’à l’intérieur des terres. Avec le deuxième domaine maritime mondial, la France se doit de jouer un rôle majeur dans cette évolution.
Pour les Grecs, l’océan n’avait pas de « caractère » (charassein en grec, qui veut dire graver) car si l’activité humaine sur terre laissait déjà des traces durables, il ne restait rien du sillage des navires. Le définir demeure une gageure : en 2021, un cinquième océan, Austral, est venu s’ajouter aux quatre autres reconnus par la National Geographic Society, Atlantique, Pacifique, Indien et Arctique ; pour autant, il n’existe physiquement et écologiquement qu’un seul océan entièrement connecté, comme en témoignent les courses autour du monde.
Au fil des millénaires, la mer s’est révélée comme un environnement vital, d’abord pour les populations riveraines, mais aussi comme une des clefs majeures du commerce puis comme un élément essentiel des grands équilibres de notre planète. Parcouru et exploré, en surface, dès l’expansion de l’espèce humaine, l’océan a commencé d’être perçu comme un volume avec les premières campagnes océanographiques, au XIXe siècle, puis avec les instruments de mesure et d’observation, depuis les grands fonds jusqu’aux satellites.
Les grands pays maritimes contribuent à cette connaissance dans un mélange de coopération et de compétition.
En effet, les enjeux économiques et géostratégiques n’ont cessé de prendre de l’ampleur, surtout depuis que l’extraction du pétrole et du gaz est devenue rentable sur des gisements au large. Sur trois siècles, la Grande-Bretagne, puis les États-Unis, maintenant la Russie et la Chine, ont pris le relais des empires maritimes initiaux (l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la France). Les enjeux économiques maritimes se sont accrus avec la mondialisation des échanges, la généralisation du transport par container, les politiques industrielles de sous-traitance internationale, la dépendance de nos communications aux câbles sous-marins, le tourisme de croisière de masse…
Véritable archipel, la France dispose du second espace maritime du monde sous sa juridiction, plus de 11 millions de km², participe activement à de nombreuses instances de gouvernance maritime via, par exemple, les commissions spécialisées des Nations Unies. Qu’il s’agisse de la connaissance de l’océan, de sa biodiversité, de son rôle dans la régulation du climat, ou de sa protection contre les dégradations qui l’affectent et de sa restauration, ou des usages de l’espace maritime et des ressources – vivantes, énergétiques et minérales – qu’il abrite, la France a donc une responsabilité importante.
Une frontière de la connaissance : un vaste espace à peine exploré
Dans la plupart des cultures, l’océan a d’abord été perçu comme un milieu hostile et dangereux. Espace sacré, porteur de menaces multiformes – monstres, tempêtes, écueils… –, il a souvent été personnifié par un dieu puissant au courroux facile. Avec l’apparition des premiers bateaux, l’océan s’est avéré utile pour la pêche, le commerce, l’accès à de nouveaux territoires et la guerre. Les connaissances scientifiques ont d’abord progressé grâce aux expéditions maritimes surtout à partir du XVIIIe siècle, avec d’évidents objectifs d’influences politiques et commerciales. Cook, Humbolt, La Pérouse et bien d’autres ont remplacé les dessins de monstres marins sur les zones de « mare incognita » des cartes marines par des terres et des îles bien réelles.
La connaissance de l’océan est ainsi devenue l’objet d’une science à part entière avec ses flottes de navires spécialisés et tout ce qui construit une communauté scientifique : laboratoires, engins d’exploration, instruments de mesure et d’analyse, publications, formations, musées, diffusion aux décideurs et au grand public. Le monde du silence, de Jacques-Yves Cousteau (Palme d’or à Cannes en 1956), a popularisé la plongée sportive autonome et fait « mettre la tête sous l’eau » au grand public. De nouveaux outils, comme les sous-marins habités de grande profondeur, les satellites ou les bouées dérivantes, ont ouvert des nouveaux pans de recherche, sur les dorsales océaniques, la vie dans les grands fonds…
Il est vite apparu que l’océan était plus vulnérable qu’on ne l’avait pensé (marées noires et pollutions, surpêche…) et que, pour le protéger, il fallait le connaître et le comprendre.
