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Pour un Liban neutre et souverain

Samir GeageaParSamir Geagea
4 février 2021
Pour un Liban neutre et souverain

Le chef des Forces Libanaises, Dr Samir Geagea, rappelle la nécessité de retrouver une souveraineté perdue au Liban et d’instaurer une neutralité active, conformément au Pacte nationale de 1943. Dans cet entretien exclusif qu’il nous a accordé, il rappelle les grands titres de son programme électoral, discute la question d’une grande actualité du système confessionnel, aussi bien que du rôle que les chrétiens doivent jouer pour que le Liban retrouve sa place dans le concert des nations.

Revue Politique et Parlementaire – 100 ans après la Déclaration du Grand Liban, le système confessionnel mis en place est-il toujours viable ? Si oui, n’a-t-il pas besoin d’être réformé ? Sinon, quel nouveau système ou transition politique proposez-vous ?

Samir Geagea – Au Liban, le problème n’a jamais découlé du régime politique, mais du désaccord entre les Libanais sur des questions que les États occidentaux et modernes prendraient pour axiomes. Pourrait-il, par exemple, que les Français soient en désaccord sur la souveraineté et l’indépendance de leur État, ou que les Américains le soient sur la priorité des intérêts supérieurs de leur pays ? Le problème, au Liban, réside dans l’absence d’entente sur ces mêmes axiomes, puisque le désaccord se porte sur le sens de la souveraineté, le sens de l’indépendance et le rôle de l’État. Les priorités dépassant le Liban le remportent contre les priorités libanaises. Il suffit de revoir l’Histoire du pays, notamment depuis l’Indépendance, pour s’avérer que les divisions et les désaccords principaux et verticaux sont de nature étrangère et visent à rallier le Liban à des projets, des visions nationalistes et des causes qui mènent à l’élimination de ses frontières et à l’abattement de son indépendance.

La situation au Liban s’est déstabilisée, d’abord, avec la montée du Président Jamal Adel Nasser qui a provoqué une révolution en 1958 et, ensuite, avec la signature de l’Accord du Caire en 1969. Elle s’est complètement écroulée le 13 avril 1975 avec le début d’une guerre qui a duré quinze ans, et qui n’a pris fin qu’avec un nouveau règlement établi par la modification du régime politique. Ce règlement aurait bel et bien pu constituer une chance de tourner la page de la guerre. Pourtant, le régime syrien a établi son emprise sur le Liban, et s’est retourné contre le nouvel accord. Le Liban est entré dans une phase de tutelle qui a duré à son tour quinze ans.

La souveraineté et l’indépendance du pays n’ont été restituées qu’avec le départ de l’armée syrienne du Liban le 26 avril 2005. L’occupation syrienne avait partagé les rôles avec Téhéran, en tenant les rennes du pouvoir au Liban et en gardant les armes du Hezbollah, prenant la résistance pour prétexte. À partir de cette date, le Hezbollah a hérité le rôle du régime syrien, en exerçant sa mainmise sur la souveraineté et l’indépendance, et en monopolisant la prise de décisions stratégiques étatiques de guerre et de paix.

Comment la situation de tout pays pourrait s’améliorer alors que les armes sont dans les mains de deux entités différentes, l’armée légitime et l’armée-milice ? La monopolisation de la prise de décisions étatiques se reflète sur la performance de toutes les institutions de l’État, soient-elles politiques, juridiques ou sécuritaires, ce qui explique le chaos prévalent au vu de l’échange de services entre le système de la corruption et le système des armes.

Supposons que le plus moderne des régimes politiques est introduit au Liban, sera-t-il applicable tant qu’il y a un parti politique qui s’accroche à ses armes, son vecteur directeur, et qui donne la priorité à l’État iranien aux dépens de l’État libanais ?

Les crises successives vécues par le Liban ne sont pas principalement liées au système confessionnel tel que prétendu ou présenté par certains soit pour des antécédents superficiels, soit pour donner un coup aux équilibres internes et au Pacte de Coexistence afin de changer l’identité et le rôle du Liban. Preuve en est, lorsque le Liban a adopté la neutralité vis-à-vis des axes conflictuels étrangers entre 1943 et 1969, excepté les évènements de 1958, il a connu une époque de stabilité et de prospérité ayant fait de lui « la Suisse du Moyen-Orient ». Pour cette région, il est devenu un centre hospitalier, universitaire, touristique et bancaire. La situation ne s’est détériorée qu’avec l’interaction entre le facteur palestinien – celui de la libération « de Jérusalem en passant par Jounieh » – avec le facteur interne.

Cela ne veut aucunement dire que le régime actuel est idéal, alors qu’il n’existe aucun régime se dotant de cette caractéristique au monde. Les régimes doivent refléter la nature de la société et accompagner son progrès. Le désaccord s’articule autour de l’appartenance au Liban, alors que l’appartenance de certains reste à d’autres États ou d’autres causes, ce qui empêche la réflexion sur le développement ou la modernisation de ce régime. Tant que la question de l’appartenance n’a pas été réglée, la recherche d’un autre régime politique sera vaine. Lorsque le peuple libanais s’unira autour de la finalité de l’État, les autres points de discorde seront secondaires, et non-pas structurels et essentiels tels qu’ils le sont aujourd’hui.

Le développement potentiel du régime devrait s’orienter vers une décentralisation élargie qui mène à l’amélioration des services, à la création d’emplois, à l’augmentation de la productivité, à la promotion des secteurs économiques, et au bien-être des Libanais.

En parallèle, il ne faut pas délaisser un facteur essentiel qui repose dans l’absence d’une élite politique pendant les trois dernières décennies, qui a pour objectif ultime l’établissement de l’État de droit, et qui ne se soumet pas dans l’exercice de ses fonctions à l’intimidation et aux rétributions. Si cette élite existait, la corruption ne se serait pas répandue tant sur le plan vertical qu’horizontal. Elle y aurait constitué une barrière. Malheureusement, ces élites sont absentes ou ont abandonné l’exercice de la chose publique, ce qui explique le grand recul noté à tous les niveaux des institutions de l’État.

RPP – Le Grand Liban a été déclaré sous protectorat français. Il est le fruit de siècles de combats chrétiens existentiels, mis à l’honneur par le Patriarche Hoyeck et la France. Pensez-vous que ce tandem franco-libanais existe encore ? La France est-elle toujours le principal allié stratégique du Liban et le garant de sa souveraineté ?

Samir Geagea – Évidemment, la France demeure le premier allié stratégique du Liban. Paris n’agit pas sur la base d’intérêts, mais plutôt à partir de ce qui l’unit avec les Libanais historiquement, culturellement et politiquement. C’est un sentiment d’aisance partagée. La France n’a jamais raté l’occasion d’exprimer ses sentiments à l’égard du Liban, que ce soit par les conférences de soutien économique ou au cours des tournants majeurs à la suite de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Al-Hariri. Elle fournit les meilleurs efforts pour soutenir le Liban et les Libanais. Le Président Emmanuel Macron a montré l’attention qu’il portait à ses multiples préoccupations, y compris la crise sanitaire qui touche le monde entier dont la France, et s’est rendu au Liban pour manifester sa solidarité suite à l’explosion du 4 août et pour trouver les solutions requises afin de sortir le Liban de sa crise. Cette visite a été largement bien reçue par le peuple.

Outre le soutien constant de l’État français au Liban, les peuples libanais et français sont unis par une relation particulière et historique.

RPP – Les chrétiens ont été les précurseurs de la souveraineté du peuple libanais. C’est ce qui les a contraints à l’affrontement avec les autres communautés pendant la guerre, voire au-delà. Quel est leur rôle aujourd’hui ? Pourraient-ils être médiateurs entre les différentes communautés religieuses afin d’aboutir à une véritable entente ?

Samir Geagea – Le rôle des chrétiens n’a pas changé depuis bien avant la création de l’entité libanaise jusqu’à maintenant. Ce rôle s’est manifesté par la création d’un État pour tous, basé sur la liberté, la démocratie et la diversité. C’est bien ce rôle chrétien qui a fait du Liban « la Suisse du Moyen-Orient », ce pont entre l’Est et l’Ouest. Les Forces Libanaises (FL) sont une continuation de cette ligne historique, puisqu’elles ont défendu farouchement l’État, la souveraineté, l’indépendance, la liberté, le partenariat, l’égalité et la transparence dans l’exercice de la fonction publique.

Le rôle chrétien historique s’est basé sur la capacité des chrétiens à bâtir l’État de droit, des libertés et de la transparence.

Ces chrétiens n’auraient aucun rôle à jouer loin de ces maximes, principes et prémices, parce que seul l’État constitue un espace partagé entre tous les Libanais. Ce qui est dit du modèle libanais et de la nation-message est le résultat de l’interaction entre ces groupes sans que l’un n’élimine l’autre. Sous l’égide de l’État, ces groupes travaillent ensemble pour servir les Libanais.

Ce projet ne fut intercepté qu’à cause de la présence d’un groupe tel que le Hezbollah, qui est sorti du consensus réunissant les Libanais, a porté les armes aux dépens de l’État et a défendu un projet politique opposé à l’essence même du rôle et du message du Liban. Plus encore, le Courant Patriotique Libre (CPL), qui a fait sa popularité et sa légitimité en défendant la souveraineté et l’indépendance du Liban, s’est allié au Hezbollah qui empêche le rétablissement de l’État. Le CPL est sorti ainsi de la ligne historique suivie par les chrétiens, en donnant un couvert à un programme politique qui contredit la philosophie et la vision portées par les chrétiens à l’État au Liban.

