Le peuple et l’imaginaire. S’agit-il ici d’évoquer le mythe d’un peuple idéal – et donc imaginaire – auquel les politiques et nous-même faisons semblant de croire, ou de plonger dans la « psychologie des peuples » et d’en faire émerger le continent englouti de cet imaginaire ? Ce dernier est-il une force permettant de mettre un peuple en mouvement et de lui donner une forme politique, ou une faiblesse qui, par son côté irrationnel, interdirait de poser des bases saines à la Cité ? En tout cas, le rapprochement des deux termes est, on le voit, tout sauf indifférent.