Mouvement international de protestation contre le système capitaliste et les « agents de l’impérialisme », ce que l’on dénomme le black bloc est composé d’individus pour lesquels une violence légitime peut être exercée afin de mettre à bas le pouvoir des gouvernements et des institutions financières. Né en Allemagne (de l’Ouest) dans les années 1970, avant de s’étendre à de nombreux pays, dont la France, le mouvement black bloc est formé de groupes affinitaires de manifestants s’habillant intégralement en noir et portant des casques pour dissimuler leur identité lors de leurs attaques brutales sur des symboles d’une autorité qu’ils jugent illégitime. Si de nombreux travaux en science politique et en sociologie, entre autres, traitent la question des black blocs depuis plusieurs années, quasiment aucune publication ne s’intéresse à la logistique d’un mouvement dont la plasticité est pourtant redoutable. Or, comme pour les réseaux terroristes, l’action violente ne peut réussir qu’en présence d’une logistique performante dont on constate qu’elle est souvent prise en charge par des femmes, ainsi qu’une recherche canadienne récente a pu l’indiquer.
À l’occasion de nombreuses manifestations de rue pour protester contre telle ou telle décision politique ou situation sociale jugée intolérable, la question des black blocs revient régulièrement sur le devant de la scène. Il est vrai que les images diffusées sur les réseaux sociaux et/ou les différentes chaînes de TV d’information continue parlent d’elles-mêmes : les déchaînements de brutalité des black blocs conduisent à des actes de vandalisme avérés dans l’espace urbain, sans oublier des forces de l’ordre sous le feu de différents projectiles et dont on ne compte plus les blessés plus ou moins graves dans leurs rangs1. En bref, nous sommes en présence d’un mouvement violent de protestation dont l’objectif est de saper les fondements des gouvernements démocratiques (au demeurant, sans aucune volonté de prendre le pouvoir pour une gouvernance alternative), non pas en s’appuyant sur des luttes syndicales ou politiques pacifiques, mais sur la destruction pure et simple de figures emblématiques de l’ordre néo-libéral2 Malgré un caractère jugé parfois atypique, il s’agit sans doute d’un mouvement qui se positionne dans le continuum de l’action dite « révolutionnaire » au sens générique3.
Le plus souvent, c’est la représentation ‒ ou la caricature ? ‒ médiatique du black bloc qui retient d’abord l’attention de l’opinion publique. Les black blocs portent des masques, des bandanas et des vêtements noirs de la tête aux pieds, afin de renvoyer une image de force et d’uniformité du groupe tout en permettant de conserver le plus total anonymat.
En effet, la principale raison d’être du mouvement black bloc est d’empêcher l’identification des acteurs individuels du groupe formé pendant une manifestation, tant par les autorités que par d’autres opposants, par exemple les rassemblements provocateurs de l’ultra-droite. Si cette représentation médiatique est largement connue, y compris en l’assimilant pour certains observateurs à une sorte d’expérience esthétisante4 ,en revanche, toute la logistique qui soutient les actions (violentes) des black blocs constitue un univers largement inexploré. Ceci s’explique sans doute par le fait que le mouvement black bloc doit être considéré prioritairement comme une tactique et non comme une organisation structurée telle qu’un syndicat, pour lequel la logistique est au contraire omniprésente.
Les manifestations syndicales, y compris dans le cadre de l’occupation de sites, s’appuient effectivement sur une remarquable logistique, ainsi que l’ont souligné par exemple Lorenzo Cini et ses collègues avec leur étude du conflit chez l’équipementier automobile GKN à Florence, en Italie5
Rien de tout cela pour les black blocs, du moins en apparence, dans la mesure où semblent régner le chaos et l’anarchisme les plus débridés. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Le remarquable travail universitaire conduit par Geneviève Vaillancourt en 2019 donne ainsi à voir une réalité méconnue, y compris par les spécialistes du mouvement black bloc : le rôle des femmes dans la logistique de soutien aux multiples opérations de terrain6
À l’instar des conclusions de nombreux travaux conduits sur la place croissante occupée par les femmes dans le management des chaînes logistiques traditionnelles7, celles-ci font preuve d’une rare diligence pour faciliter l’action mais sans prendre part aux combats de rue par nature risqués (altérations physiques plus ou moins graves, interpellation policière musclée, etc.). Voilà une vérité qui peut parfois déranger.