C’est un lieu commun : la surface de la lune est mieux cartographiée que le fond de la mer. La dynamique de la « colonne d’eau » entre le fond et la surface commence à être explorée depuis à peine 15 ans : sur une hauteur moyenne de 3,5 km, avec une plaine abyssale à 6 km de profondeur sur plus de 300 millions de km², s’entrecroisent des courants de masses d’eau de température et de salinité différentes ; des amas énormes de phyto et de zooplancton « font l’ascenseur » entre la surface et la profondeur selon des cycles complexes ; les bancs de poissons suivent leurs parcours de migration, souvent côtiers, parfois océaniques… Et un immense courant océanique de 40 000 km de long, la « boucle thermohaline », redistribue la chaleur des eaux tropicales vers les eaux tempérées et profondes selon un cycle de portée millénaire : les perturbations anthropiques risquent donc d’avoir des conséquences de long terme.
Aujourd’hui, grâce au croisement de multiples technologies, il devient possible de mieux décrire et comprendre les mécanismes qui gouvernent les évolutions de l’océan. Grâce aux drones amphibies ou sous-marins, à la robotique, à l’observation spatiale, à l’internet des objets, à l’intelligence artificielle, il devient possible d’envisager un « jumeau numérique » de l’océan pour en étudier les évolutions possibles, non seulement les risques et les seuils de rupture irréversible, mais aussi les conditions de résilience de certains écosystèmes à protéger comme les récifs coralliens, les mangroves tropicales (puits de carbone très efficaces) ou des pêcheries, vitales pour de nombreux pays.
Ces connaissances contribuent à l’émergence d’une vision planétaire de l’océan, de ses fonctions pour l’équilibre de la planète. La France, avec ses organismes de recherche, ses universités marines, et sa flotte océanographique unifiée au sein de l’Ifremer, doit accroître sa contribution à cet effort, aussi bien dans l’hexagone que dans les outre-mer.
Connaître pour protéger un grand bien commun
La connaissance de l’océan reste difficile parce que c’est un espace à trois dimensions, qu’il est par nature en mouvement et que son accès reste coûteux, notamment quand il s’agit des environnements profonds qui nécessitent des équipements particuliers.
Paradoxalement, cet espace évoque souvent l’infini et l’intemporel.
La mer primitive date de 3,8 milliards d’années. Elle est devenue un milieu stable depuis au moins 100 millions d’années avec une richesse en minéraux qui a déterminé l’évolution de l’ensemble du vivant. Aujourd’hui, dans l’arbre de l’évolution des espèces, 12 branches (Phylums) d’espèces animales sur 31 connues n’ont jamais quitté l’océan. Mais ce qui est nouveau depuis le XVIIIe siècle, c’est que la mer change comme le confirment régulièrement les rapports successifs du GIEC1 !
L’océan est au cœur du système Terre et de la régulation du climat : depuis l’apparition de la vie, il a produit environ la moitié de l’oxygène que nous respirons aujourd’hui ; couvrant 70 % de la surface de la terre, il absorbe plus de 90 % de l’excès de chaleur dû à l’effet de serre et près de 30 % du dioxyde de carbone émis chaque année. Ceci se traduit par une accumulation de chaleur, principalement dans les couches superficielles de la mer, mais aussi en profondeur. On a ainsi mesuré une élévation d’environ 1 degré de la température moyenne de la couche superficielle de la Méditerranée en un siècle. Si le réchauffement climatique devait se poursuivre avec une hausse plus marquée encore de la température atmosphérique moyenne (3 à 5 degrés par exemple), l’océan continuerait lui aussi à se réchauffer, avec des conséquences multiples et potentiellement lourdes et irréversibles : modifications de courants océaniques, perturbations d’écosystèmes, tempêtes plus fortes…
Plus de CO2 dans l’air implique plus d’acide carbonique dans l’eau. Or l’acidité de l’eau régule les échanges biochimiques, notamment pour les larves et alevins de nombreuses espèces. Même les mollusques peuvent être perturbés dans le processus de construction de leur coquille.
