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dans International

Covid-19 en Amérique latine : « business as usual » ou rupture historique ?

Pascal DrouhaudGuillaume AsskariParPascal DrouhaudetGuillaume Asskari
4 septembre 2020
Covid-19 en Amérique latine : « business as usual » ou rupture historique ?

Les chiffres de progression de la pandémie s’égrènent depuis plusieurs semaines, le décompte se poursuit sans laisser entrevoir pour l’heure, d’embellie. L’Amérique latine compte désormais plus de 250 000 décès, près de 6,4 millions personnes contaminées. Les chiffres s’affolent, les perspectives s’assombrissent chaque jour un peu plus. Zoom sur la situation par Pascal Drouhaud et Guillaume Asskari.

 

Est-il besoin de rappeler, une nouvelle fois, la progression des chiffres de la pauvreté : 231 millions de Latino-américains, sur une population totale de 600 millions, vivent dans la pauvreté. Ce sont 37,3% de l’ensemble des habitants de ce continent qui sont d’ores et déjà en situation précaire sinon désespérée ? Ce sont 45 millions de personnes qui viennent de basculer dans cette réalité, illustrant la violence de la pandémie sur le continent.

Des perspectives socio-économiques assombries par la Covid-19

La communauté internationale économique et financière s’accorde à dire que les perspectives pour l’Amérique latine sont désormais mauvaises. Le souvenir de l’émergence qui avait porté les relations avec de nombreux pays qui la composent, à l’instar du Brésil, du Chili, de la Colombie ou du Mexique, en passant par l’Argentine, le Pérou ou l’Equateur, pendant les années 1990-2000, s’éloigne. Il semble même n’avoir été qu’une illusion tant les conséquences économiques paraissent graves : avec 54%  de la population totale travaillant dans le secteur informel et un risque sur l’emploi, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) , le continent latino-américain semble avoir rétrocédé de plusieurs décennies dans le processus du développement. 

Le Pérou, par exemple, voit son PIB plonger de 17 % durant le premier semestre 2020, la Colombie de 6 %. Pour la période comprise entre les mois d’avril et de juin 2020, le Mexique connait une chute de 17,3 %. Pour l’ensemble de l’Amérique latine, ce sont 9 % de perte du PIB qui sont annoncés alors même que la pandémie continue à se propager. 

 L’Amérique latine avait mis en place des mesures de prévention de la pandémie dès le mois de mars 2020. Annonce de distanciation sociale, restriction de déplacements, très tôt le continent, avec des variables pour certains pays, les plus importants étant le Brésil et le Mexique, avait fait face au risque que représentait un virus qui touchait alors, avec force, l’Europe et une partie de l’Asie. Le ralentissement économique qui avait découlé de ces actions ne pouvait que constituer un terroir socio-économique annonciateur de la catastrophe que le continent connait désormais. 

Cette première phase avait fragilisé une économie continentale qui venait d’absorber le choc des crises politiques et tensions sociales de l’année 2019. Déplacements limités, fermetures des frontières, notamment aériennes, confinement et, ponctuellement, des couvre-feu, autant de circonstances qui ont porté un coup d’arrêt net à l’économie et aggravé la réalité sociale sans pour autant apporter de réponses aux problèmes structurels et de fond : la fiscalité, le système de retraite, le soutien aux entreprises, le rôle de l’Etat. 

Les secteurs du tourisme, du commerce, des transports se sont littéralement effondrés devant la réalité sanitaire de la pandémie. La situation est d’autant plus inquiétante que le continent est resté, malgré une période de croissance soutenue, en partie grâce aux prix des matières premières, inégalitaire. L’Etat ne peut pas suffisamment jouer un rôle de protection, d’impulsion voire de régulation, en raison, notamment, de rentrées fiscales insuffisantes pour engager une ambitieuse politique en faveur de l’éducation ou de la santé pour tous. La Covid-19 n’a été que le dernier révélateur d’un mode de fonctionnement qui pourrait toucher à sa fin devant l’ampleur de la catastrophe. 

L’Amérique latine est diverse. Les réalités de tous ordres varient d’un pays à l’autre. Cela se vérifie dans les chiffres de propagation de la Covid-19 : 3 717 156 (chiffres en date du 28/08/2020) contaminés, 117 665 décès au Brésil, 1 536 et 43 en Uruguay. 613 378 contaminés au Pérou, 573 888 au Mexique, mais 14 072 au Paraguay, 36 307 au Costa Rica. Pour autant, le ralentissement des principales économies du continent comme le sont celles du Brésil, du Mexique, de l’Argentine, de la Colombie, du Chili ou du Pérou, entrainent, forcément, l’ensemble des économies dans une logique négative.

La CEPALC (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraibes) ne s’y trompe pas, en annonçant une hausse de la pauvreté de 7 % et de 4,5 % pour l’extrême pauvreté. 

