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dans Libre opinion

La France à la croisée des chemins : la semaine de vérité

ParEric Cerf-Mayer
2 juillet 2024
La France à la croisée des chemins : la semaine de vérité
Première journée de juillet sous un ciel morose, bien éloigné de la promesse de vacances estivales paisibles pour se ressourcer un peu et oublier le cours implacable d’une actualité décapante… Au lendemain du premier tour des législatives de 2024, l’Europe entière retient son souffle, les yeux tournés vers la France, déjà sous observation pour la mauvaise maîtrise de son déficit public.

En ce qui concerne le reste du monde, les grands titres de la presse internationale – à l’exception peut-être des quotidiens nord-américains au pouvoir d’influence redoutable en interne et à l’externe – versent probablement moins dans le sensationnel et l’excès de certaines manchettes allemandes, britanniques, belges ou espagnoles sur les résultats de ce premier tour.  C’est à cela que l’on peut sans doute encore mesurer la place occupée aujourd’hui par notre « cher et vieux pays » dans le concert des nations, à l’aune des Empires en lutte pour asseoir leur hégémonie. Vue de Pékin, New-Delhi ou Moscou, la France de 2024 retient certainement moins l’attention que celle du Général de Gaulle dont le moindre discours revêtait une dimension quasiment universelle et portait loin, en inscrivant dans l’Histoire une page additionnelle à la saga nationale. Autre époque, révolue, estompée dans le temps qui fuit, celle, d’avant notre divorce avec l’Afrique, notre alignement atlantiste et ce renoncement à notre spécificité pour nous diluer dans une Europe fédérale illusoire…
Scrutin historique, bascule dans le chaos, saut dans l’inconnu, cataclysme électoral  – quoi d’autre encore ? -, la « grenade degoupillée » n’a pas fini de produire son effet de souffle dans le paysage politique hexagonal et au delà. C’est une sorte de déflagration en guise de clarification, la bonne excuse/alibi pour un pari hasardeux, perdu par l’exécutif mais est-ce réellement une surprise de l’ordre de la révélation cathartique ou de la malédiction fatale ? Rien de tout cela en fait, si on veut bien raison garder et cesser de prendre les Français pour des imbéciles et des irresponsables, ce travers propre à une partie de nos « élites » qui refuse de regarder les réalités en face et d’écouter les doléances « venues d’en bas », isolée dans les certitudes de sa tour d’Ivoire jacobine et parisienne. En l’occurrence, ce travers peut s’avérer fatal…
Le résultat du premier tour des législatives 2024 ne tombe pas du ciel, loin s’en faut ! Les instituts de sondage ne se sont pas trompés dans leurs prévisions.  Une fois l’effet de surprise de la dissolution-express passé, le mauvais calcul de l’exécutif – imaginer qu’en moins de trois semaines, les électeurs ne confirmeraient pas leur rejet du macronisme et du « En même temps » exprimé à l’occasion des Européennes – restera dans les annales de la Ve  République comme l’erreur d’un Président inconscient de son impopularité et de son isolement de fin de règne au sein même de son propre camp. Cette forme de déni devant la gravité de la situation de la France au bout de 7 ans d’illusion et de crises successives d’une rare intensité,  oblitérant de rares aspects positifs dans le domaine de la lutte contre le chômage ou celui des investissements internationaux en France, se paye au prix le plus fort pour lui et ses soutiens : un prix amer, proportionnel à la verticalité d’une décision prise sans en avoir mûri et suffisamment pesé les répercussions dans un contexte déjà miné de l’intérieur. Ce qui est fait est fait et appartient déjà au passé. Mieux vaut désormais regarder vers l’avenir en faisant l’économie de l’exégèse inutile des raisons  d’une défaite en germe par ailleurs  pour de multiples autres  défaillances et erreurs de jugement trop longues à énumérer.
