Depuis plusieurs années, la France et, plus largement, l’Union européenne, ambitionnent de devenir des leaders mondiaux de la transition écologique et énergétique. Face à une actualité anxiogène, ce positionnement ambitieux a notamment eu pour effet de créer en France une émulation, marquée par l’arrivée d’entreprises internationales de premier plan. Implanté sur le territoire depuis 1885, ABB, leader des technologies dans le domaine de l’efficacité énergétique, dispose de tous les atouts pour jouer un rôle majeur dans ce mouvement historique. Et par là-même prendre une part active à l’attractivité de la France de demain.
Avec l’Accord de Paris, adopté en 2015, tous les États ont pris un engagement fort auprès des générations à venir. La France, dont l’Histoire retiendra qu’elle a organisé ce moment charnière, se trouve naturellement en première ligne en matière de développement durable. Logiquement, les investissements, programmes industriels et plans sectoriels se multiplient depuis lors – à l’image du Plan de relance, qui consacre 30 milliards d’euros à la transition écologique.
Un financement massif qui trouve une traduction très concrète au jour le jour sur le terrain : rénovation énergétique des bâtiments, construction d’usines pour les batteries, production de véhicules électriques et d’électrolyseurs et autres projets de décarbonation de l’industrie.
Cet environnement foisonnant a pour autre mérite de plaire aux investisseurs étrangers.
D’après le dernier Baromètre EY de l’Attractivité de la France, neuf dirigeants sur dix affirment ainsi que la durabilité influencera leurs décisions de localisation. Plus de la moitié d’entre eux ont même l’intention d’établir ou d’étendre leurs opérations en France.
La transition énergétique, une conviction historique
Très logiquement, ABB figure parmi les entreprises internationales séduites par ce positionnement tricolore, car l’engagement de la France fait pleinement écho à l’orientation du groupe qui vise la neutralité carbone à l’horizon 2030. À cette échéance, notre parc de 10 000 véhicules sera passé à l’électrique et nous nous approvisionnerons à 100 % en électricité renouvelable.
Car le transport durable est bien notre cœur de métier. Nous sommes, par exemple, leader de la charge rapide des véhicules électriques. Nous venons de mettre en service avec un partenaire la première station de recharge très haute puissance de France. L’objectif est que l’utilisateur puisse récupérer jusqu’à 100 km d’autonomie en moins de 3 minutes ! Au-delà des routes, notre travail en faveur de la mobilité durable, c’est aussi l’électrification à quai des bateaux, notre système de propulsion électrique Azipod des navires, ou encore l’électrification des trains et leur modernisation.
Déjà à l’origine des moteurs de la première locomotive électrique à voie normale européenne à la fin du XIXe siècle, ABB continue d’écrire une histoire d’excellence en matière d’innovation.
Nous mettons nos technologies d’électrification, mais aussi d’automation et de digitalisation au service de la transition écologique des professionnels et des particuliers.
Valeurs ajoutées locales et briques technologiques ABB, la combinaison gagnante
Cette expertise, nous voulons la mettre au service de la France. Nos briques technologiques (équipements d’alimentation électrique à hauts rendements, moteurs à hauts rendements, logiciels de gestion d’énergie, robots collaboratifs…) sont des atouts majeurs pour plus de compétitivité et de performance, qui peuvent servir le développement de filières françaises dans les secteurs de l’hydrogène ou de la fabrication d’électrolyseurs par exemple.
Parallèlement, ABB contribue à l’attractivité de la France à travers de nombreuses actions de promotion, un enjeu majeur si l’on se réfère de nouveau au Baromètre EY. Selon cette étude, 40 % des dirigeants peinent à distinguer les avantages comparatifs de la France dans le domaine du développement durable. Après le savoir-faire, l’heure est au faire-savoir !
Mon rôle est de faire connaître au reste du groupe et à tous nos partenaires internationaux les points forts français : écoles, ingénieurs, technologies, écosystèmes, centres de recherches, start-ups, ou encore French tech, Sommet Choose France et le crédit d’impôt recherche… Nul doute, l’Hexagone est un pays où investir a du sens.
D’ailleurs, les chiffres ne trompent pas : pour la troisième année consécutive, la France occupe la première place du classement européen des investissements étrangers.
Vivre avec son temps pour attirer les talents
Si la transition écologique et énergétique implique des investissements et des technologies, elle passe aussi par de nouveaux usages, un véritable changement culturel. Les jeunes générations nous sont d’une aide précieuse pour appréhender ces évolutions de fond. Et nous nous réjouissons chez ABB d’attirer les talents grâce à notre culture d’entreprise. L’inclusion est dans notre ADN.
Si notre origine est suédo-suisse, nous avons toujours eu besoin de nous ouvrir à toutes les nationalités pour grandir.
Entreprise internationale par essence, nous puisons notre modèle d’organisation et de management dans nos racines : travail en mode projets, autonomie des employés, transparence, culture participative, communication directe… Un état d’esprit en phase avec les aspirations des jeunes générations et qui peut donc être la clef de leur engagement. Je suis convaincu que ces talents sont notre premier atout pour contribuer à la formidable aventure de la transition écologique et énergétique dont la France se doit d’être un des moteurs
Fabien Laleuf
Directeur Général ABB France