Plus que les points de faiblesse d’économies à plusieurs vitesses, la crise sanitaire a accéléré les distorsions sociales des économies latino-américaines qui, pourtant, disposent des ressources pour constituer un pôle économique attractif et incitatif. Elles ont des conséquences sur la consommation, sur la demande d’une manière générale. La crise a fait apparaître plusieurs phénomènes : le repli national et parfois nationaliste, la cruelle absence de solidarité régionale, le renforcement de la loi du marché, l’exclusion d’une partie de la population. Autant d’aspects négatifs et sombres qui font émerger la nécessité de construire de nouveaux projets nationaux.

 

La Covid 19, un accélérateur des rapports de force politiques

Malgré les apparences, l’Amérique latine n’est pas unie. Chaque pays connaît une situation politique, économique, historique différente. Ce fractionnement qui était parvenu à se camoufler derrière des semblants de solidarités régionales ou de convergences politiques, est réapparu aux yeux de tous pendant la propagation du virus. 

Chaque pays a mis en avant son drapeau. Il s’agissait, au mieux, de faire valoir la résilience de la Nation face à un ennemi d’un nouveau genre, dans la plupart des cas, de promouvoir la notion de frontière, érigée au rang de supposée protectrice nationale contre un ennemi invisible qui devient au fil des mois, un potentiel destructeur du pays. 

Et c’est bien dans ce mécanisme que le bât blesse. Au delà des approches purement politiques et de schémas sociétaux radicalement différents, la grande carence de l’Amérique latine reste l’absence de schéma véritablement et structurellement, inclusif. Il supposerait ne pas être dépendant d’un (e) leader sur un temps donné, exerçant en fonction des alternances, des changements radicaux. 

La pandémie a rappelé aux yeux de tous, que l’Etat, en Amérique latine, restait faible : sur les sujets régaliens, il a la main sur la politique étrangères, sur les forces chargées de la sécurité (police et armée). Mais leur déploiement et leur équipement dépendent d’un budget national qui reste contraint, surtout en raison de rentrées financières, obligeant à des déploiements précis, avant tout dans les pôles urbains. 

Les systèmes de santé, d’éducation, de retraite, d’encadrement social protecteur sont insuffisants sinon inexistants. Et comment pourrait-il en être autrement quand la moitié de la population active travaille dans le secteur informel.

Depuis le mois de mars 2020, la majorité des pays latino-américains ont adopté des mesures de prévention et de confinement qui ont laissé une partie de la population démunie, sans ressources ni protection sociale.

Autant dire que la poursuite de la crise sanitaire et, à terme, sa sortie laissent envisager des tensions réelles, sauf si les Etats élaborent des plans de relance crédibles, apportent leur soutien à des pans entiers de l’économie déjà dévastés, ou œuvrent à la mise en place de nouveaux contrats sociaux fondateurs. 

Les rendez-vous électoraux annoncés d’ici la fin de l’année constitueront-ils autant d’occasions d’une nouvelle implication des Etats dans la redéfinition d’un projet national qui pourrait être fondateur ? Les chantiers annoncés en 2019, tout autant que les ruptures, ont été laissés en l’état en raison de la pandémie. La sortie de crise en Amérique latine annoncera un débat politique, voire constitutionnel, profond, éventuellement violent. La Bolivie, avec ses 112 655 cas de contaminations et 2 403 décès, occupe le devant de la scène : l”élection présidentielle, qui devait se tenir le 3 mai dernier, est annoncées pour le 18 octobre prochain. Cela fera un an qu’Evo Morales aura quitté, contraint et forcé, le pouvoir exercé désormais par Janine Anez. Les tensions n’ont jamais totalement disparu : le 10 août dernier, le gouvernement a déposé une plainte pour « terrorisme, génocide et heurts contre la santé », contre l’ancien Président mais également douze autres responsables politiques parmi lesquels les ex-candidats à la Présidence et à la Vice-Présidence du « Mouvement vers le socialisme », MM. Luis Arce et David Choquehuanca, à la suite des barrages routiers intervenus ces dernières semaines et bloquant une partie du pays. Plus que jamais le clivage est ancré en Bolivie, la Présidente par intérim ayant annoncé sa candidature à la Présidence de la République. 

Au Chili, la pandémie a déjà touché 402 365 personnes, faisant 11 072 morts. L’état de catastrophe a été décrété par le gouvernement qui vient d’être remanié, la place des alliés politiques du Président Sébastian Pinera étant renforcée. La capitale chilienne recueille près des ¾ des cas de contaminations. Gagner « La bataille de Santiago » est devenu l’objectif premier du Président, avant la tenue du référendum sur l’éventualité d’un changement de Constitution, prévu le 25 octobre prochain.

L’Argentine, avec à sa tête son nouveau Président, Alberto Fernandez depuis le 10 décembre dernier, se débat toujours dans une récession renforcée par la crise de la Covid-19 : le PIB a plongé de 26 % par rapport à la même période en 2019. Le gouvernement n’est pas resté inactif : un revenu familial d’urgence de 10 000 pesos (près de 110 dollars) a été versé à près de 9 millions de personnes touchées par la crise. La renégociation, avec le FMI, de la dette constituée de titres sous législation étrangère, soit 66 milliards de dollars intervenue en août 2020, alors que l’ensemble porte sur 324 milliards de dollars, 90 % du PIB de la troisième économie du continent, permet à l’Argentine d’obtenir un répit et un nouvel espace qui pourrait, en temps normal, offrir une nouvelle plateforme pour des investissements. Mais la pandémie ancre résolument le pays dans la récession et la chute du PIB (- 12.9 % au premier semestre 2020), glaçant pour l’heure les espoirs, en illustre la force. 