Black bloc story
Les black blocs ont vu le jour dans les années 1970 en Allemagne (de l’Ouest) avec le mouvement dit des « groupes Autonome » (Autonomen) ayant pour objectif de mener des actions coup-de-poing contre les brutalités policières, les inégalités économiques et sociales, et autres injustices perçues comme inacceptables. L’Allemagne est alors frappée par une récession économique qui empêche de nombreux jeunes de trouver un emploi et se loger décemment, les obligeant de fait à squatter les bâtiments abandonnés de centres-villes paupérisés (que l’on pense au Berlin Ouest de la jeune prostituée Christiane F.).
Dans ces communautés de squatters, des mouvements contestataires voient le jour, et des activistes radicaux en étant issus se rendent dans les manifestations pour s’en prendre à un État jugé oppressif. Ils portent des casques de moto et s’habillent de vêtements noirs uniformes, une manière efficace de ne pas être identifiés.
Le fait d’avoir un groupe massif de personnes toutes habillées de la même façon, le visage couvert, n’aide pas seulement les activistes à se défendre contre les forces de l’ordre mais il leur permet également de s’attaquer plus facilement aux devantures de magasins et de banques dans le cadre d’une nouvelle forme de guérilla, à mi-chemin entre le terrorisme et le sabotage, en bref dans une perspective insurrectionnelle que Pietro Adamo qualifie d’anarchisme post-classique8.
Après d’être diffusé dans les années 1980, lors de l’émergence puis du triomphe du néo-libéralisme impulsé par les politiques économiques de Ronald Reagan et Margaret Thatcher, le mouvement black bloc se répand dans le monde entier au cours des années 1990, jusqu’à connaître ses premières « heures de gloire » en novembre 1999 lors de la bataille de Seattle, dans l’État de Washington. Pendant la troisième conférence ministérielle de l’OMC, un déchaînement inouï de violence oblige le maire de la ville à décréter l’état d’urgence et faire appel à la Garde Nationale américaine. Le film (romancé) de Stuart Townsend Battle in Seattle (2007) rend parfaitement compte des évènements qui vont secouer les États-Unis et y médiatiser fortement un mouvement encore « confidentiel » (voir l’Illustration 1). De l’autre côté de l’Atlantique, en France, le mouvement black bloc apparaît une dizaine d’années plus tard, en avril 2009, lors du sommet de l’OTAN à Strasbourg, en pleine crise économique après le krach boursier de 2008. Un contre-sommet est organisé dans un « village anti-OTAN » près de la frontière allemande, les militants d’extrême-gauche allemand en profitant pour enseigner les subtilités du Schwarzer bloc à leurs homologues français.
Illustration 1. Battle in Seattle : un film mythique
Dans les années 2010, notamment avec l’explosion des réseaux sociaux et autres forums en ligne, sans oublier les opportunités offertes par le darknet, les manifestations du mouvement black bloc ne cessent de se multiplier et il serait fastidieux d’en dresser la liste. Notons simplement, pour la seule année 2017, deux moments clé : les actions violentes lors du G20 s’étant tenu en Allemagne, d’un côté, et lors de l’investiture du président Donald Trump à Washington DC, de l’autre. En Allemagne, berceau des black blocs, après que les manifestants ont détruit des biens jugés symboliques du capitalisme financier, des politiciens de tout l’éventail politique appellent à concentrer à nouveau la lutte sur la gauche radicale européenne, pour ne pas voir resurgir les « années de plomb » à l’Italienne, au goût amer de terrorisme et de radicalisme extrême9. Quant aux États-Unis, dès le début des années 2020, le mouvement black bloc reprend de plus belle, par exemple avec des manifestations anti-pouvoir fédéral à l’été 2020, qui ciblent des palais de justice, des chantiers de construction de prisons et d’autres symboles d’une autorité politique perçue comme illégitime.
Modes opératoires
Comme le note très justement Louis Vuarin, en référence à son investigation de terrain de grande ampleur10, le mouvement black bloc s’apparente à une organisation éphémère dont la caractéristique principale est d’agréger des « groupes affinitaires », autrement dit des groupes de militants à forte cohésion partageant les mêmes valeurs séditieuses et les mêmes motivations. En revanche, peuvent exister des différences significatives entre groupes affinitaires en matière d’objectifs, mais également de modes opératoires d’action, plus ou moins risqués pour les membres.