C’est donc tout l’écosystème marin qui pourrait être affecté avec des cascades d’effets sur les ressources exploitées et sur l’efficacité même de la « pompe à carbone » qu’est le phytoplancton.
Autre conséquence, le niveau de la mer monte, pour trois raisons : la dilatation thermique de l’eau, la fonte des glaciers terrestres et celle des calottes polaires. Les conséquences sont considérables car le trait de côte recule dans tous les pays qui ont des côtes basses, des estuaires ou des deltas. Comme les régions côtières sont de plus en plus anthropisées, les pressions d’occupation de l’espace s’accroissent alors même que les risques de submersion, d’inondation et de tempêtes sur le littoral augmentent.
Comme en atteste le rapport de 2019 de l’IPBES2, la biodiversité marine connaît une forte érosion. Celle-ci est d’abord due aux effets des excès de la pêche, surtout industrielle, ainsi qu’aux changements d’utilisation des terres et des mers, notamment aux pollutions qui leur sont associées. Le changement climatique devient aussi une cause de déclin de certaines pêcheries (par exemple, des anchois du golfe du Lion). Et les modélisations récentes sur les écosystèmes productifs montrent que la biomasse marine devrait diminuer d’environ 5 % à chaque élévation de 1 degré3.
La science permet ainsi d’affirmer que l’océan change sous pression anthropique, depuis environ 150 ans, ce qui est rapide au regard des constantes de temps caractéristiques du fonctionnement de l’océan.
Nombre de ces changements risquent d’avoir des conséquences graves sur les grands équilibres de la biosphère.
Connaître pour gérer durablement les ressources marines
Les ressources marines, vivantes, énergétiques ou minérales, sont immenses et ont longtemps été perçues comme infinies, mais leur exploitation par l’homme a commencé de rencontrer des limites.
Les ressources énergétiques fossiles (pétrole et gaz) restent considérables et des gisements importants sont encore en mise en exploitation dans des zones sensibles pour le changement climatique comme en Russie, à l’intérieur du cercle arctique. De fait, l’économie mondiale repose encore sur l’usage de carburants d’origine fossile. Mais de nombreux acteurs, entreprises, investisseurs institutionnels, banques, villes ou communes, commencent à préparer la transition de la décarbonation de l’économie. On peut cependant craindre que cette transition soit trop lente au regard des urgences de la réduction des gaz à effet de serre.
L’océan offre une palette de ressources énergétiques renouvelables, dont l’éolien qui est la plus mature au plan technologique, ce qui explique son développement.
La caractérisation des impacts, environnementaux, sociaux et économiques, du déploiement de ces énergies demeure un enjeu sociétal et motive la demande d’études et d’un observatoire. Les synergies avec d’autres activités, comme la pêche ou l’aquaculture, ont été encore peu explorées alors qu’elles présentent des opportunités de meilleure acceptabilité sociale des projets et de valorisation de ces installations.
Certaines ressources minérales marines, comme les sables et les graviers, sont exploitées depuis longtemps : les impacts immédiats en sont assez bien connus ; les effets différés et la restauration des milieux après arrêt de l’exploitation restent un objet d’étude. Trois formes de minerais métallifères concentrés que l’on trouve dans les grands fonds (nodules, sulfures et encroûtements cobaltifères) éveillent des intérêts industriels et géostratégiques croissants, liés notamment aux besoins de la transition énergétique. Au-delà des questions technologiques et économiques, le premier frein au démarrage d’une telle industrie concerne la connaissance de ses impacts sur les écosystèmes profonds qui sont, eux-mêmes, encore très mal connus, faute d’avoir été suffisamment explorés et étudiés.
