• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Politique

Terra incognita – Journal éphémère, libre et prospectif

ParPierre Larrouy
24 avril 2020

Depuis le 17 mars, la France est confinée en raison de l’épidémie de coronavirus. Pierre Larrouy, économiste et essayiste, tient pour la Revue Politique et Parlementaire, un journal prospectif.

Relocalisons l’essentiel ? Mais lequel ?, vendredi 24 avril

Cette crise sanitaire est un projecteur braqué sur un terrain vague sur lequel courent, sans chemin de sortie, des acteurs en panique.
A ne pas avoir anticipé d’autres manières d’observer notre vie, nous voilà renvoyés à Lewis Caroll et Alice au pays des merveilles quand le chat révèle à Alice le pot aux roses ; Elle croise aussi la route du chat du Cheshire, qui peut disparaître à sa guise, en ne laissant que son sourire apparent : « Minet du Cheshire », commença-t-elle […] « voudriez-vous m’indiquer, s’il vous plaît, quel chemin je devrais emprunter ? » « Ca dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller », dit le Chat. « Je ne me soucie guère où… » fit Alice.  » Alors peu importe quel chemin vous prendrez », dit le Chat. « …pourvu que j’arrive quelque part », ajouta Alice en guise d’explication. « Oh, vous pouvez en être sûre, si seulement vous marchez assez longtemps ».

Cette société est en proie au doute sur l’objectif, le futur. Ca n’est pas né avec le conoravirus. On ne va pas lui faire ce plaisir subversif.
La question de la relocalisation ressemble aux imprécisions d’Alice auxquelles la renvoie le chat.

Nous affrontons plusieurs questions, de nature différente, mais qui constituent un entre-lac.

Observons le sujet de l’aéronautique. Sous quel angle l’aborder ? Les dominances industrielles à prévoir ? Comment gérer la crise simultanée de l’offre et de la demande ? Quel tourisme demain ? Quel fret ? Quel impact du militantisme climatique ? C’est un exemple, à rebours, de la logique des relocalisations.

La question du local n’est, en premier lieu, qu’une expression, sous forme de déni, de notre rapport à la mobilité. Ensuite la question de la localisation vient, en bémol, pour exprimer des sentiments de fragilité, de précarité, de perte de fierté. La relocalisation répond, en ces sens, à des approches subjectives et comportementales.

Mais la relocalisation est, aussi, une réponse réelle et de ressenti à une impression générale de vulnérabilité. Et cela vaut pour l’humeur individuelle comme pour la consistance collective.

Pour résumer la relocalisation cherche à répondre à des ressentis individuels comme collectifs et, dès lors, ne peut être présentée comme une recette qui, pour sembler une évidence, pourrait se montrer illusoire.

Tout cela traduit une crise de la représentation.

De manière littérale, nous n’arrivons pas, dans cette société de l’image, à nous « représenter » les enjeux complexes de ces sujets en raison des fortes interdépendances qu’il comporte.

D’autre part, la dégradation des rapports tendus avec la référence et les « élites » ne peuvent que favoriser des dénonciations simplistes des responsabilités et de chaînes de conséquences qui fournissent des grilles de lecture partielles et pratiques.

Dès lors, les recettes risquent de s’apparenter aux polémiques actuelles autour des recherches sur le virus. Où l’on découvrirait qu’entre un test in vitro et un test dans la complexité dans laquelle on l’injecte, il y a, souvent, de grands sauts dans l’inconnu.

C’est pour toutes ces raisons qu’il me semble essentiel de poser ces questions, de relocalisation et de souveraineté, dans le cadre d’une représentation précise de la plasticité de l’organisation économique et sociale. Cette notion de plasticité intègre celle de l’adaptation ou de la mutation. Elle doit permettre de représenter, justement, les torsions possibles de cette organisation. En particulier, de scinder ce que les théoriciens appellent le « kernel », ce noyau qui ne peut être effrité au risque de la désagrégation du système de ce qui peut être abandonné ou muté. Mais tout autant l’analyse doit intégrer les modifications comportementales associées qui conditionnent la viabilité de l’action entreprise et sa pérennité.

