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dans International

La résistance chantée : les chants de résistance à l’apartheid

ParRoger Koudé
26 octobre 2021
Vitrail de Nelson Mandela

Dans le cadre de la « Décennie internationale du rapprochement des cultures » (2013-2022) et de la « Décennie Nelson Mandela pour la Paix » (2019-2028), instituée par les Nations Unies, il fait sens de revenir sur l’un des pans importants de la lutte contre l’apartheid qui reste toujours très peu évoqué, d’ailleurs. Il s’agit de la résistance chantée, autrement dit des chants de résistance à l’apartheid en Afrique du Sud, depuis l’institutionnalisation en 1948 de ce système jusqu’à son abolition en 1994.

En effet, quand on parle du combat contre l’apartheid, qui restera l’un des pires crimes contre l’humanité au cours du XXè siècle, on fait généralement allusion aux formes traditionnellement connues de la résistance, notamment :

– La résistance politique, avec des figures emblématiques comme Nelson Mandela, Walter Sisulu ou encore Oliver Tambo ;
 
– La résistance armée, avec des personnalités non moins emblématiques comme Joe Slovo, Joe Modise ou encore la jeune Phila Portia Ndwandwe dont le nom est désormais écrit en lettres d’or dans les annales de l’histoire de la résistance à l’apartheid ;
 
– La résistance syndicale, qui a vu émergé des figues célèbres comme l’actuel président de la République d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa ou encore Rachel Simons (Ray A.Simons) ;
 
– La résistance intellectuelle, avec des hommes et des femmes de lettres comme André Brink, Sipho Sepamla, Peter Abrahams, Alex La Guma ou encore le Prix Nobel de Littérature 1991 Nadine Gordimer ;
 
– La résistance des églises qui, après l’interdiction des partis politiques à partir de 1960,étaient devenues une véritable force d’opposition politique au régime d’apartheid. Les personnalités populaires comme le pasteur Allan Boesak ou encore l’archevêque Desmond Tutu (Prix Nobel de la Paix 1984) ont incarné avec courage et détermination ce rôle combien décisif des églises sud-africaines contre l’apartheid.
 

Mais on évoque très peu, voire pas du tout, la résistance chantée, c’est-à-dire le rôle des artistes et des chanteurs dans le combat décisif et le triomphe final sur l’apartheid.

Il est à rappeler que le système d’apartheid était en réalité un variant du nazisme qui a fait souche dans la partie méridionale du continent africain. Il sied de préciser également que face à la redoutable machine de répression de l’apartheid, ces artistes que l’on peut objectivement considérer comme de véritables combattants de la liberté, avaient pour seules armes leurs voix, leurs instruments de musique, leurs convictions ainsi que leur détermination et leur vision d’un monde juste.

Ces hommes et ces femmes qui, par leurs voix ont pavé le long et périlleux chemin de la liberté en Afrique du Sud, dans toute l’Afrique australe, sur le continent africain et dans le reste du monde, ont contribué de façon décisive à libérer l’humanité du système d’apartheid, déclaré crime contre l’humanité par les Nations Unies en 1973 (cf. article 1er, alinéa 1, de la résolution 3068 XXVIII de l’Assemblée générale du 30 novembre 1973). En effet, le système d’apartheid n’a pas seulement commis des crimes en Afrique du Sud, mais dans toute l’Afrique australe, sur le continent africain et dans le reste du monde, comme en témoigne l’assassinat de la journaliste Ruth First en 1982 à Maputo, au Mozambique, ou encore celui de la femme politique Dulcie September en plein cœur de Paris en 1988.

La résistance chantée à l’apartheid était un message universel

La résistance chantée à l’apartheid, qui était sans conteste multiraciale, multi ethnique et multi confessionnelle, était également un démenti formel à la propagande du régime raciste de Pretoria qui a fait croire que le gouvernement raciste de ce pays était en lutte contre le communisme, le terrorisme ou autres menaces « à la civilisation européenne et occidentale ».

En effet, au travers du contenu des chants, on peut dire sans le moindre risque de se tromper que la résistance chantée à l’apartheid en Afrique du Sud était porteuse d’un message universel.

Elle était parfaitement en phase avec la Charte des Nations Unies qui prône justement le respect de la dignité, la valeur de la personne ainsi que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le célèbre discours de Miriam Makeba à la tribune des Nations Unies en 1963 en est l’une des plus parfaites illustrations.