Le double point commun des black blocs est toutefois d’adopter une tenue vestimentaire facilitant l’anonymat et la non-identification par les forces de l’ordre (le fameux « noir » précédemment évoqué) (voir l’Illustration 2), d’une part, et d’émerger en marge d’un cortège officiel, par exemple syndical, lors d’une manifestation pacifique, comme cela fut le cas en France lors des défilés contre la réforme des retraites à l’hiver 2023, d’autre part. Il serait possible d’ajouter, selon Hugo Rodde, une relative appétence pour une forme singulière de « démocratie directe »11.
Illustration 2. Rassemblement de black blocs à Paris (2023)
Source : Marianne, 28 janvier 2023.
Sur un plan « opérationnel », les black blocs s’assemblent et se désassemblent au cours des manifestations selon une logique qui fait penser de loin au fameux modèle du plug & play / unplug, cette recomposition permanente de l’entreprise conceptualisée par Nathalie Fabbe-Costes dans le cadre de ses travaux sur les chaînes logistiques12.
Composition, décomposition recomposition au gré des opportunités : tel est le schéma retenu par le mouvement black bloc, sur la base d’une coalition de groupes affinitaires plutôt que d’une organisation hiérarchique et verticale.
En bref, une plasticité extrême qui conduit à être un jour au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, quelques semaines après à Nice pour le sommet de l’Union européenne. Si certains courants de l’ultra-droite tentent de présenter les black blocs comme une structure formelle à l’instar d’Antifa aux États-Unis, voire sa version plus « militante », il s’agit d’une erreur d’analyse manifeste en référence au travail de Louis Vuarin. Les black blocs sont avant tout des cellules temporaires d’action violente, même si ces dernières n’excluent par une dimension plus stratégique, notamment en matière de « dés-arrestation ».
La technique de la « dés-arrestation » a été déployée dès la bataille de Seattle en novembre 1999, et elle est systématisée depuis lors, avec plus ou moins de succès.
L’idée clé est que tout membre du mouvement black bloc ne doit jamais laisser un « camarade » derrière lui, notamment s’il est encerclé, puis détenu, par les forces de l’ordre. Lorsque les forces de l’ordre tentent d’arrêter un black bloc, les autres membres interviennent systématiquement, la plupart du temps de manière violente (mais un « dialogue » n’est pas exclu).
L’intervention a pour objectif de permettre aux individus aux mains des forces de l’ordre de se réfugier dans la masse anonyme des black blocs vêtus de noir, où ils sont protégés par le groupe et ne peuvent plus être identifiés. Une telle stratégie est d’autant plus justifiée par les black blocs ‒ et justifiable à leurs yeux ‒ que s’en prendre aux forces de l’ordre au service de l’État impérialiste, c’est justement « essayer d’atteindre – par personne interposée – les différentes formes de gouvernances jugées illégitimes se dissimulant derrière »13.
Quel soutien logistique ?
Toute action violente lors d’une manifestation de rue, pour briser des vitrines, des véhicules, ou encore du mobilier urbain, ou pour mettre le feu à des édifices publics, nécessite des moyens matériels de destruction par-delà la pure capacité physique des individus à les utiliser. De ce point de vue, deux situations doivent être distinguées : l’utilisation de moyens récupérés sur le terrain lors de l’action violente (pavés, caddies, grenades lacrymogènes, etc.) ; l’utilisation de moyens acheminés pour l’occasion depuis un domicile ou un lieu de stockage. Comme l’indique Alice Cantiteau, de la Gendarmerie Nationale, même si le mot n’est jamais utilisé dans sa note14, les black blocs ont besoin dans la seconde configuration d’une logistique qui ne peut passer inaperçue lorsqu’il s’agit de marteaux, de brise-vitres, de pioches, de bombes et projectiles de peinture, d’engins incendiaires ou encore de banderoles renforcées avec des clous et des vis (voir l’Illustration 3). En bref, sur le modèle classique de la logistique militaire entendue comme soutien des troupes au combat, les « combattants » black blocs ne peuvent agir qu’en disposant de ressources ad hoc acheminées sur le terrain. La « bataille des munitions » lors de la guerre entre l’Ukraine et la Russie rappelle, si besoin était, la pertinence du raisonnement.
