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dans Politique

Chronique présidentielle : La candidature d’Anne Hidalgo a-t-elle un sens ?

Frédéric Saint ClairParFrédéric Saint Clair
27 octobre 2021
Chronique présidentielle : La candidature d’Anne Hidalgo a-t-elle un sens ?

Après une déclaration de candidature à l’élection présidentielle le 12 septembre dernier, un alignement express, surprenant et contesté, du Parti Socialiste, quelques propositions jugées démagogiques par l’ensemble de la classe politique puis un mois de silence médiatique quasi-total, Anne Hidalgo a finalement choisi de lancer sa campagne ce dimanche par un grand meeting à Lille. Au-delà de toutes les questions qu’elle pose, c’est le sens même de cette candidature « socialiste » qui devrait nous interroger.

Chacun a encore en mémoire, en songeant à l’actuel maire de Paris, le titre de l’essai qui lui a été consacré par Airy Routier et Nadia Le Brun, Notre-Drame de Paris. Nul n’aura non plus oublié la saillie de Fabrice Luchini : « Je vis dans le 18e. C’est d’une saleté sublime, comme une ville du Moyen-Orient. […] Madame ­Hidalgo a réussi à faire de Paris une ville qui n’est absolument plus habitable… » Le comédien a d’ailleurs assumé publiquement avoir quitté Paris pour la province. Quant aux témoignages désolants accumulés sous le hashtag #SaccageParis, on ne les compte plus ! Certains jugeraient que tout ceci est largement suffisant pour ruiner la légitimité de sa candidature. D’autres ajouteraient qu’avec un PS dont le score au premier tour de la présidentielle de 2017 était de 6,4%, et des sondages qui placent actuellement la candidate du PS, entre 4% et 7%, c’est le Parti Socialiste tout entier qui est en plein effondrement. C’est d’ailleurs ce qu’affirmaient un pourcentage non négligeable de Français (24%) dans un sondage Ipsos publié vendredi 22 octobre pour France Info-Le Parisien :

« Anne Hidalgo représente une famille qui n’a plus grand-chose à dire ou à apporter au pays ».

Une critique sévère, qui pèse peut-être plus lourd que les 39% qui jugent Hidalgo « trop parisienne », que les 33% qui pensent que « ses propositions ne sont pas crédibles », ou que les 28% qui estiment « qu’elle n’a pas la stature présidentielle ».

Symptomatique, à cet égard, a été la main tendue de Sandrine Rousseau à Anne Hidalgo, l’invitant à rejoindre le candidat EELV. Yannick Jadot est un peu plus haut dans les sondages (entre 7% et 10%), et le projet EELV, Bien vivre, recoupe largement et devance même d’une courte tête celui du PS, Il est temps de… vivre mieux ! Tout aussi symptomatique a été la réponse d’Anne Hidalgo au micro de France info : « La famille politique que j’incarne a un héritage ; nous avons porté toutes les grandes conquêtes sociales, et même, bien sûr, l’écologie qui, pour moi, fait pleinement partie du social. » Querelle d’égos ? Concurrence partisane ? Enjeux de pouvoir ? Pas seulement.

Caché derrière cette main tendue et ce refus, il y a un aveuglement idéologique et historique majeur concernant ces deux notions que sont l’écologie politique (en pleine ascension) et le socialisme (en plein déclin). Hidalgo ne voit pas ce double mouvement croisé. Pas plus que le premier secrétaire, Olivier Faure, par ailleurs. Ils croient encore que le socialisme est porteur d’avenir ; qu’il est l’incarnation du progressisme. Ils n’ont pas suffisamment pris au sérieux le constat que Francis Fukuyama a posé au lendemain de l’effondrement du rideau de fer, expliquant que le socialisme « ne représentait pas une étape plus haute que la démocratie libérale, il faisait partie de la même étape de l’Histoire, qui finirait par universaliser la diffusion de la liberté et de l’égalité à toutes les régions du monde. » Pour le dire autrement, c’est Emmanuel Macron et LREM qui viennent après François Hollande et le PS ; pas l’inverse ! Le PS a vécu ; il se réduit aujourd’hui à cet « héritage » porteur de toutes « les grandes conquêtes sociales », qu’a mentionné Anne Hidalgo. S’il peut être légitime de désirer faire vivre cet héritage, il est politiquement absurde d’espérer faire de la question sociale le fer de lance du combat politique de demain.

De facto, la question écologique a pris les devants ; et elle ne cèdera pas sa place.

Pour une raison historique fort simple : le sort des ouvriers du XIXe siècle nécessitait de mettre au premier rang la question sociale ; il en allait de leur survie face à un capitalisme destructeur. Le XXe siècle a accompli en grande partie son œuvre sociale, car le sort des ouvriers n’est plus le même. Les enfants ne travaillent plus 15 heures par jour dès l’âge de huit ans, ils ne sont plus difformes à cause du machinisme, le salarié ne se nourrit plus uniquement de pain, et son espérance de vie n’est plus limitée à 35 ans, tout du moins en France. Le capitalisme en revanche, est toujours aussi destructeur, malgré ses apports incontestables, sauf qu’aujourd’hui, c’est la survie de la planète qui est en jeu. L’enjeu économique se pose donc dans des termes nouveaux : capitalisme vert pour les uns ; décroissance pour les autres. Il n’y a pas d’alternative. Le socialisme est donc obsolète, tout comme ce parti qui s’intitule « socialiste », car le social est devenue une composante de l’écologie politique, et non l’inverse. En refusant de le voir, Anne Hidalgo et Olivier Faure préparent au PS une place dans le musée des candidatures de témoignage, avec pour unique avenir d’osciller entre 0,5% et 1%.

Frédéric Saint Clair
Ecrivain et politologue 

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