L’océan offre aussi un grand champ d’investigation en matière de biotechnologies, de nouvelles molécules et de procédés. Les exemples abondent dans des domaines variés, depuis l’hémoglobine d’un vers marin qui fixe 30 fois plus d’oxygène que celle de l’homme, au modèle anti-cancéreux de l’huître ou la toxine d’un cône marin, 50 fois plus puissante que la morphine. En pharmacologie et en cosmétique, on compte déjà des milliers de produits utilisant des molécules d’origine marine.
Enfin, pour gérer durablement des ressources marines, il faut fixer de manière rationnelle et argumentée les normes et les limites.
La France se doit donc d’être active sur ces fronts de science, en valorisant ses avancées sous toutes les formes : intellectuelle, économique et industrielle4. Cette dynamique facilite la coopération scientifique comme le travail diplomatique dans les commissions des Nations Unies en charge de ces questions.
Un enjeu collectif majeur qui nécessite une connaissance partagée
Dès l’Antiquité, les stratèges ont raisonné en termes de flotte de guerre car ils ont compris que « qui tient la mer tient la terre ». De grandes batailles navales ont ainsi marqué des tournants de l’histoire : Salamine (-480), Actium (-31), Lépante (1571), et plus tard Trafalgar, Midway… Dès le XVIIIe siècle, la mondialisation des échanges commerciaux par la mer et l’avantage stratégique du contrôle des routes maritimes, ont conduit les grandes puissances occidentales à se doter de puissantes flottes. Les empires se sont succédé dans la recherche de cette hégémonie. Cette logique perdure : la Chine veut devenir une puissance navale majeure, ce qui implique aussi un vaste programme de recherches océaniques5.
Que l’océan soit un bien commun de l’humanité est une évidence dès lors que l’on regarde une carte du monde ou que l’on observe la provenance des biens que nous achetons.
Une particularité de l’océan, par comparaison aux continents, est qu’il est fluide et intégralement connecté : il n’est donc pas possible de circonscrire des événements à une zone particulière ; qu’il s’agisse de biodiversité, d’invasions biologiques, de pollutions ou de climat, l’océan est global et les effets se propagent à longue distance, même si c’est parfois lentement. Cela renforce la responsabilité humaine vis-à-vis de l’océan.
Il a cependant fallu attendre 2015 pour que l’océan voie son importance reconnue dans la conférence des parties de la Convention Climat et qu’il soit inscrit dans les objectifs de développement durable de l’ONU (ODD 14). Cependant, une étude récente sur plus de 300 grands scénarios d’environnement dans le monde jusqu’en 2100 montre que l’océan n’est jamais pris en compte comme facteur important d’évolution de notre environnement6.
L’océan ne peut plus être considéré comme une mine inépuisable de ressources dans laquelle l’homme pourrait puiser sans mesure, car ses ressources ne sont pas infinies et les impacts de cette exploitation peuvent être néfastes. La prise de conscience que l’océan est un « bien commun » est liée à la mise en évidence du rôle essentiel qu’il joue dans les grands équilibres naturels de la planète. En effet, son rôle dans la régulation du climat ou son apport de biens et services utiles à l’humanité (pêche, énergies, matériaux, bien-être, culture…) sont aujourd’hui mieux reconnus, et quantifiés. La condition de la durabilité de ces fonctions essentielles est une gestion collective raisonnable prenant en compte le long terme et adossée à une meilleure connaissance de l’océan, de son fonctionnement et de sa biodiversité. C’est l’objectif de nombre d’acteurs, à tous les niveaux, depuis des associations locales jusqu’aux Nations Unies, en passant par tous les échelons de la gouvernance des territoires.
Au niveau international, la décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, pilotée par la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco, témoigne de cette reconnaissance.