Illustration 3. Équipement standard d’un black bloc
Source : Le Parisien, 2 mai 2018.
De manière assez surprenante, cette question n’est quasiment jamais abordée dans les recherches sur les black blocs. Un exemple parmi d’autres : la contribution de Francis Dupuis-Deri, sans conteste l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du sujet15. Il note ainsi de manière rapide, voire lapidaire, que « ceux et celles qui ne désirent pas intervenir dans la rue pourront former des groupes d’affinité d’appui légal, actifs en cas d’arrestations, ou prendre la responsabilité du transport, de l’hébergement, de l’approvisionnement en eau et nourriture, des contacts avec les médias, etc. ». Le sous-entendu est évident, mais la réalité des faits reste à peine effleurée : comme pour les réseaux terroristes16, sans un véritable soutien logistique pensé et organisé en amont de l’action, celle-ci pourrait ne pas atteindre ses objectifs déstabilisateurs. En d’autres termes, si le mouvement black bloc est de nature horizontale (et non verticale), sans hiérarchie ni chef, il ne peut faire l’économie d’une organisation logistique planifiée.
C’est paradoxalement une recherche en sociologie conduite à l’Université du Québec à Montréal par Geneviève Vaillancourt qui aborde la question de front, en référence notamment aux travaux sur le genre et le corps féminin17. Il en ressort que les femmes au sein des groupes affinitaires des black blocs sont affectées assez systématiquement à des opérations de transport, à la fois des manifestants sur le lieu de l’action et des matériels indispensables au déroulement de ladite action. Jouant le rôle de « mulet », ces femmes sont mobilisées en raison d’une apparence jugée plus respectable par les forces de l’ordre, qui assimilent le black bloc archétypal à un jeune adulte mâle en pleine possession de ses moyens physiques. Geneviève Vaillancourt cite le cas de « Valérie », rencontrée lors de son investigation de terrain, qui explique le pourquoi de sa spécialisation dans une compétence logistique : « C’est que j’avais l’air plus straight. Ça passait mieux ». Ce membre du mouvement black bloc n’élude pas toutefois ses angoisses avec le risque d’arrestations et de fouilles préventives, étant systématiquement seule et sous-équipée lors de ses déplacements, incapable de se défendre contre les forces de l’ordre en cas d’interpellation.
Aller plus loin dans l’analyse
Bien évidemment, le brillant travail conduit par Geneviève Vaillancourt n’a aucune vocation à détailler les dimensions logistiques du mouvement black bloc puisque sa démarche est prioritairement de décrypter le travail militant, notamment en identifiant le « sexe des tâches militantes » et la « division sexuelle du travail révolutionnaire ». C’est sans aucun doute aux chercheurs en sciences de gestion et du management qu’il revient de poursuivre l’exploration, même si l’on doit admettre qu’il s’agit pour elles et eux d’un sujet sensible, au sens de François Grima et Olivier Meier18, dans la mesure où le terrain aborde de front les comportements de groupes militants revendiquant sans état d’âme des actions violentes.
Si l’on veut comprendre le phénomène black bloc dans toute sa complexité, y compris pour se donner les moyens de l’éradiquer à terme, il est impossible d’ignorer la logistique comme fonction support de première importance. Une telle réalité est largement connue des entreprises, qui savent parfaitement ne pouvoir développer un avantage concurrentiel durable sans une logistique performante, et c’est aussi, qu’on le veuille ou non, le cas du mouvement black bloc.
L’une des méprises les plus graves serait d’imaginer que les groupes affinitaires constituant le mouvement black bloc n’ont pas la capacité de penser et de mettre en œuvre la coordination logistique indispensable à leur activisme. Or, si certains black blocs vivent d’un travail occasionnel sans avoir poursuivi d’études supérieures, la plupart d’entre eux proviennent de milieux aisés et bien éduqués, en étant diplômés de prestigieuses universités ou écoles. En référence au concept forgé par Pierre Bourdieu19, ils disposent d’un capital social et d’un capital culturel leur offrant l’opportunité d’une formalisation facilitée des modes opératoires les mieux adaptés, sans doute grâce à une intelligence acérée des situations. Lors du défilé du 1er mai 2018 à Paris, parmi les black blocs gardés à vue, on relevait ainsi le fils d’un chercheur CNRS, la fille d’un directeur financier et un consultant en entreprise de 29 ans diplômé de la prestigieuse École Centrale de Lyon (dont le salaire mensuel était alors de 4 200 euros)20. On peut imaginer que pour ces profils singuliers, l’assimilation des compétences logistiques nécessaires à la poursuite de leurs actions violentes ne devrait pas, hélas !, poser de problème majeur.
