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dans Economie, Société

Marché de l’électricité : un récent rapport qui alimente la confusion !

ParLoïk Le Floch-Prigent
9 mars 2023
Marché de l’électricité : un récent rapport qui alimente la confusion !

Si j’ai bien compris la Commission de Régulation de l’Energie a commandé un rapport sur le marché européen de l’électricité à un « groupe d’experts internationaux », document rendu public le Mercredi 8 Mars. Autour d’universitaires de Paris Dauphine, on retrouve des « anciens » de centres prestigieux, Harvard, Cambridge, Ruhr University…je dois en oublier. Ce rapport, parait-il « tant attendu », conclut à la pertinence des fondements de ce fameux « marché » ! Quel exploit !

Si vous demandez à des « spécialistes » du marché qui théorisent depuis le début de leur carrière les bienfaits de la concurrence, nul doute sur le résultat de leurs investigations, et, finalement ils répondent avec entrain que leur enseignement est de qualité et mène au bonheur.

L’industriel, lui doit arriver à démontrer la justesse de ses actions à partir de ses résultats, c’est-à-dire qu’il est confronté tous les jours au retour d’expérience.

Si chiffre d’affaires et bénéfices sont là, c’est bon signe, mais s’ils sont absents il faut faire quelque chose, à la fois comprendre et agir sans a priori. La marché européen de l’énergie imaginé par de brillants économistes, aucun doute là-dessus, conduit notre pays à la ruine industrielle : sont sauvées les grandes compagnies qui ont contracté avec le producteur majeur d’électricité sur 25 ans et à bon prix et les petites compagnies qui acceptent de remplir des questionnaires de l’administration pour bénéficier d’un bouclier tarifaire, certes insuffisant, mais « mieux que rien ». Les autres, les plus nombreux, voient leurs factures d’électricité multipliées par 4, 5, 6, jusqu’à 10 sans comprendre pourquoi il y a de telles différences entre elles et sans explications réelles.

Ce marché jugé comme pur et parfait par nos brillants cerveaux connait deux exceptions majeures, celle des grandes entreprises dont on vient de parler, mais aussi celle des centrales éoliennes et solaires qui sont prioritaires sur les réseaux et dont le financement est assuré par l’obtention d’un tarif garanti.

Ce marché avait comme ambition de susciter des candidats à l’investissement dans des centrales, aucune n’a vu le jour depuis plus de quinze ans et ce qui vient d’être annoncé par l’Allemagne, le doublement des centrales à gaz, sera , de nouveau garanti par un tarif ! Le « marché » dont nos universitaires parle se solde donc par un échec « européen «  et par son aversion aux marges, marges non négligeables ! On a donc demandé un rapport « tant attendu » à des universitaires prestigieux mais « hors sol » qui ont raisonné sur un fonctionnement imaginaire d’un instrument sans existence réelle.

Revenons donc au bon sens , notre pays dispose d’un parc nucléaire et hydraulique largement amorti qui conduit à un cout du MWH autour de 40/ 50 euros , ne chipotons pas. Pour les pointes, notre parc disposait de centrales charbon et fioul historiques et de quelques centrales à gaz. On a fermé par nécessité politique hasardeuse ce qui concernait le charbon et le fioul sauf une installation à Cordemais (Loire-Atlantique) où l’on a fait un mélange charbon /pellets (bois). En catastrophe cet hiver on a rouvert Saint Avold (charbon Moselle). Pour alimenter sans concours extérieur les pics de consommation, on peut regarder encore les centrales arrêtées par politique politicienne sans avoir à recourir aux centrales charbon de nos voisins allemands ! On peut aussi améliorer notre parc en rouvrant Fessenheim (nucléaire). On pourrait donc faire bénéficier sans trop de douleurs financières les consommateurs français, ménages et entreprises , d’une électricité à 70/80 euros le MWH .

Le « marché européen » nous a orienté vers un investissement ENR (solaire et éolien) dont le retour d’expérience nous démontre qu’il a été couteux et inutile et qu’il fragilise même notre « base » nucléaire.

De ceci, les fameux experts ne disent mot. La montée des taxes sur l’électricité et sur l’essence était en partie due à ces investissements ENR. Il faut donc calmer cette fuite en avant mortifère et revenir en arrière sur la priorité accordée sur le réseau aux productions intermittentes, le mal est fait mais n’aggravons pas nos ennuis !

Y-a-t-il un autre moyen de sauver notre pays pris à la gorge par les spéculations des « fournisseurs », ceux qui ni ne produisent, ni ne transportent, ni ne distribuent ? C’était la question à poser à nos prestigieux universitaires internationaux ! Comment pouvons-nous revenir à des prix proches des couts, seule manière de conserver nos entreprises industrielles ?

Je ne doute pas que, posée de cette façon , la réponse de nos experts aurait été toute autre que celle qu’on leur prête aujourd’hui avec leur fameux rapport qui n’honore pas la pertinence de leur réflexion.

Loïk Le Floch-Prigent
Industriel, consultant, auteur

Loïk Le Floch-Prigent

Après des études d’ingénieur, Loïk Le Floch-Prigent est Chargé de mission puis Chef de service à la Délégation générale scientifique et technique (1968-1980). Il devient Directeur de cabinet de Pierre Dreyfus, ministre de l’Industrie en 1981, puis PDG de Rhône-Poulenc de 1982 à 1986. Il est nommé Conseiller chimie et pétrole de Roger Fauroux, ministre de l’Industrie en 1988. De 1989 à 1993 il est PDG de Elf-Aquitaine, puis de Gaz de France de 1993 à 1995 et de la SNCF de 1995 à 1996. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont les plus récents sont Il ne faut pas se tromper (2018), Le silence des dolmens (2019), Pour une France industrielle (2020) et Capitaines d’industrie (2022).

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