• Contact
  • Abonnez-vous
  • Contribuez
Panier / 0,00 €

Votre panier est vide.

Lire Le dernier numéroLe dernier numéro
Revue Politique et Parlementaire
  • Se connecter
S'abonner
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Revue Politique et Parlementaire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
dans Economie

Union européenne et relance économique : confusion au sommet

ParPatrick Martin-Genier
24 avril 2020
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne (2019-2024)

L’Union européenne vient de connaître son troisième échec sur la sortie de crise après le Conseil européen de ce jeudi 23 avril 2020. Etait-il utile de tenir un tel sommet virtuel en pleine pandémie sur la sortie de crise alors que rien de nouveau n’avait avancé depuis la dernière réunion du Conseil européen, s’interroge Patrick Martin-Genier.

Il a de nouveau été nécessaire de se livrer à un exercice d’équilibriste de communication politique pour dire que l’on avance ensemble dans la même direction alors qu’en réalité on diverge sur l’essentiel : la prise en charge de la dette des pays les plus affectés par la crise du Covid-19.

Un échec déjà programme

L’exercice de communication politique a donc bien été fait mais sans filet et la chute est sévère. L’échec était déjà programmé avant même la tenue du Conseil européen. Dans la lettre traditionnelle d’invitation aux chefs d’Etat et de gouvernement, le président du Conseil, Charles Michel, qui avait pris le soin de saluer l’unité européenne, avait sur le point précis des dettes déjà annoncé la suite : d’une part, la Commission européenne serait chargée d’étudier un futur budget pluriannuel car il ne serait pas possible de décider de mettre sur pied un fonds de relance lors de ce sommet. D’autre part, elle devrait établir un « lien » avec le cadre financier pluriannuel 2021-2027, une façon de dire que les moyens budgétaires de soutien économique et budgétaire pour la sortie de crise devraient en réalité être intégrés dans le futur budget de l’Union européenne.

D’ailleurs, il n’était prévu la signature d’aucun communiqué, ce qui a permis au final de fermer très rapidement cette séance qui n’était pas des plus utiles et agréables.

Les « durs » campent sur leurs positions

Tout s’est donc passé comme prévu. Les lignes n’ont pas bougé depuis le début de la crise.

L’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède, l’Autriche, entre autres, ne veulent toujours pas entendre parler d’une mutualisation des dettes, quelle que soit la forme qu’elle pourrait prendre.

Quelques jours avant le Conseil, les présidents du Conseil italien Giuseppe Conte et le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez s’étaient exprimés dans la presse de leurs pays respectifs et européenne. Les idées les plus audacieuses avaient été de nouveau exprimées : un fond de relance de 1 500 milliards d’euros pour Pedro Sánchez, un fonds spécial de l’Union européenne géré par la Commission européenne chargé d’émettre des « dettes perpétuelles » dont ne seraient remboursés que les intérêts et pas le capital pour Guiseppe Conte. Autant d’idées inacceptables pour les pays « frugaux » qui n’ont même pas compris ce que signifiait cette idée.

Il était aussi exigé de la part de l’Italie et de l’Espagne que les sommes consacrées à la reconstruction ou la relance soient versées sous la forme de dons et de transferts inconditionnels et non pas sous forme de prêts assortis d’un certain nombre de conditions. Une telle idée était derechef incapable pour les frugaux !

Mission impossible pour la Commission européenne ?

Dès lors, il n’était pas possible d’aller plus avant. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont donc « botté en touche » en renvoyant la balle dans le camp de la Commission européenne. Mais là aussi, la stratégie est on ne peut plus claire. En demandant à la Commission de mettre sur pied le fonds de relance « en lien avec le cadre budgétaire pluriannuel » il est exigé d’Ursula Von der Leyen, sa présidente, ni plus ni moins que d’intégrer l’argent nécessaire au futur budget de l’Union européenne.

Il s’agit d’une injonction qui risque de faire de nouveau volé en éclat ce qui reste de l’unité européenne que l’on n’arrête pas de clamer sur les toits.

Pour le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le nouveau « Monsieur non » de l’Europe, il va de soi que les dépenses consacrées à ce fonds qui devrait faire l’objet d’une ligne budgétaire particulière, devront venir en déduction d’autres dépenses de l’Union européenne. La question est donc de savoir quelles sont les dépenses qui seront les plus affectées : la politique agricole commune, les fonds structurels, le « Green deal » (politique environnementale et écologique) ?