Le rôle actif des chrétiens au Liban est par l’engagement dans cette ligne historique et l’intérêt qu’ils pourraient apporter pour la préserver. Lorsque cette ligne à été compromise, l’État s’est écroulé et désassemblé. Le Liban ne sera sauvé que par le rattachement aux prémices et maximes du projet libanais. La guerre qui a été déclenchée et qui reste vive contre les FL est justement due à son rattachement à cette ligne qui reste son fer de lance, parce qu’il y a toujours des parties qui voudraient transformer le Liban en une scène d’affrontements et non en État.

RPP – Vous avez cautionné l’appel à la neutralité du Patriarche Raï. Qu’entendez-vous par neutralité politiquement et stratégiquement ? Ceci implique-t-il une neutralité économique ? Où se situent les limites de cette neutralité ?

Samir Geagea – La neutralité est partie intégrante du Pacte de 1943. Il ne s’agit pas d’une question nouvelle ou étrangère. Lorsque la neutralité a été appliquée, le pays a connu une stabilité sans précédent et une prospérité unique. Il suffit de comparer l’époque au cours de laquelle la neutralité a été mise en œuvre à celle où elle a été renversée et où l’État a échoué, a fait faillite et s’est retrouvé en situation de crise. Par conséquent, il n’y a d’autre solution que le retour au lancement de la Première République et à la neutralité qui est l’un des objectifs des FL. C’est d’ailleurs cette raison qui a poussé les FL à bien accueillir l’initiative du Patriarche Maronite Bechara Al-Raï qui est à la tête de la défense du projet de neutralité afin de préserver le Liban, son rôle et son message.

Lorsqu’on parle de neutralité, il s’agit de neutralité politique et militaire plutôt qu’économique, de sorte que le Liban ne s’implique pas dans les conflits externes et les axes internationaux et régionaux. En manquant d’honorer la neutralité, les conflits externes se reflèteront sur la situation interne et provoqueront des divisions verticales entre les Libanais soutenant cet axe ou l’autre. L’État s’écroulera comme on le voit actuellement.

L’expérience historique a montré que l’échec de la neutralité amène le chaos. Avec le respect de la neutralité vient le renforcement de la stabilité. Qui soutient la neutralité soutient la coexistence au Liban. Qui oppose la neutralité oppose la coexistence. De ce fait, l’échec de la neutralité mène à l’accablement de la coexistence.

Ce n’est pas par hasard que la neutralité a été adoptée lors du lancement de la République en 1943, parce que sans elle, ce lancement lui-même n’aurait pas eu lieu. En effet, la diversité du Liban nécessite sa distanciation avec des crises touchant la région et ses axes. Ainsi la neutralité constitue-t-elle le prélude à la stabilité, à l’institution de l’État, à l’application de la Constitution et au respect de l’esprit du Pacte.

RPP – Souvent le Hezbollah prêt à confusion. D’aucuns le considèrent comme milice terroriste, d’autres distinguent branche armée et branche politique. Vous critiquez souvent ce parti/milice aux allégeances iraniennes. Cependant, vous avez participé avec elle à des gouvernements d’union nationale. Était-ce un compromis ? Pour que le Liban, ontologiquement un pays de diversité, subsiste, faudrait-il désarmer cette milice et garder le « parti politique » ? Êtes-vous opposé à ce parti politique au-delà de la branche armée ? La fin de l’influence du Hezbollah pourrait-elle passer exclusivement par le Liban ou nécessite-t-elle un alignement de planètes international ?

Samir Geagea – Le désaccord avec le Hezbollah n’est pas uniquement de nature politique, mais aussi idéologique et culturelle. De ce fait, le fossé qui nous sépare est très large. Les FL n’ont que le Liban pour cause alors que le Hezbollah défend celle de la nation musulmane. Les FL œuvrent pour la délimitation des frontières du Liban pour renforcer sa finalité alors que le Hezbollah ne croit pas aux frontières géographiques des États. Les FL soutiennent le projet de l’État alors que le Hezbollah défend le projet de son État.

Malgré ce grand désaccord, à partir de 2005, l’objectif ultime a été d’éviter l’éclatement de la situation au Liban et le retour de la guerre civile. La coexistence s’est concrétisée, d’abord, sous l’égide des institutions constitutionnelles sans coordination politique, mais avec un simple croisement technique. En fin de compte, les FL ont désormais la conviction qu’il faut mettre un terme à la coordination technique parce qu’il est impossible de bâtir un État sans lever la mainmise du Hezbollah et de son mandat actuel sur le pays. C’est pour cette raison qu’elles revendiquent un gouvernement technocrate indépendant pour éviter l’échec qui serait destiné à tout gouvernement tant que la coalition du 8 mars continue à accroître son emprise sur les pouvoirs au Liban.