Les Français ne s’y sont pas trompés et ils ont saisi l’occasion pour se réapproprier leur droit  légitime d’exprimer un désir profond de redressement, de changement de logiciel de gouvernance, d’alternance et de coup d’arrêt à une situation qui ne leur convenait plus. Chacun retrouvera peu ou prou sa motivation de vote dans un de ces qualificatifs pour expliquer ce qui restera comme un retour aux urnes salutaire en considération pour un passif antérieur d’abstention record, malsain et mortifère en démocratie. Il faut s’en réjouir, un mal pour un bien et, in fine, un retour au choix entre deux visions d’avenir pour la France, pas trois ! Sont-elles viscéralement antagonistes, extrêmes au point de déboucher sur la guerre civile ? Peut-on concevoir la France avec son passé, une histoire exceptionnelle, dotée de tous les apports qui l’ont enrichie au cours des siècles – loin d’être née de la veille – comme irrémédiablement clivée et fracturée entre un camp du mal absolu et celui d’un bien immaculé, dans un combat où les uns incarneraient l’honneur et les autres l’infamie, les deux à géométrie variable en fonction de calculs électoraux dérisoires et peu à la hauteur des défis à relever pour nous sortir collectivement du fossé ? Raisonner de la sorte c’est ajouter du malheur au malheur. C’est aussi un chemin très dangereux à emprunter dans une France gangrenée par l’insécurité et une violence qu’on a laissé impunément prospérer sur fond d’inégalités, disparités et injustices grandissantes, sans même nous en rendre compte tellement elles sont devenues quotidiennes et banales au fil des jours, avec une accélération singulière depuis 7 ans.
Si on espère honnêtement un sursaut,  il faut avoir le courage de rejeter délibérément toutes les consignes de vote d’où qu’elles proviennent, et ne faire appel qu’à nos consciences dans l’isoloir pour choisir de manière cohérente et en pleine liberté ce que nous estimerons susceptible et digne d’améliorer le sort de la France. L’expérience désastreuse de deux années de majorité relative et de navigation à la godille sans cap clair et lisible, est en soi une raison suffisante pour écarter toute situation de blocage qui ne ferait qu’aggraver la situation. La chimère d’une grande coalition  aux contours improbables, qui ne peut se construire que dans le temps long de débats et négociations structurés,  certainement pas dans une atmosphère de panique généralisée, si tenté qu’elle soit compatible avec l’esprit de la Constitution de 1958, a tous les aspects d’un énième leurre ou fuite en avant pour gagner un temps que l’on n’a plus pour enrayer la chute et conjurer la crise de régime. Le pays a besoin d’une majorité absolue au sein de l’Assemblée nationale pour aller de l’avant et sortir de l’impasse. Et il y a urgence à la voir émerger des urnes.
La France mérite mieux que les divisions délétères et les invectives actuelles, « échangées » dans le vertigineux climat d’hystérie médiatique construit de toutes pièces par des apprentis-sorciers qui ne mesurent plus l’impact de leurs propos. Dans ce registre déplorable, observé avant le deuxième tour, certaines insultes, pratiquement presque toutes proférées à l’encontre des électeurs du RN, dépassent les limites admissibles en débat démocratique, renvoyant à des dérapages  combattus à juste titre  par le passé. Non, la France n’est pas un ramassis de racistes dégénérés : aucune forme de racisme n’y est tolérable envers qui que ce soit. Chacun est libre de voter pour le candidat de son choix. En République digne de ce nom , il n’y a pas de partis scélérats ou alors on les interdit. On doit se battre sur le terrain des idées, des programmes, projets, visions d’avenir, pas dans la rue !
Le premier tour des législatives a envoyé un signal clair d’aspiration du pays à tourner une page  et à refuser les faux-semblants d’une séquence qui touche à sa fin, dont il faudra en temps voulu tirer toute les leçons pour éviter de reproduire les mêmes erreurs.C’est un gage d’espérance à ne pas laisser échapper.
En votant le 7 juillet, le peuple de France donnera ses instructions à l’exécutif pour la poursuite de la navigation et son choix s’imposera à tous, faute de quoi, le chaos bien perceptible aujourd’hui pourrait finir par tous nous emporter dans des eaux qu’il faut redouter à juste titre.
Ceux qui nous gouvernent auront-ils la sagesse de s’y résoudre ?  Aux électeurs de faire le bon choix, celui auquel ils adhèrent en leur âme et conscience. Le reste suivra et découlera de ce choix et quelque qu’il soit, il faudra l’accepter comme le reflet de leurs aspirations, et non uniquement le fruit d’un rejet ou d’un barrage, encore moins celui dicté par des haines irrationnelles ou des peurs stériles, héritées d’une autre époque.

Dans le monde dangereux où les Français sont contraints d’évoluer,  notre démocratie a, plus que jamais, besoin d’autorité et non de désordre pour survivre…

Eric Cerf-Mayer

Eric Cerf-Mayer

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