Le Brésil, première économie latino-américaine, connaît une chute de son PIB de 10 %. Il est actuellement, un des pays les plus touchés au monde avec plus de 3 846 153 cas de contaminations et plus de 120 462 décès, dont 948 ces dernières 24 heures. Comment l’économie ne serait-elle pas impactée par une telle situation ?

L’Etat a mis en place un dispositif d’aide financière en faveur des 66 millions d’habitants les plus démunis : cette aide de 600 reals (110 USD) représente 7,3 % du PIB, soutien conséquent qui ne peut perdurer très longtemps et qui fait actuellement l’objet d’âpres débats au sein du gouvernement fédéral et avec les Etats. La dette publique est passée de 75,8 à 96 % du PIB. La projection de chute du PIB pour l’année est de 5,4 %, mais le rôle moteur du Brésil au niveau régional est, à ce jour, affaibli par une crise qui a renforcé les tensions politiques. 

La tendance économique est la même dans les autres pays et principales économies du continent : le Mexique avec – 17,1 % de baisse du PIB lors du dernier trimestre, – 13,4 % au Chili, – 8 % en Colombie. En Amérique centrale, tous les pays sont impactés. Alors que le Guatémala et el Salvador participaient à hauteur de 60 % du commerce régional avant la crise, toute la filière est à reconstruire désormais, tandis que les fameuses remesas, ces revenus envoyés par les ressortissants établis à l’étranger, ont chuté de plus de 19 % ces derniers mois. Le grand manque reste une action à l’échelle régionale. Le sentiment est plutôt au repli national plutôt qu’à la recherche d’une solution régionale, au service d’une relance économique, la seule reprise de la consommation nationale ne suffisant pas à ancrer une reprise suffisante pour dépasser la baisse du PIB. 

Les peuples autochtones en première ligne 

Entre manque de matériels médicaux et difficultés économiques, la majorité des pays peinent à remonter la pente. Il faut rappeler que le virus continue de progresser, notamment dans les zones les plus reculées des pays. Les populations autochtones sont très impactées par la pandémie de la Covid-19. Le célèbre chef indigène Raoni Metuktire a été hospitalisé des suites de son infection au Coronavirus. Vulnérables sur les plans social, sanitaire, environnemental, économique, et politique, les peuples autochtones souffrent d’une exclusion sociale, les exposant plus que d’autres au danger que représente la Covid-19. L’Amazonie est naturellement dans les esprits de tous. Mais cette situation est générale : les pays andins, mais aussi l’Amérique centrale portent les stigmates de cette réalité sociale. C’est bien pourquoi , cette crise est non seulement sanitaire mais également humanitaire. Les programmes locaux d’aide à l’insertion et à la formation, sont stoppés. Pendant ces derniers mois, les Etats se sont concentrés sur leurs domaines régaliens dans les pôles urbains, renvoyant par la force des choses à un second plan les problématiques liées d’une part à l’accès à l’eau potable et à la gestion des déchets, mais également à la sécurité dans les régions excentrées. On peut noter par exemple, sur le site naturel et archéologique du Péten, dans le Nord du Guatémala, le nombre d’incendies et d’exactions contre les biens culturels pillés.  Les archéologues, à l’instar de Richard Hansen, alertent sur la dégradation de la situation, et le développement du trafic de drogue localement, révélant un autre aspect des conséquences de la crise créée par le virus. Cette réalité nous rappelle l’importance de la société civile, des associations et des ONG. 

Les défis sont à la taille de la crise : historiques, structurels et potentiellement fondateurs. Jamais depuis des décennies, et notamment depuis les décennies 1960-1980 marquées par des crises économiques complexes, des conflits armés et politiques innombrables, l’Amérique latine n’a été dans une situation aussi difficile et pour autant chargée d’opportunités : la possibilité de présenter un nouveau contrat social intégrant une nécessaire réforme fiscale indispensable au retour d’un Etat globalement protecteur et force d’incitation économique. La réalité sociale d’un continent où plus du tiers de la population vit dans des conditions précaires, a rattrapé l’image de l’émergence qui semblait acquise avant la crise de la Covid-19. Une relance économique durable passe par un schéma inclusif offrant une perspective de développement à long terme d’un continent, l’Amérique latine, qui a l’occasion de construire un nouveau contrat social offrant une nouvelle perspective de croissance. L’Amérique latine en a les moyens, toute la question est de savoir si elle saura en saisir l’opportunité.

Pascal Drouhaud
Spécialiste des relations internationales
Vice Président de l’Institut Choiseul
Président de LATFRAN ( www.latfran.fr)
Il est notamment l’auteur de Farc, confessions d’un guérilléro, Choiseul, Paris, 2008

Guillaume Asskari
Journaliste, spécialiste de l’Amérique latine

 

 

 

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