L’affrontement politique avec le Hezbollah n’aura pas de terme tant que ce dernier n’a pas remis ses armes à l’État qui ne se redressera pas tant qu’il comprend une entité-État ou État dans l’État.

Il n’est pas lieu de complaisance face à cette question qui a fait échouer au Liban en suspendant sa Constitution et ses lois, et qui a mené à son isolement des mondes arabe et occidental.

RPP – Vous avez été candidat à la Présidence de la République libanaise. Quel a été votre programme politique aussi bien qu’économique ? Vous représenterez-vous de nouveau après la fin du mandat Aoun ?

Samir Geagea – Le programme que j’ai adopté pour ma candidature aux élections présidentielles avait pour slogan « La République Forte » qui ne pourrait se réaliser qu’à travers trois entités.

D’abord, l’indépendance totale du Liban dans un État libre et capable, imposant sa souveraineté avec ses institutions légitimes.

Ensuite, le respect de l’esprit et de la lettre de la Constitution et son application sans discrétion, sans catégorisation et sans contourner les règles, quelle que soit la cause.

Enfin, la neutralité du Liban comme garantie de sa préservation et de sa protection face aux risques d’expansion des guerres et des conflits externes, en insistant sur la solidarité avec les mondes arabe et occidental, notamment vis-à-vis des questions humanitaires et politiques justes, dont en premier lieu la cause palestinienne, tel que convenu dans le Congrès arabe pour la Paix en 2002.

J’ai considéré dans mon programme électoral que la Présidence est un point de départ pour la dynamique de récupération de l’État par une approche verticale. Il s’agit, en effet, d’un point d’appui permettant de rectifier une situation chargée de lacunes, d’erreurs pratiques et de déséquilibres.

J’ai souligné le fait que la protection du Liban nécessite l’ancrage de l’État de droit, l’intégration de toutes les communautés libanaises dans le redressement de la position de l’État et l’allégeance à la supériorité de la Constitution, le respect des lois et l’observation des conditions requises pour achever cette mission. Aucun État au monde n’accepterait de partager le pouvoir et la prise de décisions avec un parti ou courant politique, ou que ses choix soient soumis à l’autorité et à l’influence d’un groupe ou d’un autre. C’est pour cela qu’il n’est pas question de complaisance ou d’indulgence à l’égard du principe de détention exclusive des armes par l’État et sous son égide.

Sur le plan économique, j’ai déclaré lors de la présentation de ma candidature que la réforme économique va de pair avec la réforme politique et que le développement économique, la protection sociale et la stabilité financière durable n’auront lieu sans la récupération totale des constituants de la souveraineté nationale. La restitution du prestige de l’État et celle de la confiance qui a son tour est le socle de toute structure économique et de réforme sociale.

Le Liban souffre de la perte de sa souveraineté violée par maintes forces politiques perturbant ses relations avec l’étranger.

Le Liban pâtit de forces politiques corrompues inexpérimentées et gérant mal les affaires de l’État. La corrélation entre les armes et la corruption ne sera affrontée et éradiquée sans insister sur l’établissement d’un État réel dont la souveraineté ouvrira la porte au changement du système de gestion des affaires de l’État et à la transformation des échecs en réussites productives.

Pour ce qui est de ma candidature future aux élections présidentielles, on en reparlera le moment convenu.

RPP – Quelle est la vocation du Liban dans cette région du monde ?

Samir Geagea – Le Liban ne peut être que lui-même, et ne peut avoir que son rôle, son modèle et son message. C’est bien son rôle qui lui a donné une dimension mondiale, malgré sa petite superficie. Le Liban est le seul pays au monde où les chrétiens et les musulmans, toutes confessions confondues, se partagent le pouvoir dans un État civil fondé sur la liberté et la démocratie. Le Liban représente sur ce plan un exemple de l’interaction, non du choc, entre les civilisations. C’est un espace de dialogue créatif et d’acceptation de l’autre, tel qu’il est. Toutefois, afin de rétablir son rôle aux niveaux politique, culturel, économique et touristique, et le message qu’il porte au monde, il doit recouvrir sa souveraineté, son indépendance et le monopole des décisions stratégiques. Tel est notre combat, et nous le poursuivrons jusqu’à ce que le Liban redevienne un vrai État dont la priorité est l’Homme, la stabilité et la paix.

Samir Geagea
Chef du Parti des Forces Libanaises
Propos recueillis par Maya Khadra

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