Au fond, nous avons besoin d’une idéologie pour positionner le sens, d’un « numéraire commun » comme l’a été la valeur travail et, c’est certain, d’outils d’analyse disruptifs capables de modéliser la complexité transversale et comportementale de ces questions.

La pandémie est une opportunité pour réfléchir à l’utilisation des algorithmes dans l’intérêt général mais avec un rapport de confiance et de maîtrise humaine qui, in fine, en conditionneront l’efficacité.

J’aborderai, dans un prochain article, une proposition qui commence la relocalisation par celle des datas.

Pierre Larrouy
Economiste et essayiste

Pierre Larrouy

Pierre Larrouy est économiste et essayiste. Docteur en sciences économiques et diplômé de l'Institut d'Etudes et de Développement, il a été chef de cabinet du Ministre de l'Education nationale Alain Savary, conseiller du Ministre de la Jeunesse et des Sports Roger Bambuck, conseiller du Président de la Mutualité française et conseiller à la Présidence de Polynésie française. Auteur de plusieurs essais (Après, UPPR, 2019 ; Ubérisation, utopie et tyrannie, UPPR, 2017 ; La crise innovante, UPPR, 2016 notamment) et articles, Pierre Larrouy travaille aujourd’hui sur la société numérique, ses conséquences psycho-sociologiques et politiques et sur de nouveaux modèles d’intelligence spatiale et de développement territorial.

Les derniers articles

Bétharram : un Bayrou à la Chirac

ParCarole Barjon

La très longue audition du Premier ministre devant la commission d’enquête parlementaire, mercredi 14 mai, a montré qu’il ne suffisait...

Editorial – Les socialistes retrouvent leurs esprits

Un président face à son héritage

ParMarie-Eve Malouines

Emmanuel Macron s’est expliqué pendant plus de trois heures mardi sur TF1 sans apporter de précisions sur ses futures orientations....

Qui, du juge ou de la loi, fait le droit ?

Qui, du juge ou de la loi, fait le droit ?

ParJean-Eric Schoettl

Le droit est-il l’œuvre du juge ou du Représentant ? Trouve-t-il sa source dans les textes ou dans la jurisprudence ? La...

Colloque « Ecole : l’égalité par la liberté ? »

Colloque « Ecole : l’égalité par la liberté ? »

ParRedaction

La Fondation Kairos pour l’innovation éducative organise, en partenariat avec La Revue politique et parlementaire, le colloque “École : l’égalité...

Retrouvez nos dernières vidéos

Sorry, there was a YouTube error.

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

La fin du droit, le recours à la violence légitime ?
Politique

La fin du droit, le recours à la violence légitime ?

Géopolitique, relations internationales
Politique

Oligarchie, dissonance stratégique et désalignement global : anatomie du reflux occidental

La France et le Kazakhstan : un partenariat stratégique renforcé,  passerelle et accélérateur de la coopération entre l’Europe et l’Asie centrale
Politique

La France et le Kazakhstan : un partenariat stratégique renforcé, passerelle et accélérateur de la coopération entre l’Europe et l’Asie centrale

1945-2025 : les promesses de la Victoire des Alliés emportées par la bascule du monde ?
Politique

1945-2025 : les promesses de la Victoire des Alliés emportées par la bascule du monde ?

En substituant le racisme à la question sociale, Jean-Luc Mélenchon rompt avec la nature de la gauche
Politique

En substituant le racisme à la question sociale, Jean-Luc Mélenchon rompt avec la nature de la gauche

Entretien avec Philippe Bilger
Politique

Entretien avec Philippe Bilger

Les juges doivent-ils sauver la démocratie ?
Politique

Les juges doivent-ils sauver la démocratie ?

La Sécurité sociale n’est pas une variable d’ajustement : elle est notre fierté républicaine
Politique

La Sécurité sociale n’est pas une variable d’ajustement : elle est notre fierté républicaine

Article suivant
Mi-mandat de Macron : l’effet papillon de sa communication langagière

Le courrier de la colère - Opposition confinée et pouvoir impersonnel

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire