Il y a encore peu de temps, le progrès en France et son vecteur la science allaient de soi. Mais aujourd’hui les rapports entre la société, les élites, l’opinion d’une part et la science d’autre part semblent être devenus plus ambivalents. Yves Agid, praticien et chercheur mais aussi vulgarisateur et penseur de la science en général et des neurosciences en particulier a accepté de répondre à nos questions. Au-delà des réponses qu’il apporte, il se livre à un plaidoyer pour que sciences dures et humanités travaillent plus étroitement les unes avec les autres.