Gilles Paché
Professeur des universités en Sciences de Gestion et du Management à Aix-Marseille Université
Directeur de recherches au CERGAM Lab d’Aix-en-Provence
Photographie : Source : Alexandros Michailidis / Shutterstock.com
- Vincent, T. (2022), Dans la tête des black blocs : vérités et idées reçues, Éditions de l’Observatoire, Paris. ↩
- Avery-Natale, E. (2010), “We’re here, we’re queer, we’re anarchists”: the nature of identification and subjectivity among black blocs, Anarchist Developments in Cultural Studies, n° 1, pp. 95-115. ↩
- Boulouque, S. (2021), Le black bloc entre constance et renouvellement des formes de la violence politique, Revue Politique et Parlementaire, 20 décembre. https://www.revuepolitique.fr/le-black-bloc-entre-constance-et-renouvellement-des-formes-de-la-violence-politique/ ↩
- Spies, C. (2021), Reading black bloc aesthetically, Theory in Action, vol. 14, n° 1, pp. 39-62. ↩
- Cini, L., Gabbriellini, F., Gabbuti, G., Moro, A., Rizzo, B., et Tassinari, A. (2022), La lutte des ouvriers de GKN à Florence, entre auto-organisation ouvrière et mobilisation sociale, Chronique Internationale de l’IRES, n° 177, pp. 3-17. ↩
- Vaillancourt, G. (2019), La division sexuelle du travail militant black bloc : des outils et des corps, Mémoire de Maîtrise en Sociologie, Université du Québec à Montréal. ↩
- Hoareau, E., Chaze-Magnan, L., et Ageron, B. (2022), Les compétences en logistique et supply chain management sous le prisme du genre, Question(s) de Management, n° 41, pp. 29-56. ↩
- Adamo, P. (2020), L’anarchismo post-classico, il black bloc e i nuovi movimenti, Tigor: Rivista di Scienze della Comunicazione e di Argomentazione Giuridica, vol. 12, n° 2, pp. 3-27. ↩
- Lazar, M., et Matard-Bonnucci, M.-A., Éds. (2010), Les années de plomb : le terrorisme entre histoire et mémoire, Éditions Autrement, Paris. ↩
- Vuarin, L. (2023), Organiser l’émeute : la méthode « black bloc» expliquée, Gérer & Comprendre, n° 151, pp. 28-41. ↩
- Rodde, H. (2021), Qu’est-ce que les « black blocs» ?, Administration, n° 270, pp. 57-59. ↩
- Fabbe-Costes, N. (2005), La gestion dynamique des supply chains des entreprises virtuelles, Revue Française de Gestion, n° 156, pp. 151-166. ↩
- Muller, B., et Melchior, H. (2019), Black bloc, qu’est-ce que c’est ?, The Conversation, 1er mai ↩
- Cantiteau, A. (2016), Les black blocs: preuve de la mutation de la contestation sociale, Note du CREOGN, n° 20, pp. 1-4. ↩
- Dupuis-Deri, F. (2004), Penser l’action directe des black blocs, Politix, n° 68, pp. 79-109. ↩
- Enders, W., et Su, X. (2007), Rational terrorists and optimal network structure, Journal of Conflict Resolution, vol. 51, n° 1, pp. 33-57. ↩
- Vaillancourt, G. (2019), cit. ↩
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- Meier, O. (2020), Pierre Bourdieu et les formes de capital, RSE Magazine, 16 mars. https://www.rse-magazine.com/Pierre-Bourdieu-et-les-formes-de-Capital_a3583.html ↩
- https://www.francetvinfo.fr/decouverte/1er-mai/violences-du-1er-mai-centralien-fille-de-chercheur-au-cnrs-des-prevenus-aux-profils-etonnants_2736481.html ↩