De même, la plupart des chants anti-apartheid ne disaient rien d’autre que ce qui était déjà contenu dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) de 1948 ou dans bien d’autres instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains, notamment l’égale dignité de tous les êtres humains ainsi que de tous les peuples. L’un des chants les plus populaires de la lutte contre l’apartheid, Senzeni Na ? (qui signifie « Qu’avons-nous fait ? »), en est l’une des plus parfaites démonstrations.

Il est aussi possible d’affirmer que la résistance chantée à l’apartheid en Afrique du Sud était porteuse d’une part importante de l’universel, celle de l’aspiration de tous les peuples à la dignité, à la liberté, à la justice et à la démocratie inclusive. C’est le sens que l’on peut possiblement donner à deux autres chants, parmi les plus célèbres de la résistance à l’apartheid, à savoir Thina Sizwe Esimnyama et Pasopa Verwoerd.

Pasopa Verwoerd (Be careful Verwoerd !) était une mise en garde à Henrik Verwoerd, l’un des plus grands architectes de l’apartheid, relativement à la dérive de plus en plus criminelle du gouvernement de Pretoria qu’il dirigeait. L’auteur-compositeur de ce chant populaire, Vuyisile Mini (8 avril 1920–6 novembre 1964), un membre éminent du Congrès national africain (Anc) de Nelson Mandela et de sa branche armée (Umkhoto we Sizwe, « le fer de lance de la Nation »), fut exécuté par la justice de l’apartheid, en dépit d’une fortemobilisation internationale (avec en tête les Nations Unies et leur Secrétaire général U Thant en personne, les Etats Non-Alignés avec le président égyptien Nasser, etc.).

Vuyisile Mini, comme beaucoup d’autres artistes engagés contre l’apartheid, était un visionnaire. D’ailleurs, comme on le dit bien souvent, les poètes et les artistes ont toujours une avance sur les autres, ils aperçoivent toujours l’autre rive. Miriam Makeba en avait donné la preuve, notamment dans sa fameuse déclaration faite à Harare au Zimbabwe en 1987. C’était lors du fameux concert de l’album Grace Land, avec des artistes comme Paul Simon, Hugh Masekela, les Black Mambazo, les Stemela, etc. Il est frappant de constater que comme les murs de Jéricho ou de Berlin, les murs de l’apartheid se sont effondrés sans confrontation armée. En effet, comme le dira plus tard le Prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, cela était dû au fait que « les temps furent accomplis » !

Il sied de mettre également l’accent sur le fait que la résistance chantée à l’apartheid en Afrique du Sud a largement dépassé les frontières de ce pays d’Afrique australe. En effet, s’agissant d’un combat contre l’un des pires crimes contre l’humanité au cours du XXè siècle, des artistes du reste du continent africain et du monde entier se sont également courageusement engagés dans ce combat contre un système qui avait toutes les caractéristiques d’un avatar tropical du nazisme.

A ce titre, l’on citera notamment l’Ivoirien Alpha Blondy avec son célèbre album intitulé à juste titre Apartheid is Nazism, le Sénégalais Youssou Ndour (Nelson Mandela), le Camerounais San Fan Thomas (Zimo–To Nelson Mandela), les Congolais (ex-Zaïre) Mbilia Bel et Tabu Ley Rochereau (Sisi Mandela), le Britannique Peter Gabriel (Biko), l’Américain Paul Simon, etc., qui auront tous apporté une contribution décisive à la lutte contre l’apartheid. De même, le Malien Salif Keita (Mandela), le Britannique Jeffrey Dammers et The Specials (Free Nelson Mandela), le groupe britannique Simple Minds (Mandela Day), Artists United Against Apartheid (comprenant entre autres Bruce Springsteen, Miles Davis, Stevie Wonder, Peter Gabriel, Run DMC, Lou Reed, George Clinton, etc., avec le fameux titre Sun City) et bien d’autres encore, auront marqué de leurs empreintes et de leurs voix la longue lutte contre l’apartheid.

L’actualité de la question

« Le verbe Résister doit toujours se conjuguer au présent »
Lucie Aubrac, résistante française à l’occupation allemande (22 juin 1940-25 août 1944) et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est important d’appeler l’attention sur le fait que l’apartheid, en tant que crime contre l’humanité, n’est pas définitivement vaincu, ni en Afrique du Sud même ni dans le reste du monde !

