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dans Politique

Emmanuel Macron en campagne : un atout ou un boulet pour la liste Renaissance ?

ParMatthieu HocqueetNicolas Citti
7 juin 2024
Emmanuel Macron en campagne : un atout ou un boulet pour la liste Renaissance ?

La liste Renaissance de Valérie Hayer devrait enregistrer un score entre 14 % et 16 % selon les intentions de vote à trois jours du scrutin. Parmi les principales listes, il s’agit de la seule liste qui a très nettement décroché entre janvier 2024 et juin 2024, passant de 20% d’intentions de vote à environ 15 % eu égard à une difficile campagne.

Seulement, il reste une carte pour la liste de la majorité présidentielle. Seuls 55 % des électeurs d’Emmanuel Macron de 2022 déclarent qu’ils iront voter le 9 juin. Ainsi, la liste de la majorité doit provoquer un sursaut de participation. Pour cela, ils pensent avoir la meilleure carte dans son jeu : Emmanuel Macron, en campagne depuis le discours de Sorbonne II. Mais, est-ce réellement un atout ?

Le sauveur de 2019

Dans le cadre des européennes, plusieurs exemples montrent que les résultats du macronisme sont intimement corrélés à la personnalité du chef de l’Etat. Premier exemple, en 2019, Emmanuel Macron a déjà réussi à sauver son camp lors des élections européennes. La liste de la majorité présidentielle avait réussi une remontada électorale au premier semestre 2019, passant de sondages autour de 18 % en janvier 2019 à un résultat de 22,5 %. La liste portée par Nathalie Loiseau avait bénéficié de la remontée de la cote de popularité d’Emmanuel Macron, au plus bas en décembre 2018 après les Gilets jaunes. En effet, le chef de l’Etat avait réussi à passer d’une cote de popularité de 27 % à 36 % en se repliant sur sa légitimité de position avec une posture de chef de l’État face aux crises internes, Renaissance devenant le parti de l’ordre. Second exemple plus récent de corrélation entre l’engagement présidentiel et les résultats de sa liste ;  la liste de Valérie Hayer a réalisé ses meilleures intentions de vote, après le discours “Sorbonne II”, où la liste était créditée de 18 % des intentions de vote.

Seulement, le scrutin de 2019 s’est joué dans un contexte différent. D’une part, à l’échelle européenne, ces élections étaient portées par une réelle dynamique du sentiment européen. En effet, les principales mutations mondiales avaient créé les conditions d’un consensus autour de la nécessité de bâtir une Europe politique, notamment l’enlisement des négociations du Brexit qui avaient fragilisé l’Union et le mandat présidentiel de Donald Trump menaçant d’un retrait des États-Unis des affaires européennes (avenir de la défense de l’Europe, etc.). Ces mutations pouvaient donner raison au diagnostic d’Emmanuel Macron en 2017 de “plus d’Europe”. Or, le contexte en 2024 diffère à deux égards. D’une part, Emmanuel Macron est au pouvoir depuis 7 ans et il n’a pas provoqué de révolution à l’échelle européenne. Pire, il est apparu, aux yeux des Français, isolé de ses partenaires européens sur ses récents propos sur l’Ukraine. D’autre part, le scrutin est porté sur des thématiques nationales car il constitue la seule élection nationale de mi-mandat et donc la seule opportunité pour les Français de montrer leur mécontentement à l’encontre du Président de la République.

Un Président impopulaire

La cote de popularité du Président de la République s’est érodée depuis 2019. Alors qu’il était remonté à près de 36 % après les élections européennes, sa cote de popularité oscille désormais autour de 28 %-31 %. Cela signifie que moins de 1 Français sur 3 est satisfait de son action présidentielle, soit un socle très largement en deçà du montant nécessaire pour gouverner. Cela s’explique par la dissonance entre les motifs de la réélection d’Emmanuel Macron et les attentes actuelles des Français. En effet, la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, favorisée par un contexte de guerre en Ukraine, a été la résultante d’un “effet drapeau” parmi une grande partie d’électeurs. Or, les thèmes actuels se sont polarisés autour de sujets purement nationaux (pouvoir d’achat, inflation, insécurité croissante, immigration, dette publique, etc..), autant de sujets où il n’y a que le président de la République qui peut faire campagne car son bilan n’est pas suffisamment bon pour être défendu par d’autres.

L’impopularité du chef de l’Etat conduira les Français à transformer cette élection en référendum “anti-Macron”. Dès lors, la liste de Valérie Hayer à l’occasion de cette élection 2024 est intrinsèquement liée aux yeux des électeurs à la parole d’Emmanuel Macron, aux résultats de sa politique nationale et surtout, à la réponse à leurs problématiques quotidiennes. Par exemple, sur la question agricole, ce n’est pas le programme européen défendu par Valérie Hayer sur la PAC qui influence le vote, mais la manière dont l’exécutif a géré la crise et a su répondre aux agriculteurs. Ainsi, capitaliser à nouveau sur l’effet drapeau, notamment dans le cadre des commémorations des 80 ans du Débarquement pourrait s’avérer inefficace dans cette élection.

Une élection 2024 différente

Les mêmes recettes que 2019, à savoir un “effet drapeau” et une forte implication du chef de l’État, pourraient ne pas conduire aux mêmes résultats. Afin de provoquer un sursaut de mobilisation au sein de son électorat, Emmanuel Macron doit accentuer son implication sur les questions internationales, notamment sur sa position vis-à-vis de la Russie. Seulement, cette stratégie présente deux écueils. D’un côté, elle doit composer avec la concurrence de celle de Raphaël Glucksmann, fortement engagé et crédible sur ce sujet puisque incarnant une gauche morale et démocrate. De l’autre, il ne s’agit pas des thèmes de l’élection plébiscités par les Français : la situation en Ukraine n’est que le 6e thème et celle au Proche-Orient n’intéresse que 13% des Français au moment de voter selon les enquêtes d’opinion.

De plus, si le Président impopulaire s’implique davantage dans la campagne, alors il prend le risque de mobiliser contre lui. En effet, nous pourrions dans le même temps constater un regain de mobilisation auprès des détracteurs d’Emmanuel Macron, qui s’opposent à sa politique menée à l’échelle nationale, tant sur sa gauche, dont les électorats sont les plus abstentionnistes, qu’à sa droite où une partie des électeurs de droite de LR et de Reconquête pourraient être tentés de faire vote utile contre Emmanuel Macron.

Ainsi, Emmanuel Macron veut rejouer 2019 en mobilisant son camp par l’intermédiaire de son nom, mais il prend surtout le risque de mobiliser contre lui et d’amplifier la défaite de sa liste, qui apparaît à seulement 48h du scrutin comme inévitable.

 Matthieu Hocque, directeur adjoint des Etudes du Millénaire

Nicolas Citti, analyste au Millénaire

Matthieu Hocque

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