Un exercice d’autosatisfaction

Malgré ces graves divergences, les différents chefs d’Etat ont tenté d’accréditer la thèse selon laquelle tout va bien et ont noyé l’échec dans un formidable exercice de prestidigitation inégalé jusqu’à ce jour. Guiseppe Conte s’est félicité des résultats alors qu’il était prêt il y a quelques jours à faire un nouvel esclandre. Le Premier ministre Pedro Sánchez a préféré ne pas prendre la parole et laisser sa ministre des Affaires étrangères s’exprimer sur le thème de la solidarité. Quant au président français Emmanuel Macron, il a déclaré, s’agissant de la souveraineté et de l’autonomie européennes : « l’Europe est au rendez-vous de l’Histoire ».

Il n’est pas certain que les peuples européens perçoivent le sens du message alors qu’ils appellent au secours.

La survie de l’Union européenne est en jeu ni plus, ni moins.

Il convient toutefois de mentionner que la Banque centrale européenne a accepté de procéder au rachat des « obligations poubelles » (« junk bonds ») des Etats dégradés en terme de notation internationale : il n’est pas certain que cela serve les intérêts de ces pays, notamment l’Italie où Giuseppe Conte doit aussi faire face aux tiraillements de sa propre coalition gouvernementale et de son opposition parlementaire.

La Commission européenne a jusqu’au 6 mai pour rendre sa copie.

Patrick Martin-Genier
Essayiste, spécialiste des questions européennes et internationales

Patrick Martin-Genier

Les derniers articles

Arnaud Benedetti

L’édito d’Arnaud Benedetti

ParArnaud Benedetti

Madame Hassan d’un coté, Boualem Sansal de l’autre : l’une est l’égérie de LFI, militante pro Hamas, femme de com’,...

L’horloge déréglée du président Macron

ParCarole Barjon

Tout à sa volonté de réhabiliter son bilan et à son mécontentement face au détricotage par le Parlement des normes...

Violences à l’école : l’urgence de la santé mentale plutôt que les détecteurs de métaux !

Violences à l’école : l’urgence de la santé mentale plutôt que les détecteurs de métaux !

ParYannick Trigance

Au terrible drame du 24 avril dernier survenu au Lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes est venu s’ajouter ce mardi 10 juin...

Trump/Musk : le fantasme ‘janus’ de la puissance

Trump/Musk : le fantasme ‘janus’ de la puissance

ParPierre Larrouy

Dans cet article, Pierre Larrouy propose une lecture symbolique et politique du conflit Trump/Musk, figures extrêmes de la puissance contemporaine....

Retrouvez nos dernières vidéos

«
Prev
1
/
85
Next
»
loading
play
Les conférences de 18h59 – Rassemblement de soutien à Boualem Sansal
play
Printemps des Technologies – Démocratie, technologies et souveraineté
play
Printemps des Technologies – Histoire et initiation aux cryptomonnaies et au Bitcoin
«
Prev
1
/
85
Next
»
loading

Inscrivez-vous à notre Newsletter

Related Posts

Macron en Asie du Sud-Est : au cœur du Dialogue Shangri-La, la France trace sa voie
Economie

Macron en Asie du Sud-Est : au cœur du Dialogue Shangri-La, la France trace sa voie

Régime des retraites du privé : le corbeau et le renard
Economie

Régime des retraites du privé : le corbeau et le renard

TVA sociale ? L’impôt national qui nous manque !
Economie

TVA sociale ? L’impôt national qui nous manque !

La responsabilité des irresponsables
Economie

La responsabilité des irresponsables

EUROPE, L’URGENCE DE NOUVELLES ROUTES DES ECHANGES
Economie

EUROPE, L’URGENCE DE NOUVELLES ROUTES DES ECHANGES

Dette publique : L’État doit déléguer aux entreprises
Economie

Dette publique : L’État doit déléguer aux entreprises

5 ans après la crise sanitaire, les Français plus que jamais accros à l’État nounou
Economie

5 ans après la crise sanitaire, les Français plus que jamais accros à l’État nounou

Réforme de l’assurance chômage: un rendement social négatif
Economie

Réforme de l’assurance chômage: un rendement social négatif

Article suivant
Chronique d’une situation inédite : réflexion 1

Chronique d'une situation inédite : réflexion 15

La Revue Politique et Parlementaire
10 rue du Colisée 75008 Paris
Email : contact@revuepolitique.fr
Téléphone : 01 76 47 09 30

Notre Histoire
L'équipe
Mentions légales

Culture
Economie
Faut… de la géopolitique
International
La tribune du parlementaire
Libre opinion
Politique
Science et technologie
Société
Vie du parlement
Nos vidéos

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Se connecter

Add New Playlist

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • International
  • Economie
  • Culture
  • Société
  • Science et technologie
  • La cité des débats
    • Faut-il avoir peur de l’avenir ?
    • Aimons-nous encore la liberté ?
    • Savoir, pouvoir et démocratie
    • S’engager au 21ème Siècle
  • Le printemps des techno
    • Edition 2023
    • Edition 2024
    • Edition 2025
  • Boutique
    • Les numéros
    • Abonnement

Revue Politique et Parlementaire