Autres signes : en Europe, l’une des cinq missions du programme-cadre Horizon Europe 2021-2027, est dédiée à la santé des océans, des mers, des eaux côtières et intérieures ; en France, le lancement en 2019 d’un programme prioritaire de recherche Océan-Climat a aussi marqué une évolution significative.
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La France est riche de potentiel en matière de valorisation de l’espace océanique et de ses ressources, à commencer par ce qui est accessible dans son immense zone économique exclusive. Si elle dispose de compétences scientifiques, technologiques et industrielles de niveau mondial dans la plupart des secteurs d’activité maritime, on peut regretter un certain déficit de réactivité face à des enjeux importants dans certains secteurs. Ainsi, on ne compte qu’une seule éolienne française à la mer alors que plus de 5 400 turbines sont fonctionnelles en Europe pour un total de 25 gigawatts installés et ce secteur est en forte croissance7. Le premier appel mondial d’offre d’éolien flottant vient d’être lancé en France. On peut aussi s’interroger sur le degré d’anticipation des impacts de la montée du niveau de la mer, et des tempêtes associées, sur les côtes basses françaises dont une bonne partie présente des vulnérabilités en termes d’habitat ou d’infrastructures.
En revanche, la France est bien placée dans un certain nombre de secteurs-clefs du futur, tel qu’analysé par l’OCDE8.
Ainsi le réseau européen d’observations et de données marines, Emodnet, constitue un outil précieux pour le suivi et la sécurité des activités marines. De même, le succès de Mercator Ocean International dans le domaine de l’océanographie opérationnelle : fondée par des organismes français (CNRS, Ifremer, IRD, MétéoFrance, SHOM), aujourd’hui ouverte à des partenaires italiens, espagnols, norvégiens et britanniques, cette société opère le service marin de Copernicus pour le compte de la Commission européenne. Autre exemple, la France est l’un des pays majeurs dans la contribution à la connaissance de l’océan et des mers au moyen de nombreuses campagnes océanographiques à finalités multiples et aussi grâce à la présence de centres de recherche permanents dans les trois océans majeurs.
La prochaine tenue, en février 2022, du premier One Ocean Summit est un indicateur de la volonté de la France de jouer pleinement son rôle de grande puissance maritime d’équilibre, en s’appuyant sur l’Europe. La place qui y sera donnée à la connaissance souligne aussi que celle-ci a vocation à être centrale dans la gouvernance de ce grand bien commun.
François Houllier
Président-directeur général de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer)
Denis Lacroix
Délégué à la prospective à la direction générale de l’Ifremer
- GIEC, 2019. Rapport spécial du groupe international pour l’étude du climat sur l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique (sous la dir. de H.-O. Pörtner et al). ↩
- IPBES, 2019. Summary for policymakers of the global assessment report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. S. Diaz et al. (eds.). IPBES secretariat, Bonn, Germany. 56 p. ↩
- Lotze H. et al, 2019. Global ensemble projections reveal trophic amplification of ocean biomass declines with climate change. PNAS, June 25, 2019, vol. 116, no. 26, 12907-12912. ↩
- Sénat, 2012. Rapport d’information sur la maritimisation : quelle géopolitique marine pour la France ? N° 674. Groupe de travail – commission ad hoc. Dir : J. Lorgeoux et A. Trillard ;
226 p. ↩ - Tel que cela a été exposé dans un rapport de l’Académie chinoise des sciences en 2009. ↩
- Menthière de N. et al, 2016. Visions du futur et environnement : familles de scénarios issues d’une analyse de prospectives internationales relatives à l’environnement. MESRI/AllEnvi/Prospective ; Synthèse 73 p. ↩
- WindEurope, 2021: Offshore wind in Europe: keys trends and statistics. WindEurope report Aug. 2021. 38 p. ↩
- OCDE, 2016. L’économie de l’océan en 2030. Publications de l’OCDE, Paris. 256 p. ↩