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dans Politique

Lutte contre l’islamisme : L’Etat de droit libéral et la France collabo

ParFrédéric Saint Clair
20 octobre 2020
Lutte contre l’islamisme : L’Etat de droit libéral et la France collabo

Pour Frédéric Saint Clair, ce qui nous empêche de gagner la guerre que l’islamisme nous livre, c’est l’Etat de droit libéral et le soutien idéologique que lui apporte ce qu’il appelle la « France collabo ».

On peut, à bon droit, parler de drame lorsqu’un professeur a la tête tranchée en pleine rue pour avoir donné un cours sur la liberté d’expression au collège. Ce drame, s’il s’inscrit dans la désormais longue liste des tueries dont l’islam radical est coupable sur notre sol, s’en distingue par le réveil qu’il semble avoir provoqué chez certains de ceux qui, jusqu’ici, étaient plus préoccupés par le risque de discriminer la communauté musulmane que par la nécessité de désigner, et de combattre, l’ennemi islamiste. Si le réveil des élites politiques est encore loin d’être total, quelques étapes ont néanmoins été franchies. La décision de dissoudre certaines organisations affiliées aux Frères musulmans ou aux salafistes, de fermer certaines mosquées (dont celle de Pantin qui avait encouragé l’intimidation de Samuel Paty et dénoncé son cours sur les caricatures), ou d’expulser un peu plus de deux cents étrangers fichés pour radicalisation, constituent un premier pas. Mais, disons-le, un tout petit pas !, qui pourrait relever essentiellement de l’effet d’annonce, comme cela a été le cas toutes les fois précédentes, à moins qu’une véritable action massive ne soit engagée ensuite.

Dans un sondage en ligne du Figaro, à la question : « Faites-vous confiance au gouvernement pour lutter contre l’islamisme ? », 200 000 votants se sont prononcés, répondant NON à 79,22 %. Verdict sans appel !

La France s’est réveillée en colère au lendemain de ce meurtre atroce, et il semble qu’elle ne veuille plus se payer de mots.

Elle attend des actes. Elle attend que le gouvernement, ou qu’un gouvernement si celui-ci n’en était pas capable, prenne acte de cette déclaration de Manuel Valls datée de novembre 2015 : « Nous sommes en guerre ! », et agisse en conséquence. Les Français ont bien compris désormais qu’ils allaient devoir vivre avec la menace terroriste islamiste, mais ils aimeraient bien que face aux attaques de l’ennemi la France réponde autrement que par des discours, des commémorations et des bougies.

Cette guerre, cependant, n’a plus les caractéristiques des guerres des siècles précédents. Non seulement elle est asymétrique, mais sa dimension idéologique et civilisationnelle est très forte, résistant ainsi aux assauts traditionnels. Par ailleurs, l’ennemi est massivement présent sur le sol français, il est pour une part autochtone, dans une certaine mesure indiscernable, il a établi des réseaux denses sur le territoire qu’il occupe, il profite d’un écran de protection culturel communautaire massif, et, last but not least, il se renouvelle constamment car l’idéologie immigrationniste, à la fois libérale et socialiste, continue d’abreuver massivement le contingent islamiste de nouveaux venus, qu’ils soient d’origine tchétchène, pakistanaise, ou autre, mois après mois, année après année.

Un élément cependant devrait retenir notre attention : l’ennemi islamiste est faible ! Il est même d’une faiblesse historique, en comparaison de ceux que la France a affrontés par le passé. Six mois de pleins pouvoirs accordés à un homme de l’envergure du Général De Gaulle, ou de Napoléon – cette incarnation d’Arès, le Dieu de la guerre – suffiraient à éradiquer la menace islamiste et toute forme d’ensauvagement. Au prix, certes, de plusieurs milliers de morts et de millions de déplacés. Soyons clairs : Nous en sommes incapables. La question qui se pose immédiatement est : Qui nous en empêche ? Notre ennemi ? Non, bien évidemment. C’est en réalité l’Etat de droit démocratique et libéral, c’est-à-dire nous-mêmes. C’est cette chose juridico-morale que l’Occident est devenu, la façon dont il s’est construit institutionnellement depuis un siècle, pour tenter de se prémunir contre ses propres dérives, et qui l’a dans le même temps affaibli face à l’ennemi non régulier. C’est l’excessive importance accordée à la séparation des pouvoirs, et donc aux magistrats, lesquels ne représentent qu’eux-mêmes et l’idéologie laxiste qui les commande, et en aucun cas le peuple ; c’est l’inflation juridique libérale droitdelhommiste sanctuarisant l’individu au point de priver le pouvoir politique de tout moyen d’action contre l’ennemi, sanctuarisant les entrées et les sorties du territoire de cet ennemi, ses allées et venues à l’intérieur du territoire, et ses droits, devenus pléthoriques ; c’est la soumission du droit national à une hiérarchie de droits supranationaux tous imbibés de la même morale des « bons sentiments » ayant peu à peu éradiqué de toute législation l’usage légitime de la force physique. Bref, l’islamisme est un nain, géopolitique et stratégique.

Notre impuissance à gagner la guerre n’est donc pas le fait de l’ennemi islamiste – Taqîya ou pas – mais celui de notre libéralisme névrotique.  

Un autre Etat de droit est possible, non soumis au dogme du libéralisme politique contemporain, mais une large partie de la France s’y oppose, principalement dans la catégorie intellectuelle, politique (droite, centre, et gauche confondus), syndicale, médiatique, administrative et associative. Ils sont « la France collabo ». Une France collabo qui fait le jeu de l’ennemi et sape les idéaux républicains qu’elle prétend défendre. Les partisans de cette France collabo ne prennent en réalité pas directement fait et cause pour l’ennemi, ce qui serait trahir trop ouvertement ; ils prennent fait et cause pour ce système politique libéral, qu’ils ont sacralisé à dessein, et qui sert l’avancement de l’ennemi, et qui dessert, pour ne pas dire qui interdit, toute résistance à l’islamisme, à l’indigénisme, au décolonialisme, mouvements globaux extérieurs et intérieurs à la France qui ont pour objectif d’affirmer à travers une volonté de puissance propre la ruine de la République et l’effacement civilisationnel de mille cinq cents ans d’histoire de France, voire de deux mille cinq cents ans d’histoire de l’Occident. Tous ceux qui aujourd’hui s’opposent à une réforme massive de ce colosse aux pieds d’argile qu’est notre « Etat de droit », tous ceux qui n’ont de cesse d’en rappeler les principes comme pour les sanctuariser, sont des partisans de cette France collabo qui livre le peuple à l’ennemi. Le grand enjeu de notre survie, face à l’islamisme aujourd’hui, et au basculement civilisationnel, mais aussi face à tous les défis qu’annoncent l’émergence hégémonique de puissances telles que la Chine ou l’Inde voire l’agressivité judiciaire de l’hyperpuissance américaine, exige un Big-Bang juridique, une révolution dans notre philosophie du droit et de l’Etat de droit, de notre rapport à l’U.E. ainsi qu’à la communauté internationale, révolution qui permettrait au pouvoir politique de recouvrer enfin le sens du mot pouvoir.

Frédéric Saint Clair
Analyste politique

 

Photo : Frédéric Legrand – COMEO/Shutterstock.com

Frédéric Saint Clair

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