Ce n’est pas sans raison que le Statut de Rome qui régit la Cour pénale internationale (CPI) prévoit la sanction du crime d’apartheid, lequel fait partie des crimes relevant de la compétence matérielle de cette juridiction, comme une sous-catégorie des crimes contre l’humanité. Or, comme le précise à juste titre le Statut de Rome dans ses dispositions préambulaires, les crimes contre l’humanité font partie des crimes qui heurtent la conscience de toute l’humanité, au rang desquels le crime de génocide, les crimes de guerre et le crime d’agression.

Aux termes de l’article 7, alinéa 2h) du Statut de Rome, par « crime d’apartheid », « on entend des actes inhumains analogues à ceux que vise le paragraphe 1, commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime ».

C’est pourquoi, en reprenant respectivement le président Franklin D. Roosevelt et la résistante Lucie Aubrac, il sied de rappeler que face à la montée des « forces nouvelles de tyrannies», « le verbe Résister doit toujours se conjuguer au présent ». C’est seulement à ce prix que l’on pourra contribuer efficacement à la réalisation de cette belle promesse des Nations Unies qui, le 26 juin 1945 à San Francisco aux Etats Unies, ont solennellement pris l’engagement de « préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ». Les peuples des Nations Unies ont, par la même occasion, proclamé à nouveau leur « foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites».

Par ailleurs, l’un des enseignements que l’on peut retenir de la résistance chantée à l’apartheidest que, quels que soient les moyens de répression mis en œuvre par un système d’hégémonie totalitaire, vraiment rien ne peut arrêter un peuple engagé avec détermination pour la défense ou la conquête de sa dignité confisquée. Et cela se vérifie historiquement et universellement ! En effet, qui aurait cru que la nazisme et le fascisme allaient être vaincus aussi rapidement, que le système soviétique allait s’effondrer si facilement, presque tout seul, et que l’apartheid allait s’éteindre ?

La résistance chantée à l’apartheid : un engagement exemplaire pour une société libre, égalitaire et fraternelle

Tout ce qui précède tend à valider, entre autres, trois arguments majeurs :

– Outre le combat politique, syndical, intellectuel et la lutte armée, la lutte contre l’apartheid était également culturelle, artistique et musicale. C’est ce que nous appelons « la résistance chantée », qui est une expression importante de la lutte courageuse du peuple sud-africain contre le système d’apartheid ;
 
– La résistance chantée à l’apartheid était parfaitement en phase avec la lutte globale du peuple sud-africain, dans toute sa diversité, pour une société libre, égalitaire et fraternelle. Elle est également l’une des nombreuses preuves de la force exceptionnelle de résilience du peuple sud-africain, comme cela peut s’entendre au travers de « Nkosi Sikelel ‘iAfrika » (qui signifie : « Que Dieu bénisse l’Afrique »), véritable chant de la libération et hymne de la résistance, devenu l’hymne de la « Nation-arc-en-ciel » à la victoire finale sur l’apartheid en 1994. La résistance chantée est également l’une des preuves de la foi profonde du peuple sud-africain dans une démocratie multiraciale, égalitaire et inclusive, telle que la Charte de la Liberté de 1955 en a posé les bases. Finalement, c’est aussi le sens de la déclaration de Nelson Mandela lors du fameux Procès de Rivonia, le 20 avril 1964 : « Le clivage politique fondé sur la couleur de la peau est totalement artificiel et quand il disparaîtra, dans un même mouvement la domination d’un groupe de couleur sur un autre sera éliminée. J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dont tous les membres pourraient vivre ensemble, en harmonie et avec les mêmes chances. C’est, un idéal pour lequel j’espère vivre et que j’espère réaliser. Mais si nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir » ;

– La résistance chantée à l’apartheid était porteuse d’un message universel et avait un visage multiracial. Ce qui était un démenti formel à la propagande du régimeségrégationniste de Pretoria qui avait longtemps laissé croire qu’il y aurait une « guerre des races » dans cette partie de l’Afrique et du monde, ou encore une incompatibilité naturelle du vivre-ensemble entre des « races » différentes avec des antagonismes raciaux qui seraient ataviques.

Roger Koudé, Professeur de Droit international
Titulaire de la Chaire Unesco « Mémoire, Cultures et Interculturalité » à l’Université catholique de Lyon (UcLy). Son dernier ouvrage, intitulé Discours sur la Paix, la Justice et les Institutions efficaces, est paru aux Éditions des Archives Contemporaines (Paris, 3/2021), avec la préface du Docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018.

Roger Koudé

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